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dépassement

Or, au cinéma, il faut que l'intention disparaisse ; c'est ce que dit Braque d'ailleurs à propos de la peinture : le tableau est terminé lorsque l'idée a disparu.

Auteur: Labarthe André Sylvain

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°308, fév.1980 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 529

[ septième art ] [ beaux-arts ] [ référence picturale ] [ création-effaçage . ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

langage

Un idéogramme ne produit pas sur le cerveau japonais une impression similaire à celle créée dans le cerveau occidental par une lettre ou une combinaison de lettres - symboles mornes, inanimés de sons vocaux. Pour le cerveau japonais, un idéogramme est un tableau animé, qui vit, parle et gesticule. Et une rue japonaise est toute peuplée de caractères vivants de ce genre - figures qui crient aux yeux, mots qui sourient ou grimacent comme des visages.

Auteur: Hearn Lafcadio

Info: Ma première journée en Orient, p 17

[ traduction ] [ écriture ] [ asie-occident ] [ spécificité picturale ] [ reconnaissance des formes ]

 

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contemplation

Elle abordait le monde en peintre, c'est-à-dire avec les yeux, et non avec des concepts et des jugements. Et comme le monde est d'abord exposé sans défense aux regards humains, elle s'aventurait sans aucune gêne sur le domaine. Mais pas plus qu'on ne saurait dire d'une abeille qu'elle pénètre sans gêne dans un jardin étranger, on ne pouvait pas non plus reprocher à mademoiselle Tamara sa liberté. Comme l'abeille, elle s'efforçait avec sérieux de récolter le miel du monde, bien que le résultat soit dans sa tête tout autre que dans celle de la plupart des gens.

Auteur: Wiechert Ernst

Info: Roman d'un berger

[ picturale ] [ singulière ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrire

Un écrivain ne doit pas et ne peut pas parler uniquement de lui. Cela n'a rien à voir avec l'idée romantique ou patriotique du "porte-parole du peuple". C'est l'essence même de l'écriture. Certains écrivains peuvent croire qu'ils sont leur unique sujet : s'ils ont un quelconque talent, c'est en fait l'histoire de leur temps et de leurs contemporains qu'ils racontent, sous forme d'autoportrait. Car tout autoportrait a un second plan, avec des petits personnages qui peinent ou qui gambadent, comme les représentaient les maîtres hollandais. Si un écrivain n'arrive à produire rien de plus qu'une image de lui-même sur fond noir, ce n'est qu'un misérable écrivaillon qui n'est jamais sorti de la puberté, quel que soit le nombre de scènes de baise qu'il met dans son roman.

Auteur: Skvorecký Josef

Info: Le camarade joueur de jazz

[ distanciation ] [ personnages périphériques ] [ analogie picturale ] [ recette ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

visualisation

Tels sont les avantages les diagrammes présentent par rapport aux descriptions verbales pour favoriser la compréhension des systèmes.

Premièrement, en fournissant un diagramme, des quantités massives d'informations peuvent être présentées plus efficacement. Un diagramme peut réduire la complexité informationnelle à sa plus simple expression - en ce sens, il peut aboutir à une description sommaire et minimaliste d'un système. Deuxièmement, un diagramme peut nous aider à percevoir voir des modèles dans un flux d'informations et de données qui peuvent sembler désordonnés autrement. Par exemple, un diagramme peut nous aider à voir les mécanismes de cause à effet ou illustrer le processus (séquence et flux) dans un système complexe. Troisièmement, un diagramme peut aboutir à une description moins ambiguë qu'une description verbale parce qu'il oblige à trouver une description plus structurée.

Auteur: Nakatsu Robbie T.

Info:

[ représentation graphique ] [ réflexion ] [ pensée picturale ] [ schématisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Mon goût cinématographique n'est pas d'origine cinématographique, mais pictural. Les images, les champs visuels que j'ai dans la tête, ce sont les fresques de Masacio, de Giotto - les peintres que j'aime le plus, avec certains maniéristes (comme, par exemple, Pontormo). Je n'arrive pas à concevoir des images, des paysages, des compositions de figures, en dehors de ma passion fondamentale pour cette peinture du Trecento, qui place l'homme au centre de toute perspective. Quand mes images, donc, sont en mouvement, elles sont en mouvement un peu comme si l'objectif se déplaçait devant un tableau : je conçois toujours le fond comme le fond d'un tableau, comme un décor, c'est pour cela que je l'attaque toujours de front. Et les figures se déplacent sur cette toile de fond de façon toujours symétrique, à chaque fois que c'est possible : gros plan contre gros plan, panoramique-aller contre panoramique-retour, rythmes réguliers (ternaires, si possibles) des plans, etc. Il n'y a presque jamais de montage gros plans/plans généraux.

 

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Texte écrit lors du tournage de "Mamma Roma" (1962), et cité dans les Cahiers du cinéma, hors-série n°9, 1981 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 191

[ art italien ] [ forme picturale ] [ structure filmique ] [ influences ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

rapport à la nature

Le premier [tableau], œuvre de Grant Wood, s’intitule "Young Corn" ("Jeune maïs"). Les paysages d’une Amérique rurale – avant l’explosion de la mécanisation et la constitution d’immenses exploitations – que Wood, natif et habitant de l’Iowa, a souvent pris pour matière de ses œuvres, n’ont rien de sauvage. On est très loin du wild. Au premier plan de Young Corn, l’espacement régulier des plants de maïs sur le champ labouré témoigne de l’emprise humaine sur la terre. Plus loin la route, les haies, les clôtures, les personnages qui prennent soin des plantes… En même temps, les courbes féminines du terrain sont là pour rappeler qu’avant de domestiquer la nature, nous en sommes issus, et que c’est elle qui nous nourrit. Ici, l’action humaine est moins arrachement à la nature que collaboration avec elle. Très différent est le paysage peint par Charles Sheeler dans American Landscape ("Paysage américain"). Là, plus question de collaboration : toute trace de l’existence de la nature avant l’intervention de l’homme est vouée à disparaître.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Leurre et malheur du transhumanisme", page 22

[ comparaison picturale ] [ humain-nature ] [ asservissement ] [ humilité ] [ agriculture ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

langage commun

Les lettres ont d'abord été des images. Les deux premières lettres de notre alphabet, qui lui donnent son nom, étaient à l'origine,  respectivement, une tête de taureau, et une maison.

A toutes les époques, s'exprime le souci, derrière les signes abstraits de notre alphabet, de retrouver une dimension figurative. Peintres, calligraphes, graphistes ou publicitaires, illustrateurs de livres pour enfants, écrivains et poètes, réintroduisent dans la lettre les images perdues.

Rappel de l'origine figurative de notre alphabet à travers l'histoire de l'aleph au travers de trois phases dans l'évolution qui mène de l'image à la lettre, du dessin à l'alphabet.

Dans un premier temps, le dessin représente le plus fidèlement possible un objet réel. Ce type d'écriture suppose qu'il existe autant de signes que d'objets.

Pour éviter la multiplicité des signes, on inventa certains procédés. Le premier consiste à permettre au dessin non seulement de signifier l'objet dessiné mais aussi certaines réalités rattachées au même objet : aussi, en Mésopotamie, pays entouré de montagnes, le signe  signifie montagne mais aussi frontière et, au-delà de la frontière, l'étranger. On passe ainsi du pictogramme à l'idéogramme.

A l'étape suivante, le son du signe initial est préservé mais il ne renvoie plus à l'image ou à l'objet mais seulement au son prononcé. Le signe devient phonogramme et s'associe à d'autres signes-sons comme dans les rébus pour former des mots.

La dernière étape consiste à garder le signe en ne le référant plus ni à l'image, ni au son de l'objet désigné, juste au début du son. Par le principe de l'acrophonie* naît alors l'alphabet.

C'est ainsi que le signe aleph permettant de désigner le bœuf ne signifie plus que le son "a".

Au commencement était donc le bœuf ou le taureau. Le bœuf avait une grande importance dans une civilisation rurale : force motrice, symbole d'énergie.

Chez les Egyptiens, le hiéroglyphe du taureau est un "déterminatif " permettant de préciser que le signe précédent désigne du bétail. Le taureau est alors dessiné sur pieds.

Chez les Phéniciens, le aleph ne représente plus qu'une image stylisée de la tête du taureau avec quelques variantes : parallèlement, au moment où l'image se réduit, elle se met à représenter au-delà du taureau, tout ce qu'il symbolise : force, énergie, vigueur. 

La phase suivante aboutit à la disparition de l'image figurative. La tête devient un simple trait sur lequel reposent les cornes : 

Ensuite le signe tourne à 90°, les cornes traversant la tête. 

Enfin, après un nouveau pivotement à 90 degrés la forme est complètement retournée et donne le alpha grec, d'où provient le "A" de notre alphabet : 

Auteur: Internet

Info: https://musicienintervenant.pagesperso-orange.fr/Templates/musiquepeintureletrsign.htm. *n.f. Énonciation d'une lettre de l'alphabet à l'aide d'un mot dont la lettre initiale représente cette lettre (ex. A comme Anatole).

[ émergence ] [ analogies ] [ caractères ] [ logotypes ] [ communication picturale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel