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développement personnel

[...] on constate que les méthodes du management parviennent à se loger au cœur de l’être pour en faire un sujet gouvernable, prédictible, calculable, classifiable, réflexif et responsable. C’est pourquoi le "management de soi" peut aussi bien être défendu par des responsables des ressources humaines soucieux du bon fonctionnement des entreprises que par des "coachs de vie" soucieux d’optimiser les qualités de leurs clients en mal d’épanouissement. Avec ce dispositif, la société n’a plus besoin de s’appuyer sur toute une série d’institutions répressives (écoles, asiles, prisons, etc.) pour domestiquer les sujets et les intégrer au parc humain – comme le croyait encore Michel Foucault. Au contraire, il lui suffit de mettre en avant la liberté individuelle pour que chaque sujet se transforme en un "moi-projet", isolé et interchangeable avec tous les autres, qui réussit l’exploit de se gouverner et de se contrôler lui-même en fonction de paramètres intériorisés. "La liberté de pouvoir-faire, écrit Byung-Chul Han, engendre même davantage de contraintes que le devoir-faire disciplinaire avec ses commandements et ses interdictions". En définitive, cette forme raffinée d’exploitation de soi par soi, entre un "ego manageant" et un "ego managé", constitue un modèle parfait de servitude volontaire.

Auteur: Internet

Info: https://idiocratie2012.blogspot.com/2019/05/management-de-soi-la-servitude.html?

[ conformisation ] [ égoïsme participatif ] [ fabrication du consentement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

co-responsabilité

Chaque spectateur assis dans la salle de cinéma est un individu différent des autres, il a une âme, une pensée et une personnalité qui lui sont propres. Si un film avait le pouvoir de rendre tous les spectateurs identiques, le réalisateur serait un criminel. Tous les films devraient rester ouverts et poser des questions, laissant à chaque spectateur la liberté de se former sa propre vision. Agir sans se soucier de cette liberté revient à endoctriner le public. Je me souviens d'un après-midi où, à l'issue d'une projection de l'un de mes films, le public m'a applaudi - et je l'ai moi aussi applaudi. Ce n'est pas le metteur en scène qui fait le film tout seul et qui, ensuite, le propose aux 2500 personnes qui viendront le voir. Les spectateurs ont vu mon film, ils se sont fait leur propre opinion sur l'objet que je leur offrais ; ils l'ont aimé. Donc, nous l'avons enfanté ensemble. L'autre mentalité n'appartient qu'aux prophètes - qui se considèrent supérieurs aux autres - et aux politiciens - qui croient détenir des solutions à tous les problèmes du peuple. Le metteur en scène et le spectateur doivent être placés sur un pied d'égalité. Aucun des deux n'est supérieur à l'autre. 

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: Entretien publié dans "Positif", n.408, février 1995 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 867

[ beaux-arts ] [ singularités ] [ art participatif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

charité

Assurément, c’est l’amour qui est aimé ; c’est lui qui, par la surabondance et la nature de sa bonté, remplit d’une grâce identique, mais avec une mesure inégale, ceux qui aiment et qui aiment ensemble, ceux qui jouissent et qui jouissent ensemble. Plus cet amour s’infuse abondamment dans les sens de ceux qui aiment, plus il les rend capables de le posséder, les rassasiant mais sans dégoût. A l’égard de cette satiété, le désir ne diminue pas, mais augmente, et toute douleur due à l’anxiété est écartée. En effet, c’est l’amour qui est aimé, comme il vient d’être dit, qui, par le torrent de ses délices, chasse de celui qui l’aime toute misère : le dégoût quand il est rassasié, l’inquiétude quand il désire, ou la jalousie quand il est fervent ; l’amour les illumine de clarté en clarté, comme le dit l’Apôtre, de telle sorte que, dans la lumière, ils voient la lumière et que, dans l’amour, ils engendrent l’amour. En effet, ici est la source de vie qui coule toujours et ne déborde jamais. Telle est la gloire, telles sont les richesses dans la maison du bienheureux qui vous aime, parce que celui qui désire trouve là ce qu’il désire, et celui qui aime obtient ce qu’il aime. C’est pourquoi, et celui qui désire aime toujours à désirer, et celui qui aime désire toujours aimer ; ainsi, Seigneur, vous comblez de ce qu’il désire et aime celui qui désire et aime, de telle sorte que l’inquiétude n’accable pas celui qui désire et que le dégoût ne survienne à celui qui est dans l’abondance. Je vous le demande, Seigneur, n’est-ce pas là cette voie éternelle, au sujet de laquelle le Psaume chante : Et voyez si le chemin de l’iniquité se trouve en moi, et conduisez-moi dans la voie éternelle. Ce sentiment, c’est la perfection.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 45

[ terrestre-céleste ] [ grâce ] [ élévation spirituelle ] [ participatif ] [ plénitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson