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physionomie

Richard Anning me dévisageait, son nez pointu mais bien dessiné me clouant sur place telle une fléchette. Je n'aime pas les gens qui en imposent par leur nez : ils attirent tout au centre de leur visage, et je me sens prise au piège par ce pouvoir d'attraction.

Auteur: Chevalier Tracy

Info: Prodigieuses créatures

[ museau ]

 

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nez

Celui qui est agité ne regarde pas. Apprenez à observer sans vous ennuyer. Notre corps change d'état chaque une heure trente environ. Nous pouvons observer ce phénomène dans la manière dont nos narines fonctionnent.
En bouchant alternativement vos narines, vous pourrez constater qu'il y en a toujours une qui fonctionne mieux que l'autre. Si c'est la gauche, vous êtes en réception, l'état le plus favorable pour écouter. Si c'est la narine droite, vous êtes en émission, l'état le plus favorable pour agir. Se boucher volontairement une narine ne sert à rien. Ce n'est que la manifestation d'un cycle interne. Ce n'est qu'une indication.

Auteur: Burensteinas Patrick

Info: Le Mont Saint-Michel - Le voyage intérieur

[ museau ] [ occultisme ]

 

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variations

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !

On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

En variant le ton, – par exemple, tenez :

Agressif : " Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,

Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! "

Amical : " Mais il doit tremper dans votre tasse

Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! "

Descriptif : " C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !

Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! "

Curieux : " De quoi sert cette oblongue capsule ?

D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? "

Gracieux : " Aimez-vous à ce point les oiseaux

Que paternellement vous vous préoccupâtes

De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? "

Truculent : " Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,

La vapeur du tabac vous sort-elle du nez

Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? "

Prévenant : " Gardez-vous, votre tête entraînée

Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! "

Tendre : " Faites-lui faire un petit parasol

De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! "

Pédant : " L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane

Appelle Hippocampéléphantocamélos

Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! "

Cavalier : " Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?

Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! "

Emphatique : " Aucun vent ne peut, nez magistral,

T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! "

Dramatique : " C’est la Mer Rouge quand il saigne ! "

Admiratif : " Pour un parfumeur, quelle enseigne ! "

Lyrique : " Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? "

Naïf : " Ce monument, quand le visite-t-on ? "

Respectueux : " Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,

C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! "

Campagnard : " Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !

C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! "

Militaire : " Pointez contre cavalerie ! "

Pratique : " Voulez-vous le mettre en loterie ?

Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! "

Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :

" Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître

A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! "

– Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit

Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit

Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,

Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres

Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !

Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut

Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,

me servir toutes ces folles plaisanteries,

Que vous n’en eussiez pas articulé le quart

De la moitié du commencement d’une, car

Je me les sers moi-même, avec assez de verve,

Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.

Auteur: Rostand Edmond

Info: Cyrano, tirade du nez

[ museaux ] [ pifs ] [ classiques et poncifs ] [ exercices de style ]

 
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Ajouté à la BD par miguel