femmes-par-femmes
Avant de revenir à notre histoire, je vous laisse les mots immortels de Jane Sharp, une Anglaise du XVIIème siècle, sage-femme de son état, qui a écrit du clitoris : "Il se dresse et retombe comme le ferait un yard, emplit les femmes de désir et leur rend la copulation délicieuse."
Auteur:
Hustvedt Siri
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: poétesse, essayiste et romancière
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Un été sans les hommes
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plaisir
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sexuelles
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libido
La cocasserie sinistre de la situation était due surtout au fait que nous étions comme un couple d’amants déçus dans leurs espoirs et repoussés par un autre couple d’amants ; notre embrasement, notre exaltation suprême nous n’avions pas de quoi les assouvir et ils circulaient maintenant entre nous, de l’un à l’autre… il ne nous restait rien ni personne hors nous-mêmes, et, en dépit de notre répugnance, il nous fallait bien être ensemble dans cette sensualité que nous avions déchaînée et qui nous transportait.
Auteur:
Gombrowicz Witold
Années: 1904 - 1969
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Pologne
Info:
La Pornographie
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plaisir sexuel
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routine
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volupté
Elle m’enfouissait dans son lit, me recouvrait des draps, se collait à moi, me recouvrait, sa bouche dévorait mon visage et se rivait à ma bouche, mais pas longtemps, elle était victorieuse et, bientôt harassée par son propre désir, elle implorait "caresse-moi". Alors nos mains rivalisaient de hâte, et bientôt nous nous pâmions l’une près de l’autre, l’une dans l’autre souvent, tant l’illusion d’une possession totale était absolue.
Elle m’embrassait aussi très bien, un baiser presque immobile où je sentais sa langue douce et tiède qui se faisait exprès très lente pour mieux me remplir. J’implorais plus de précipitation, mais elle, sûre d’elle, ne m’exauçait pas, suspendait même par instants son baiser, me laissait haletante et le sexe en folie jusque, n’en pouvant plus et m’écrasant contre elle, je lui jouissais dans la bouche merveilleusement. Dès que j’avais joui, elle me laissait. Souvent, j’aurais aimé qu’elle me touche encore. Cette abstention délicieuse me laissait insatiable, j’ouvrais les jambes et les refermais contre son genou, alors sa main me reprenait par derrière, me touchait, sentait combien j’étais mouillée et, contre elle, me faisait jouir encore. ()
Auteur:
Havet Mireille
Années: 1898 - 1932
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: poétesse
Continent – Pays: Europe - France - Suisse
Info:
Journal 2, 28.03.23, p. 407. Claire Paulhan éditeur. Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre
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lesbiennes
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plaisir sexuel
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