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combines

Mais les politiques trouvent des arrangements entre eux qui transcendent leurs sentiments personnels...

Auteur: Vidal Gore

Info: Palimpseste

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promoteurs

Les édifices monastiques, les cathédrales se construisent maintenant avec l'usure de l'avarice, avec la ruse du mensonge, avec les tromperies des prédicateurs.

Auteur: Pierre le Chantre Petrus Cantor

Info: In : Saint Bernard : L'art cistercien de Georges Duby

[ immobiliers ] [ églises ] [ magouilles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

législation

La multiplicité des lois, souvent contradictoires, rend la jurisprudence incertaine, impénétrable, arbitraire pour ceux mêmes qui s'en occupent uniquement ; elle fait que les juges les plus intègres sont surpris à tout moment par des praticiens rusés, qui se font une gloire de triompher dans les causes les plus désespérées. En général, les gens de loi sont, chez presque tous les peuples, l'un des plus grands fléaux dont ils soient tourmentés.

Auteur: Holbach Paul-Henri Thiry d'

Info: La Morale universelle, II, Amsterdam M.-M. Rey 1776 <IV vi p.183>

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impositions

Quand un commentateur ne parvient pas à élucider convenablement les bases juridiques ou la portée d'une décision du Conseil d'État en matière fiscale, il croit trouver la clé en invoquant l'autonomie du droit fiscal. Cette autonomie du droit fiscal ne constitue-t-elle pas par ailleurs un alibi à une certaine ignorance réciproque des fiscalistes et des juristes ? Pour certains juristes, le droit fiscal - de par son autonomie - constitue un monde impénétrable qu'il serait vain de confronter avec les concepts juridiques qui par nature lui sont étrangers. D'aucuns sont d'ailleurs tentés de penser que la fiscalité relève plus de la "cuisine" que du droit.

Auteur: Lasry Claude

Info: Le Conseil d'Etat, juge de l'impôt, Etudes et documents du Conseil d'Etat, France, 1955

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chantiers

- LES GARS !! L'Inspection du Travail va DÉBARQUER !! FAUT TOUT M'SÉCURISER ! ALLEZ ! DÉPÊCHEZ ! METTEZ DES GARDE-CORPS PARTOUT ! SÉCURISEZ LES ÉCHELLES ET LES BANCHES ! METTEZ DES HARNAIS !
[précipitation générale]
- HOLA ! T'APPUIE PAS LÀ-DESSUS ! C'EST PAS SOLIDE !
- Bah quoi ? C'est pas un garde-corps de sécurité ?
- C'est un "trompe-inspecteur" ! C'est des garde-corps qu'on met juste pour les inspecteurs, pour "faire" sécurisé... Mais en vérité, c'est pas solide. Nous on le sait et on fait attention, on sait où faut marcher.
[...]
- S'il y a des inspecteurs qui passent, ils [les chefs] donnent tout ce qu'il faut. Les lunettes, le masque... Mais les autres jours, on n'a rien ! On a seulement la brouette et la pelle ! C'est tout !

Auteur: Nicolas Jounin

Info: Chantier interdit au public, pp 39-40

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Internet

Avec Internet vint l'usage des "like".

Au-delà d'une lecture devenue plus rapide et superficielle, qui a fait perdre de la continuité dans les raisonnements et les développement, on sait maintenant que les objets les plus "likés" (phrases, photos, articles ou films) le sont pour plusieurs raisons. Certaines énervantes, d'autres amusantes, à l'instar des anciens films de cul en vidéo (ou VHS) où les scènes les plus chaudes montraient une forte usure de la bande (d'où altération de l'image, au grand dam de l'utilisateur monomane)...

Statistiques souvent déprimantes puisque très proches du panurgisme d'un audimat aux pulsions naïves et formatées par le consumérisme de masse et à sa perméabilité aux modes grégaires, rassurantes et convenues... "Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ?" Cette phrase de Guillaume Musso étant par exemple la citation préférée sur babelio "depuis la nuit des temps". Il y a un autre mécanisme, moins décelable mais très en vogue ; la contre-affaire... Je "like" tes interventions et tu "like" les miennes, OK ?... D'où le développement de petits cénacles - forts sympathiques par ailleurs - qui en se soutenant font parfois monter en neige des choses insignifiantes.

Il y a aussi les petits malins qui vous vendent des "like" ou des "clicks", afin de faire monter l'audience de votre site ou de vos interventions, action mue en général plus par simple gloriole que par souci mercantile.

L'effet temporel peut aussi jouer un rôle important. Exemple : après les attentats de Paris en octobre 2015 les surfeurs plébiscitèrent les citations condamnant violence, fanatisme et religion.

On pourrait aussi parler des stratégies de guérilla marketing et autres recettes pour "faire le buzz" sur le web. Inutile. Sur le Web comme dans la vie réelle, on retrouve principalement un monde d'apparences et d'effets miroirs.

Auteur: Mg

Info: 13 juin 2015

[ magouilles ] [ cooptation ] [ pnl ]

 

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politiciens corrompus

Pacte de corruption Sarkozy-Kadhafi : l'indignité au sommet de l'État

Au cœur d'une affaire d'État entre soupçons de : corruption, compromission, financement illicite de campagne, tentative de blanchiment d'un terroriste et protection d'un criminel recherché par Interpol. Sarkozy prononce une phrase à propos de cette affaire : "Personne n'y comprend rien" alors donnons-lui tort. Dix minutes pour comprendre l'un des plus gros scandales de la Viième République.

En 2011, Médiapart reçoit un courrier mystérieux. Commence alors une enquête journalistique hors norme : le journaliste Fabrice Arfi est mis en contact avec une source anonyme qui lui fournit un disque dur, qui contient des milliers de documents. Des documents variés : notes du Ministère de l'Intérieur, des photos de vacances de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Zyad Takieddine sur un yatch, des bordereaux bancaires, des virements, des rendus de Takieddine. En somme des preuves de compromission et de corruption au sommet de l'État. Remontons le temps pour comprendre l'affaire. En 1989, suite à un attentat terroriste, ayant fait 170 morts, fomenté par le gouvernement libyen visant un avion de ligne français de la compagnie UTA, un procès aura lieu dix ans plus tard. En 1999, des agents libyens sont condamnés par la justice française dont Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens, beau-frère de Mouammar Kadhafi, organisateur de l'attentat. Retenez bien ce nom. Etant absent du procès, un mandat d'arrêt international est délivré contre ce dernier.

En 2005, alors que Nicolas Sarkozy est ministre de l'intérieur et Claude Guéant est son directeur de cabinet, un personnage inconnu fait alors irruption : il s'agit de Zyad Takieddine. Un intermédiaire qui ne travaille pas pour le ministère de l'Intérieur mais qui se voit confier des missions officielles : organisation des déplacements en Libye, rencontres avec des dirigeants libyens, traduction de documents… Pourquoi confier des missions d'une si haute importance à cette personne inconnue de tous ? En septembre 2005, le premier déplacement de Claude Guéant à Tripoli, capitale de la Libye, est organisé par Takieddine, afin de préparer une visite officielle de Nicolas Sarkozy quelques jours plus tard. Dans une note authentifiée, Takieddine stipule que cette visite doit revêtir un caractère secret. Et c'est là que se produit l'inimaginable : Guéant va rencontrer secrètement Abdallah Senoussi, le terroriste libyen faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international. Rappelons que cet homme activement recherché par la justice française a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Guéant se défendra en disant qu'il n'était pas au courant de qui était Senoussi, ou ceci est impossible : le patron des services de renseignements intérieurs (DST), Pierre Bousquet de Florian, a toujours averti les ministres français et Directeurs de cabinet, qu'il ne devait jamais rencontrer Senoussi. Suite à cela, Guéant n'aura jamais signalé avoir rencontré un terroriste et continuera de le fréquenter par la suite.

   Quelques jours plus tard, le 6 octobre 2005, c'est le premier déplacement officiel de Nicolas Sarkozy en Libye pour rencontrer Mouammar Kadhafi sous couvert de « lutte contre le terrorisme ». Mais d'après la justice : c'est en réalité le jour où va débuter « le pacte de corruption » entre Sarkozy et Kadhafi. En échange d'aides financières pour sa campagne, Sarkozy promet des contreparties et des faveurs au dirigeant libyen s'il est élu Président en 2007. Hortefeux rentre dans la danse. Le 21 décembre 2005, Hortefeux alors Ministre déléguée aux collectivités territoriales françaises et grand ami de Nicolas Sarkozy depuis l'adolescence, fait sa première visite à Tripoli. Un déplacement secret où il rencontrera à son tour le terroriste Senoussi en présence de Takieddine. Entre la visite de Guéant et la visite d'Hortefeux, il y a eu la visite de Sarkozy. Ce dernier commettra une erreur en révélant, lors de sa garde à vue, avoir parlé avec Mouammar Kadhafi de la situation judiciaire de Senoussi. Le régime Libyen voulait à tout prix faire sauter le mandat d'arrêt contre le terroriste. Le 24 novembre 2005, Thierry Herzog, avocat et ami de Nicolas Sarkozy s'envole pour Tripoli et va rencontrer les avocats de Senoussi. Cette aide apportée par Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, aurait scellé le début du pacte de corruption : 440000 euros seront versés sur un compte caché, aux Bahamas, de Thierry Gaubert, intime de Sarkozy vivant en Colombie, depuis un compte offshore.

   Rebondissement dans l'affaire ! Des échanges de valises de billets sont révélés par Takieddine : il aurait remis 5 millions d'euros en cash à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy en 2007. Pourquoi ces révélations de la part de Zyad Takieddine ? En 2008, cet agent de corruption se fait remplacer dans son rôle et ses missions par Alexandre Djouhri, un de ses ennemis jurés. Comprenant qu'il a servi de fusible, Takieddine multiplie les révélations et souhaite entraîner dans sa chute les autres instigateurs du pacte de corruption. Les policiers et les juges enquêtant sur cette énième affaire Sarkozy ont établi, au vu du nombre de preuves accablantes, qu'il y avait bien eu des espèces non déclarées dans la campagne présidentielle mais le montant total reste inconnu. 250000 euros en liquide seront découverts à la fin de la campagne et distribués en prime à l'équipe de campagne de Sarkozy. Woerth, le trésorier de la campagne présidentielle, sera inclus sur l'origine de ces fonds en cash. Il affirmera que cet argent était des dons en espèce faits anonymement par des électeurs UMP et envoyés par la poste. Mais pourquoi faire cela alors que les dons sont défiscalisés ? Selon la justice, l'explication de Woerth ne tient pas. De plus l'enquête révèle que Guéant devenu le Directeur de campagne de Sarkozy, avait ouvert, à la BNP, une chambre forte.

   En 2008, Guéant reçoit sur son compte 500 000 euros et achète un appartement tout de suite après. Les enquêteurs considèrent que cet argent vient de la Libye et que l'achat du bien immobilier serait du blanchiment d'argent". Face aux preuves accablantes révélées par la police, les juges et le Parquet National Financier, Sarkozy a préféré se retourner contre ses plus proches collaborateurs et amis de longue date, Guéant et Hortefeux, en prétendant qu'il n'avait pas eu connaissance des rencontres avec le terroriste Senoussi ou encore des échanges des valises de billets. Mais Sarkozy a pourtant-même lui-même lui-même accordé des faveurs au dirigeant libyen. En décembre 2007, il accueillera en grande pompe pendant six jours le dictateur Kadhafi, Paris sera placé sous haute sécurité et une tente sera plantée dans les jardins de l'Élysée. Le tout en continuant d'essayer de faire sauter le mandat d'arrêt de Senoussi pour avoir commandité l'acte terroriste contre la France en 1989. des accords commerciaux comme la vente de matériel d'espionnage de la France à la Libye. Mais quelques années plus tard, cette lune de miel entre l'ex-Président et l'ex-dictateur se termine brutalement.

On fait un bon dans le temps, en 2011, lors du Printemps Arabe, Sarkozy se retourne contre Kadhafi en changeant du tout au tout son discours : c'est un dictateur terroriste et il faut lui faire la guerre. Par la suite, la défense de Sarkozy va reposer sur ce fait : il ne peut y avoir eu un pacte de corruption entre lui et Kadhafi, tout ceci ne serait q'un mensonge fomenté par les dirigeants Libyens en 2011, pour se venger de lui et de son implication dans la guerre en Libye. Mais cette version de Sarkozy ne tient pas. Lors de l'enquête, a été retrouvé un carnet manuscrit qui appartenait au Premier ministre de la Libye, Choukri Ghanem. Dans ces notes manuscrites, datant de 2007, il avait consigné des versements effectués pour la campagne de Sarkozy : 6,5 millions d'euros. Un élément authentifié par les polices française, autrichienne et norvégienne. Mais les notes datant de 2007 mettent à mal la théorie complotiste de Sarkozy qui affirme que depuis 2011, le gouvernement libyen, en guise de vengeance, veut le salir. Choukri Ghanem est retrouvé mort dans le Danube en avril 2012, au lendemain de la révélation de Médiapart sur l'affaire Libyenne. Après sa fuite de la Libye, il s'était réfugié en Autriche.

   En 2011, après la chute de Kadhafi, un document datant de décembre 2006 est découvert en Libye. Une promesse de financement de la campagne de Sarkozy signée de la main de Moussa Koussa, chef des services secrets extérieurs libyens et envoyée au Directeur de cabinet de Kadhafi, Bechir Saleh. Ce document est authentifié dans l'entre-deux tours des présidentielles de 2012. Sarkozy et Hortefeux prétendent que c'est un faux. Ils poursuivront Médiapart en justice pour faux et usage de faux. Après trois ans d'enquête judiciaire Sarkozy et Hortefeux perdent définitivement leurs procès contre Médiapart et ils seront condamnés à leur verser des dommages et intérêts. Pourquoi cette note, au-delà de la promesse de financement, a-elle suscité un vent de panique chez Sarkozy et son entourage ? Car au moment où elle est révélée, le destinataire de cette note, Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet de Kadhafi, est visé par un mandat d'arrêt d'Interpol ! En effet il était en réalité protégé par la France. Le chef des services de renseignement intérieurs français, Bernard Squarcini et l'agent de corruption Alexandre Djouhri, organisateur de l'exfiltration du territoire français de Béchir Saleh vers le Niger puis l'Afrique du Sud. Résumons : un homme recherché par Interpol et témoin capital dans l'affaire du « pacte de corruption » est donc exfiltré du territoire. Les juges d'instruction ont établi dans un rapport que cette exfiltration de Béchir Saleh faisait partie du pacte de corruption. Par la suite, Béchir Saleh s'est dit prêt à faire des révélations à la justice, quelques jours plus tard, il fût la cible d'une tentative d'assassinat en Afrique du Sud. Touché de deux balles, il en rééchappea miraculeusement.

   Un mois après la quatrième mise en examen de Nicolas Sarkozy, celle-ci pour « association de malfaiteurs », Zyad Takieddine revient fréquemment sur ses accusations à la rencontre de l'ex-Président de la République. Interviewé à Beyrouth par des équipes liées au journal Paris Match (du groupe Lagardère où au siège Conseil de Surveillance : Nicolas Sarkozy ! ), Takieddine prétend qu'il n'y a jamais eu de financement libyen de la campagne de 2007 et que les juges lui ont demandé de mentir. La presse reprend cette information pour blanchir Nicolas Sarkozy. Mais l'enquête révèle que Takieddine aurait perçu de l'argent en échange de sa rétractation. 4 millions d'euros lui aurait promis : une promesse écrite. Mimi Marchand serait mêlée de cette subornation de témoin. Sont mis en examen dans cette affaire distincte : Mimi Marchand, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni pour subornation de témoin et association de malfaiteurs. Depuis Takieddine a à nouveau changé de version pour revenir sur ses premières accusations.

   En 2015, une série de courriels de l'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton est rendue publique. Des documents nous éclairent sur "les raisons de l'intervention française lors de la guerre en Libye, et sur les motivations réelles de Sarkozy de se retourner contre Kadhafi : « un désir d'obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ; révéler l'influence française en Afrique du Nord ; améliorer sa situation politique intérieure en France ; offrir à l'armée française une chance de restaurer sa position dans le monde ; et répondre à l'inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique de l'Ouest ». Le gouvernement français était également opposé au projet de Kadhafi d'introduire une nouvelle devise panafricaine pour remplacer le Franc CFA. Cette analyse est, en partie, partagée par la Commission des affaires étrangères du Parlement britannique en 2016. Un autre mémo évoque des vols humanitaires organisés en avril 2011. Parmi les passagers : des cadres de Total, de Vinci, et de l'EADS, intermédiaire entre le président français et les. insurgés, aurait fait savoir aux responsables du Conseil national de transition (CNT) qu'ils « avaient une dette envers la France au vu de son soutien précoce et que Sarkozy avait besoin de quelque chose de tangible à présenter aux dirigeants politiques et économiques français. » Une note de septembre 2011 révèle que Nicolas Sarkozy aurait exhorté les Libyens à réserver 35 % de leur industrie pétrolière aux entreprises françaises, en particulier Total.

   On reprend depuis le début : soupçons de corruption, compromission, financement illicite de campagne, tentative de blanchiment d'un terroriste d'État, protection d'un criminel recherché par Interpol, association de malfaiteurs, subornation de témoin. Rappelons que Médiapart, bien que poursuivi en justice par toute la meute Sarkoziste, a gagné tous les procès. Il n'y a eu que des faits authentifiés qui ont été publiés par les journalistes d'investigation. Et pourtant ils ont dû faire face à un harcèlement judiciaire, une surveillance accumulée et des menaces de leurs sources, c'est donc aussi la liberté de la presse qui est menacée ici. Rappelons que c'est la première fois que les familles des victimes françaises de l'acte terroriste de 1989, se sont constituées partie civile dans le procès contre l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy.

   Sarkozy est déjà un délinquant condamné dans les affaires Bismuth et Bygmalion et il n'a jamais fait un jour de prison alors même que des personnes précaires paraissent en comparaison immédiate et sont enfermées pour des délits mineurs. Et bien que la justice vienne du condamné à 5 ans de prison ferme, les chaînes d'information (mention spéciale pourBFMTVdont le soutien est plus que suspect), des personnalités politiques et médiatiques se sont lancées dans une campagne de désinformation : un matraquage mêlant fake news, invisibilisation des familles des victimes de l'attentat contre l'avion DC10 d'UTA, harcèlement d'un juge, calomnies à l'encontre des journalistes de Médiapart. L'état de droit n'est absolument pas menacé par la condamnation de Sarkozy, l'état de droit est menacé lorsque des politiques et des médias s'associent pour marteler une propagande mensongère mettant une cible dans le dos des journalistes d'investigations et d'une juge.

Auteur: Tregan Sophie

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[ magouilles ] [ presse contrepouvoir ]

 

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