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rapports humains
Quand on y pense, on ne se voit pas en entier. On voit sans peine ses mains ou ses orteils, mais pour regarder son dos ou ses fesses, on a besoin d’un miroir. Les autres nous voient beaucoup mieux. Du coup, on a beau se visualiser de telle ou telle façon, les autres ont peut-être une autre vision de nous.
Auteur:
Ogawa Ito
Années: 1973 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain de livres illustrés pour enfants
Continent – Pays: Asie - Japon
Info:
La papeterie
[
regard des autres
]
gêne
Elle dépose sur le comptoir une pile de livres avec le naturel de quelqu'un qui achèterait un pack de six litres de lait. [...] Charles Bukowski est le premier de la pile, 'Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau'.
- Je ne suis pas le genre de fille qui achète du Bukowski juste pour acheter du Bukowski, entendons-nous bien.
- Je vous entends parfaitement. Mais vous pouvez vous détendre, je ne juge jamais personne sur ses lectures.
- Alors, tous mes efforts n'auront servi à rien, dit-elle.
Auteur:
Kepnes Caroline
Années: 1976 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine, scénariste
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Parfaite
[
regard des autres
]
ridiculisation
Par votre remarque : "N’ayez pas honte de vous-même, car tout ne vient que de là", par cette remarque vous m’avez comme transpercé et vous avez lu en moi. Justement, il me semble toujours, quand je vais chez les gens, que je suis le plus vil de tous et que tout le monde me prend pour un bouffon, alors voilà, "faisons donc vraiment le bouffon, je n'ai pas peur de votre opinion, parce que tous jusqu’au dernier vous êtes plus vils que moi !" Voilà pourquoi je suis un bouffon, bouffon par honte, grand staretz, par honte. Ce n’est que par manque de confiance en moi-même que je fais du scandale. Car si seulement j’étais sûr en entrant que tout le monde me prendrait aussitôt pour l’homme le plus aimable et le plus intelligent, Seigneur, comme je serais bon alors ! Maître ! s’exclama-t-il en tombant brusquement à genoux, que dois-je faire pour mériter la vie éternelle ?
Auteur:
Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch
Années: 1821 - 1881
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
Dans "Les Frères Karamazov", traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 55
[
intériorisation scopique
]
[
regard des autres
]
[
absurde
]
[
condamnation
]
femmes-hommes
Earl but son café en attendant le sandwich. Deux types en complet-veston, le col ouvert et la cravate desserrée, s'assirent à côté de lui et demandèrent du café. Au moment où Doreen s'éloignait, la cafetière à la main, l'un des deux types s'exclama :
— Vise-moi un peu cette paire de miches ! C'est pas croyable !
L'autre se mit à rire.
— J'ai vu mieux, fit-il.
— C'est ce que je voulais dire, dit le premier. Mais t'as des gars, ils aiment leurs chagattes bien grasses.
— Pas moi, dit l'autre.
— Moi non plus, dit le premier. C'est ce que je te disais.
[…]
Elle revint avec la cafetière et, après avoir rempli la tasse d'Earl et celles de ses deux voisins, elle s'arma d'une coupelle et leur tourna le dos pour puiser de la glace. Elle plongea un bras dans le bac du congélateur et racla le fond avec le presse-boules. Sa jupe de nylon blanc remonta sur ses hanches, découvrant le bas d'une gaine rose, des cuisses grises, fripées, un peu velues et des veines qui formaient un entrelacs dément.
Les deux types assis à côté d'Earl échangèrent des regards. L'un d'eux haussa les sourcils. L'autre, la bouche fendue par un sourire, continua de lorgner Doreen par-dessus sa tasse de café tandis qu'elle nappait la glace de sirop de chocolat. Lorsqu'elle se mit à secouer la bombe de chantilly, Earl se leva et se dirigea vers la porte en abandonnant son assiette intacte. Il l'entendit crier son nom, mais il ne s'arrêta pas.
[…]
Au matin, après qu'elle eut expédié les enfants à l'école, Doreen entra dans la chambre et releva le store. Earl était déjà réveillé.
— Regarde-toi dans la glace, lui dit-il.
— Hein ? fit Doreen. Qu'est-ce que tu racontes ?
— Regarde-toi dans la glace, c'est tout.
— Qu'est-ce que je suis censée y voir ?
Mais elle se campa devant le miroir de la coiffeuse et repoussa les cheveux qui lui tombaient sur les épaules.
— Alors ? dit Earl.
— Quoi, alors ?
— Ça m'embête de te dire ça, mais je trouve que tu devrais songer à te mettre au régime. Sérieusement. Je ne plaisante pas. Je trouve que tu devrais perdre quelques kilos. Ne te fâche pas.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Rien d'autre que ce que je viens de dire. Je trouve que tu devrais perdre quelques kilos. Maigrir un peu.
— Tu ne m'as jamais fait aucune remarque, dit-elle.
Elle releva sa chemise de nuit au-dessus de ses hanches et se mit de profil pour regarder son ventre dans la glace.
— Ça ne m'avait jamais gêné jusqu'à présent, dit Earl en pesant soigneusement ses mots.
Auteur:
Carver Raymond
Années: 1938 - 1988
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Neuf Histoires et un Poème. Ils t'ont pas épousée
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regard des autres
]