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recueillement

Quand j'ai dit : "la Solitude est sainte", je n'ai pas entendu par solitude une séparation du monde et un oubli entier des hommes et de la Société, mais une retraite où l'âme se puisse recueillir en elle-même, puisse jouir de ses propres facultés et rassembler ses forces pour produire quelque chose de grand.

Auteur: Vigny Alfred de

Info: Journal d'un poète

[ puissance intérieure ] [ refuge intime ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

dévouement

Je dis qu'une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se fonde comme une œuvre, au sens le plus large du terme. Elle s'édifie à la manière d'une œuvre, à la faveur d'une œuvre, et aux mêmes conditions, dont la première est la fidélité à quelque chose qui n'était pas mais que l'on crée.

Personne, œuvre et fidélité : les trois mots ne sont point séparables ou concevables isolément. Et toutes les trois supposent un parti pris, ou mieux, une prise de parti, au sens actif de l'expression, une attitude fondamentale de créateur.

Auteur: Rougemont Denis de

Info: L'amour et l'occident (1939, 444 p., collection 10/18, p. 332)

[ romantisme ] [ puissance intérieure ] [ dimension sacrée ] [ volonté ]

 
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nécessité fondamentale

Mais logique et éthique sont au fond une seule et même chose, à savoir obligation envers soi-même. La vérité, dans sa plus haute valeur, scelle leur union, en tant qu'elle est dans le premier cas le contraire de l'erreur, dans le second, celui du mensonge tout en restant une et la même. Toute éthique n'est possible que selon les lois de la logique, et toute logique est en même temps loi éthique. Il n'y a pas que la vertu qui soit pour l'être humain une obligation et un devoir, mais également l'intelligence des choses, et l'homme n'est pas appelé seulement à la sainteté mais encore à la sagesse : ce n'est que la réunion de ces deux états qui détermine la perfection de l'homme.

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.) éditions l'âge d'homme, 2012. p.140

[ principe ] [ individu ] [ impératif ] [ responsabilité ] [ destinée ] [ totalité ] [ puissance intérieure ]

 

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christianisme

"Au commencement était le Verbe", je suis bien d’accord. Mais avant le commencement, où est-ce qu’il était ? C’est cela qui est vraiment impénétrable. […]

Dans l’Ecriture juive, l’Ecriture sainte, on voit très bien à quoi sert que le Verbe ait été non pas au commencement, mais avant le commencement. C’est que, comme il était avant le commencement, Dieu se croit en droit de faire toutes sortes de petites semonces aux personnes à qui il a fait un petit cadeau, du genre "petit-petit-petit", comme on donne aux poulets. Il a appris à Adam à nommer les choses. Il ne lui a pas donné le Verbe, parce que ce serait une trop grosse affaire, il lui a appris à nommer. Ce n’est pas grand-chose que de nommer, c’est tout à fait à la mesure humaine. Les êtres humains ne demandent que ça, que les lumières soient tempérées. La lumière en soi, c’est absolument insupportable. […]

Je suis pour saint Jean et son "Au commencement était le Verbe", mais c’est un commentaire énigmatique. Cela veut dire ceci : pour cet être charnel, ce personnage répugnant qu’est un homme moyen, le drame ne commence que quand le Verbe est dans le coup, quand il s’incarne, comme dit la religion, la vraie*. C’est quand le Verbe s’incarne que ça commence à aller vachement mal. Il n’est plus du tout heureux, il ne ressemble plus du tout à un petit chien qui remue la queue, ni non plus à un brave singe qui se masturbe. Il ne ressemble plus à rien du tout. Il est ravagé par le Verbe.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 89-90, * c'est-à-dire, pour Lacan, la religion romaine, ainsi qu'il s'en explique dans cette citaiton

[ angoisse ] [ subversion intérieure du discours ] [ réel ] [ pouvoir sémantique ] [ puissance de l'imaginaire linguistique ] [ désordonnée mémétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson