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homme-animal
Un jour j'ai traversé cette ville en ruines,
J'ai remarqué un oiseau tout seul sur une branche et lui ai demandé
"Que sais-tu de ce désert ?"
Il a répondu : "Je puis le résumer en deux mots :
Hélas, hélas !"
Auteur:
Khushwant Singh
Années: 1915 - 2014
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Asie - Inde
Info:
Delhi
[
parabole
]
Logos
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme ; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.
Auteur:
La Bible
Années: -0800 - av. J.-C. - 100
Epoque – Courant religieux: Empire romain
Sexe: R
Profession et précisions: livre religieux, recueil chrétien
Continent – Pays: Proche&moyen Orient - Europe
Info:
La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 15, 17-20
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intériorité-extériorité
]
[
pureté
]
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parabole
]
[
christianisme
]
écologie
L’allégorie du colibri, souvent attribuée à une légende amérindienne, fut largement popularisée par Pierre Rabhi. Cette allégorie illustre l’idée que chaque petit geste compte quand il s’agit de faire face à une grande crise, comme le changement climatique ou la dégradation de l’environnement.
Dans cette histoire, un incendie de forêt se déclenche et tous les animaux fuient, sauf un colibri qui fait des allers-retours entre une source d’eau et l’incendie, en essayant d’éteindre le feu goutte par goutte. Un autre animal lui demande pourquoi il fait cela, arguant que son effort est futile. Le colibri répond qu’il fait sa part.
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
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parabole
]
[
apologue
]
modèle de vertu
Sœur Alouette a un capuchon comme les religieux et c’est un oiseau humble, qui va volontiers de par les chemins pour trouver quelques grains de blé. Et même si elle en trouve parmi le crottin des animaux, elle les retire et les mange. Tout en volant, elle loue le Seigneur, comme les bons religieux qui méprisent les choses terrestres et dont la vie est toujours dans le ciel. En outre son vêtement – c’est-à-dire son plumage – est couleur de terre ; elle donne ainsi un exemple aux religieux, qui doivent avoir des vêtements non pas colorés et délicats, mais pour ainsi dire termes comme la terre.
Auteur:
Saint François d'Assise
Années: 1182 - 1226
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: fondateur de l'ordre des Frères mineurs
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Compilation d’Assise, 14
[
parabole
]
[
anthropomorphisme
]
dangereux cadeaux
Il était une fois un pauvre homme qui se promenait sans chaussures. Ses pieds étaient couverts de cals. Un jour, un riche prit en pitié le pauvre et lui acheta une paire de Nike. Le pauvre lui fut extrêmement reconnaissant et porta en permanence les chaussures. Un an plus tard, les chaussures tombèrent en lambeaux. Alors le pauvre dut se remettre à aller et venir pieds nus, sauf que maintenant tous ses cals avaient disparu. Il eut bientôt les pieds tout écorchés, ça s'infecta, le type tomba malade et finalement on dut lui couper les jambes et il mourut.
J'appelle cette histoire "L'Amour, la Mort & Nike".
Auteur:
Danielewski Mark Z.
Années: 1966 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
La Maison des feuilles, 2ᵉ Jour : 16h01, Dans la tente
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affaiblissement
]
[
parabole
]
simplicité
En ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant, comme celui-ci, me reçoit moi-même. Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulins, et qu’on le jetât au fond de la mer.
Auteur:
La Bible
Années: -0800 - av. J.-C. - 100
Epoque – Courant religieux: Empire romain
Sexe: R
Profession et précisions: livre religieux, recueil chrétien
Continent – Pays: Proche&moyen Orient - Europe
Info:
La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 18, 1-6
[
parabole
]
mère-fils
Je pense, donc je suis, dit un homme, rapidement frappé par sa mère en retour, qui lui rétorque : "J'ai frappé mon fils sur la tête donc je suis".
Non non, t'as tout faux, s'exclame l'homme.
Alors elle le frappe à nouveau la tête en criant : "Donc, je suis".
Tu n'es pas, pas comme ça ; tu es censée penser, pas frapper, cria l'homme.
...Je pense, donc je suis, dit l'homme.
Je frappe, donc nous sommes tous les deux, celui qui frappe et celui qui est frappé, lui dit sa mère.
Mais à ce stade, l'homme s'est évanoui ; inconscient, il ne peut penser.
Mais sa mère le peut. Elle se dit alors : "J'existe, et mon fils inconscient aussi, même s'il ne le sait pas..."
Auteur:
Edson Russel
Années: 1935 - 2014
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: poète américain, romancier, écrivain et illustrateur
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
parabole
]
conte
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et même d'un être plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus :
De la société tu vois ici l'emblème ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
Auteur:
Florian Jean-Pierre Claris de
Années: 1755 - 1794
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enfant et le miroir.
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poème
]
[
parabole
]
[
éducation
]
purification
Sois heureux d'être encore petit, tu observes toutes choses vivantes avec un coeur nouveau ; apprends maintenant comment elles se transforment : c'est cela que tu dois faire. Sais -tu pourquoi ton père humidifie le lin étendu dans la fosse ?
- Il ne me l'a pas dit .Sans doute est-ce pour le nettoyer ?
- Ne sais-tu pas que pour le rendre pur il faut que pourrisse tout ce qui peut pourrir ? Que pour faire un fil durable on doit d'abord détruire ce qui pourrait ensuite se corrompre .Certes, il faut sauver les fibres au bon moment ; ensuite on charge le soleil de brûler ce qui est impur .
- Alors , il devient blanc ?
- Pas encore ; on le broie, on l'étire en longs fils, on mouille encore ces fils pour les pourrir légèrement. Ainsi tout ce qu'ils ont de corruptible est épuisé ; c'est le lin purifié dont on fait les beaux tissus blancs.
- Comment peut-il devenir aussi joli après avoir été gâté ?
- Rien n'a été gâté de ce qui est pur en lui ; rien ne peut être rénové sans avoir subi l'épreuve de la destruction du corruptible.
- C'est une chose difficile à comprendre pour moi.
- ô Pois Chiche, ce l'est plus encore pour un homme au savoir arrogant. Le lin aura plusieurs fois fleuri avant que mes paroles aient mûri dans ton coeur ; mais à chaque saison son mystère et sa leçon !
Auteur:
Lubicz Isha Schwaller de Jeanne Germain
Années: 1885 - 1963
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: égyptologue et mathématicienne
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Her-Bak "Pois Chiche". Visage vivant de l'ancienne Egypte
[
textile
]
[
parabole
]
apprentissage
Une de mes voisines, au village,
Aime raconter qu'un matin de printemps,
Quand elle était jeune fille à la ferme,
Elle se conduisit comme une enfant.
Un jour elle demanda à son père
De lui donner un bout de jardin
Pour qu'elle sème, cultive et récolte elle-même,
Et elle l'obtint.
Prospectant alentour, il se souvint
D'une parcelle à l'abandon,
Entourée par le mur d'un ancien atelier,
Et il dit : "Bon."
Puis il dit : "Voilà qui devrait te faire,
Pour toi toute seule, une belle ferme,
Et te donnera l'occasion de rendre
Tes bras un peu plus fermes."
Il n'y avait pas assez de terrain
Pour passer la charrue, dit son père.
Aussi dut-elle tout faire à la main,
Mais elle ne s'en souciait guère.
Elle portait le fumier dans une brouette,
Le long d'une petite route,
Mais toujours elle partait, laissant
Ce chargement qui dégoûte,
Et se cachait de quiconque passait.
Puis elle demanda des semis.
Elle dit qu'elle pense qu'elle a planté
De chaque espèce, sauf l'ortie.
Un rang pour les pommes de terre,
Un pour les radis, les salades, les fraisiers,
Les tomates, les haricots, les citrouilles, le maïs,
Et même les arbres fruitiers.
Et, oui, elle a longtemps suspecté
Avoir aussi planté le pommier à cidre
Qu'on voit actuellement -
En tous cas, c'est possible.
Sa récolte fut un miscellanée,
Quand arriva la fin :
Un petit peu de tout,
Et beaucoup de rien.
Alors, quand elle voit, au village,
Comment vont les affaires,
Quand tout semble aller pour le mieux,
Elle dit : "Comme quand j'étais fermière,
Je sais bien !"
Oh, jamais pour donner un conseil -
Et elle ne commet jamais l'erreur, aux mêmes personnes,
De dire deux fois pareil.
Auteur:
Frost Robert
Années: 1874 - 1963
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète pastoral
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Ma traduction (assez libre) du poème "A girl's garden", in "The collected poems", éd. Vintage, p. 110-111
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projet
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jardinage
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leçon
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poème
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parabole
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