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jeu de mots

Ote-toi de là que je m'humecte.

Auteur: Internet

Info:

[ ivrogne ] [ approximation ]

 

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répartie

Il chante mieux qu'un cheval mais il court pas si vite.

Auteur: Internet

Info: brèves de comptoir

[ ivrogne ] [ humour ]

 

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humour

Pourquoi buvez-vous ? Parce que c'est liquide. Si c'était solide, je mangerai.

Auteur: Inconnu

Info: Rapporté par Lobo Antunes

[ alcool ] [ question ] [ ivrogne ]

 

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drogue

- Tu bois un coup ?
- L'autre ! Y demande à une bille si elle roule !

Auteur: Gourio Jean-Marie

Info: Brèves de comptoir

[ ivrogne ] [ évidence ]

 

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femmes-hommes

Les femmes viennent de Venus et les hommes de Mars. Comment voulez-vous qu'on se comprenne avec autant de kilomètres de séparation?

Auteur: Internet

Info: brèves de comptoir

[ ivrogne ] [ humour ]

 

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drogue

L’alcool remplissait la fonction de l’oubli. C’était le monde qui était responsable, mais condamner le monde, le monde qui imposait une vie que les gens autour de nous n’avaient pas d’autres choix qu’essayer d’oublier – avec l’alcool, par l’alcool.

C’était oublier ou mourir, ou oublier et mourir. Oublier ou mourir, ou oublier et mourir de l’acharnement à oublier.

Auteur: Édouard Louis

Info: Qui a tué mon père, p. 25, Le Seuil, 2018.

[ thérapie ] [ ivrogne ] [ désespérance ]

 

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justification

Parfois quand je réfléchis à toute la bière que j'ai pu boire j'ai honte. Alors je regarde mon verre et je pense à tous ces ouvriers dans leur brasserie avec tous leurs espoirs et leurs rêves. Si je ne buvais pas cette bière ils pourraient alors se retrouver sans emploi et leur vie serait brisée. Alors je me dis qu'il est mieux de boire cette bière afin de laisser leurs rêves se réaliser plutôt qu'être égoïste et ne me soucier que de mon foie.

Auteur: Handey Jack

Info:

[ ivrogne ]

 

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dépendance

... les chercheurs ont trouvé que le mariage semblait être un facteur de mauvais pronostic pour les femmes, alors qu'il protège les hommes de l'alcool. Que le statut de femme mariée soit un facteur de risque, cela peut s'expliquer par la survenue d'éventuelles tensions conjugales ou familiales. Mais aussi par le simple fait de l'allongement de la vie des femmes. En effet, non seulement elles arrivent plus jeunes au mariage, mais elles ont aussi une espérance de vie plus longue. Elles sont donc plus exposées à vivre le décès du conjoint, ce qui représente un facteur dépressogène. Elles sont, pour les mêmes raisons, plus nombreuses à vivre seules longtemps, ce qui pousse les plus fragiles d'entre elles vers l'abus d'alcool. C'est ainsi que l'on peut comprendre cette progression, à la fois observée en clinique et décrite dans les études, de l'alcoolisme féminin à des âges de plus en plus avancés.

Auteur: Bouvet de la Maisonneuve Fatma

Info: Les femmes face à l'alcool, résister et s'en sortir

[ ivrognesse ] [ couple ] [ éthylisme ]

 

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vieille

Grand-Mère est petite et maigre. Elle a un fichu noir sur la tête. Ses habits sont gris foncé. Elle porte de vieux souliers militaires. Quand il fait beau, elle marche nu-pieds. Son visage est couvert de rides, de taches brunes et de verrues où poussent des poils. Elle n’a plus de dents, du moins plus de dents visibles.

Grand-Mère ne se lave jamais. Elle s’essuie la bouche avec le coin de son fichu quand elle a mangé ou quand elle a bu. Elle ne porte pas de culotte. Quand elle a besoin d’uriner, elle s’arrête où elle se trouve, écarte les jambes et pisse par terre sous ses jupes. Naturellement, elle ne le fait pas dans la maison.

Grand-Mère ne se déshabille jamais. Nous avons regardé dans sa chambre le soir. Elle enlève une jupe, il y a une autre jupe dessous. Elle enlève son corsage, il y a un autre corsage dessous. Elle se couche comme ça. Elle n’enlève pas son fichu.

Grand-Mère parle peu. Sauf le soir. Le soir, elle prend une bouteille sur une étagère, elle boit directement au goulot. Bientôt, elle se met à parler une langue que nous ne connaissons pas. Ce n’est pas la langue que parlent les militaires étrangers, c’est une langue tout à fait différente.

Dans cette langue inconnue, Grand-Mère se pose des questions et elle y répond. Elle rit parfois, ou bien elle se fâche et elle crie. A la fin, presque toujours, elle se met à pleurer, elle va dans sa chambre en titubant, elle tombe sur son lit et nous l’entendons sangloter longuement dans la nuit.

Auteur: Kristof Agota

Info: Le grand cahier, éditions du Seuil, 1986, pages 12-13

[ petits-enfants ] [ portrait ] [ sale ] [ ivrogne ] [ dialecte inconnu ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson