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insuccès

Mon talent de dessinateur était indiscutable.

Auteur: Hitler Adolf

Info:

[ raté ] [ revanchard ]

 

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alcool

Serrer trop fort le pressoir donne un vin qui sent le pépin.

Auteur: Bacon Francis

Info:

[ raté ]

 

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révélateur

Les occasions ne rendent pas un homme faible mais elles font découvrir sa faiblesse.

Auteur: Saint-Evremond Charles de

Info: Charles de Marguetel de Saint-Denis

[ opportunité ratée ]

 

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intraduisible

Klloshar : provient du terme français "clochard" et désigne en Albanie un genre particulier de perdant, une personne idiote ou stupide, une sorte de jerk, en anglais.

Auteur: Internet

Info: sur europeisnotdead.com

[ vocabulaire ] [ précision ] [ raté ] [ insulte ]

 

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suicide

un samedi soir je me suis soûlé et défoncé puis j'ai marché le long de la voie ferrée et je me suis allongé sur les rails pour attendre le train de onze heures avec deux gros bloc de ciment sur la poitrine et les jambes et le train s'est approché de plus en plus près.
Et il a roulé sur la voie d'à côté au lieu de me passer dessus.

Auteur: Cobain Kurt

Info: Le journal

[ raté ] [ anecdote ] [ tête-brûlée ] [ musique ] [ rock ]

 

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cadeaux

Quelques-uns de mes lecteurs pensent que j’aime les chevaux, que je prends mon pied à les voir courir, que je suis un joueur enthousiaste et naïf, un phallocrate à temps complet. Et ils m’en récompensent en m’envoyant plein de livres sur les bourrins, les jockeys, et des tas de manuscrits ayant pour cadre le monde du turf. A peine si je consens à jeter un œil sur toute cette merde.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, page 99

[ ratés ] [ groupies ] [ mépris ] [ malentendu ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

filousophes

Le névrosé est en effet sur une voie qui a quelque parenté avec ce qu’articule le philosophe, ou tout au moins avec ce qu’il devrait articuler, car à la vérité, ce problème du désir, l’avez-vous déjà vu bel et bien, et soigneusement et correctement, et puissamment, articulé dans la voie du philosophe ? Jusqu’à présent, ce qui me paraît une des choses les plus caractéristiques de la philosophie, c’est que c’est là ce qu’il y a de plus soigneusement évité dans son champ.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 433

[ évitement ] [ tourner autour du pot ] [ projet raté ] [ à côté de la plaque ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rendez-vous galant

Serge faillit en rester là. Il se souvint d’un article de la méthode qui, à en croire l’essayiste, était décisif : "Tout ce que vous me dites est très intéressant, l’interrompit-il, mais j’aimerais aussi connaître la vraie Nicole, celle qui se cache derrière la secrétaire sérieuse et compétente." C’était un peu osé, mais l’ennui donne le courage de tout tenter pour sortir de ses marécages. Malheureusement, la vraie Nicole était extrêmement chiante (point que le traité de séduction n’abordait pas : celui de l’intérêt intellectuel de l’objet désiré.) En réalité, la vraie Nicole croyait en la "bienveillance des gens", elle aurait aimé que l’univers soit un "monde de paix et d’amour". Sa grande passion, c’était la littérature pour la jeunesse, une "littérature du cœur, de l’intelligence, de la douceur et de la fantaisie". En se plongeant dans cette littérature, elle retrouvait "l’esprit de l’enfance", l’esprit du jeu, l’esprit des "chats qui s’amusent avec des pelotes de laine". Elle et son amie Delphine ne rataient jamais le festival de Montreuil. En revanche, elle n’avait pas de mots assez durs pour "les vieux schnoks et les tristes sires" qui snobaient l’univers des "pitchouns", tous ceux qui oubliaient "le rire des polissons" et "la joie mutine des garnements".
Serge regretta alors la première Nicole, la secrétaire sérieuse qui, au moins, participait à la prospérité de l’agence. Il mit fin à l’entretien en réclamant l’addition.

Auteur: Patrice Jean

Info: Dans "L'homme surnuméraire", pages 107-108

[ raté ] [ incompatibilité ] [ femme-par-homme ]

 

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transfert

Est-ce qu’il ne vous a jamais saisi à ce tournant, que dans ce que vous avez donné - à ceux qui vous sont les plus proches, j’entends - il n’y a pas quelque chose qui a manqué, et non pas seulement qui a manqué, mais qui les laisse - les susdits, les plus proches - eux, par vous irrémédiablement manqués ? En quoi ? Justement par ceci qui, à vous analystes, permet de comprendre que justement ces proches, avec eux, on ne fait que tourner autour du fantasme, dont vous avez cherché plus ou moins en eux la satisfaction, – qui, à eux, a plus ou moins substitué ses images ou ses couleurs. 

Cet être auquel soudain vous pouvez être rappelé par quelque accident, dont la mort est bien celui qui nous fait entendre le plus loin sa résonance, cet être véritable - pour autant que vous l’évoquez - déjà s’éloigne et est déjà éternellement perdu. Or cet être c’est tout de même bien lui que vous tentez de joindre par les chemins de votre désir. Seulement cet être là c’est le vôtre. Et ceci comme analyste vous savez bien que c’est de quelque façon, faute de l’avoir voulu que vous l’avez manqué aussi plus ou moins. Mais au moins ici êtes-vous au niveau de votre faute, et votre échec la mesure exactement. 

Et ces autres dont vous vous êtes occupé si mal, est-ce pour en avoir fait, comme on dit, seulement vos objets ? Plût au ciel que vous les eussiez traités comme des objets dont on apprécie le poids, le goût et la substance, vous seriez aujourd’hui moins troublé par leur mémoire, vous leur auriez rendu justice, hommage, amour, vous les auriez aimés au moins comme vous-même, à ceci près que vous aimez mal, mais ce n’est même pas le sort des mal aimés que nous avons eu en partage. Vous en auriez fait sans doute - comme on dit - des sujets comme si c’était là la fin du respect qu’ils méritaient : respect, comme on dit, de leur dignité, respect dû à nos semblables. 

Je crains que cet emploi neutralisé du terme "nos semblables", soit bien autre chose que ce dont il s’agit dans la question de l’amour, et - de ces semblables - que le respect, que vous leur donniez aille trop vite : au respect du ressemblant, au renvoi à leurs lubies de résistance, à leurs idées butées, à leur bêtise de naissance, à leurs oignons quoi ! Qu’ils se débrouillent ! 

C’est bien là, je crois, le fond de cet arrêt devant leur liberté, qui souvent dirige votre conduite, liberté d'indifférence dit-on, mais non pas de la leur, de la vôtre plutôt. Et c’est bien en cela que la question se pose pour un analyste, c’est à savoir quel est notre rapport à cet être de notre patient ? On sait bien tout de même pourtant que c’est de cela dans l'analyse qu’il s’agit : – notre accès à cet être est-il ou non celui de l'amour ? A-t-il quelque rapport, notre accès, avec ce que nous saurons – de ce qu'est le point où nous nous posons quant à la nature de l'amour ? 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 30 novembre 1960

[ rencontre ratée ] [ question ] [ mythe de l'intersubjectivité ]

 

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