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réminiscence

L'odorat, le mystérieux aide-mémoire, venait de faire revivre en lui tout un monde.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Misérables

[ olfaction ] [ odeurs ]

 

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rapports humains

Ta maison sent le chien, dit quelqu'un qui vient vous rendre visite. Je réponds que je vais m'en occuper. Ce que je fais en n'invitant plus jamais cette personne à venir chez moi.

Auteur: Nunez Sigrid

Info: L'ami

[ odeurs ] [ animal domestique ] [ solution ]

 

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cognition

L'odorat est le plus négligé de nos sens, alors qu'il nous offre l'accès le plus immédiat et le plus profond au monde extérieur, à nos souvenirs et à nos émotions. De plus, il exalte tous les autres sens.


Auteur: Haskell David George

Info: Le parfum des arbres

[ odeurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fientes

En 1856, Sponi dresse la liste de tous les projets formulés depuis 1762 ; il n'en compte pas moins de cinquante-sept. Durant près d'un siècle, les plus grands savants réfléchissent, expérimentent ; on peut dire, sans exagérer qu'il n'est pas un chimiste éminent qui ne se soit essayé à la désodorisation des excréments.

Auteur: Corbin Alain

Info: Le miasme et la jonquille

[ odeurs ] [ merde ]

 

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essences

La boutique exhalait des parfums exotiques, des milliers d'herbes embaumaient : menthe sèche, anis, clous de girofle, gingembre... la liste est longue. Depuis que je suis petite, j'ai toujours trouvé que c'était un lieu merveilleux avec ses innombrables flacons aux couleurs étincelantes, ses bocaux de toutes formes et de toutes tailles, ses jarres de pierre hermétiquement fermées, ses herbes sèches suspendues au plafond, ses paniers et ses boites en bois de santal empilées sur le comptoir. Tout est étiqueté, le contenu noté en latin d'une écriture en pattes de mouche. Notre apothicaire a l'air aussi vieux que certains de ses ingrédients... 

Auteur: Oldfield Pamela

Info: L'année de la grande peste, p. 54

[ variétés ] [ odeurs ]

 

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ville

Deux lieux m'attirent quand je suis en voyage et c'est à eux, où que j'arrive, que je fais mes premières visites. L'église, si je suis en pays chrétien, et le marché. L'église, car j'y sais retrouver partout la même odeur de pierre froide, de cire, de myrrhe et d'encens. Elle est en quelque sorte ma maison portative, mon chez-moi permanent dans son imagerie connue, son calme et sa réserve. Le marché, car j'y sens l'âme d'une terre et la peau des hommes, le fruit de leur travail dans un étourdissant mélange d'odeurs effroyables et délicieuses, de graisse crue ou grillée, de citronnelle, de coriandre coupée grossièrement aux ciseaux, de fientes d'oiseaux captifs, de viandes fades fraîchement tuées, de jasmin, de peaux tannées, de soufre, de cannelle, de pétales de roses et de boyaux, d'amandes fraîches ou grillées, de camphre, d'éther et de miel, de saucisses et de menthe, de lilas, d'huile, de soupes, de beignets, de morue et de poulpes, d'algues séchées et de grains.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ périple ] [ odeurs ]

 

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relents

A l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'urine, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur de leurs bains corrosifs, et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs bouches puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignons, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes, puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, les églises puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son maître artisan, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi lui-même puait, il puait comme un fauve, et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ odeurs ] [ pestilence ]

 

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biochimie

Si l'on veut rendre compte de la constitution atomique des composés aromatiques, on est amené à expliquer les faits suivants :

1) Tous les composés aromatiques, même les plus simples, sont relativement plus riches en carbone que les composés correspondants de la classe des corps gras.

2) Parmi les composés aromatiques, comme parmi les corps gras, il existe un grand nombre de substances homologues.

3) Les composés aromatiques les plus simples contiennent au moins six atomes de carbone.

4) Tous les dérivés des substances aromatiques présentent un certain air de famille ; ils appartiennent tous au groupe des "composés aromatiques". Dans les cas où les réactions sont plus vigoureuses, une partie du carbone est souvent éliminée, mais le produit principal contient au moins six atomes de carbone. Ces faits justifient la supposition que tous les composés aromatiques contiennent un groupe commun, ou, pourrions-nous dire, un noyau commun constitué de six atomes de carbone. À l'intérieur de ce noyau se produit une combinaison plus intime des atomes de carbone ; ils sont plus compacts et c'est la raison pour laquelle les corps aromatiques sont relativement riches en carbone. D'autres atomes de carbone peuvent s'associer à ce noyau de la même manière et selon la même loi que dans le cas du groupe des corps gras, et c'est ainsi que s'explique l'existence de composés homologues.

Auteur: Kekulé ​​​​​​​Friedrich August

Info:

[ odeurs ] [ parfums ]

 

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