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spiritualité

La superstition semble n'être autre chose qu'une crainte mal réglée de la divinité.

Auteur: Théophraste

Info: Les Caractères

[ peur de l'inconnu ] [ inventions ] [ croyance appuyée sur rien ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

belles-lettres

La littérature dans son ensemble n'est pas un agrégat de pièces présentées avec des rubans rouges et bleus comme dans un concours de chats de races, mais ce registre de l'imagination humaine articulée qui va des hauteurs de l'invention paradisiaque jusqu'aux abysses des spéculations infernales.

Auteur: Frye Northrop

Info: The Educated Imagination

[ beaux-arts ] [ culture ] [ inventions ] [ édition ]

 

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légendes

Le merveilleux occupe une place primordiale dans la production littéraire, y compris dans les ouvrages à prétention scientifique, où l’imaginaire déborde largement le réel. Ainsi au début du VIIIe siècle paraît la plus ancienne description médiévale d’êtres monstrueux, le Liber "monstruorum" de "diversis generibus", où l’on parle des femmes à barbe d’Arménie, qui utilisent tigres et léopards comme chiens de chasse, des géants noirs cannibales de la mer Rouge, des Orientaux mangeurs de miel sauvage et de viande crue, des animaux fantastiques tels que les cynocéphales, ces hommes à tête de chien, au sujet desquels même saint Augustin se posait des questions.

Auteur: Minois Georges

Info: Charles Martel

[ inventions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

servitude technologique

L’instrument affiche désormais l’impudente prétention d’être lui-même le sujet de la demande : il exige qu’on lui offre ce dont il a besoin, que l’homme (puisqu’il ne constitue pas, tel qu’il est, une offre acceptable pour l’instrument, fasse des efforts pour lui faire des propositions toujours plus avantageuses et lui fournisse ce dont il a besoin pour fonctionner comme il pourrait fonctionner. Ce "pourrait" n’est pas un conditionnel à valeur hypothétique : il signifie que nous sommes techniquement "capables" de le faire, et dire que nous sommes techniquement "capables" de le faire, c’est déjà suggérer une obligation.

Une obligation : cela signifie que l’exigence morale elle-même a maintenant été transférée de l’homme aux instruments.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 57

[ devoir ] [ contrainte ] [ inventions inutiles ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

intraduisibles

L'Asie à généré deux termes proches et intéressants,  japonais et chinois, qui révèlent une approche culturelle spécifique de la superstition.

En ​​​​japonais : 迷信 (meishin), qui se décomponse en (mai): égaré, perdu, trompé. Et (shin): croyance, foi.

Qui indique donc une croyance qui nous égare sur le chemin de la vérité et donc que la superstition est une déviation par rapport à une compréhension rationnelle du monde. Impliquant une certaine critique des croyances, suggérant qu'elles nous éloignent de la réalité.

En chinois : 迷信 (míxìn), quasiment identique à la version japonaise, représente pareillement l'idée d'une croyance égarée via une connotation négative, suggérant que la superstition est une croyance irrationnelle et trompeuse. Terme souvent utilisé pour critiquer des pratiques traditionnelles considérées comme archaïques ou superstitieuses.

L'utilisation de ces mots dans les langues japonaise et chinoise suggère que ces cultures ont une certaine méfiance envers les superstitions. Elles mettent l'accent sur la rationalité et la pensée critique, et voient les superstitions comme des obstacles à une compréhension claire du monde.

Ainsi ces vocables offrent une perspective intéressante sur la façon dont différentes cultures conceptualisent la superstition. Ils soulignent l'idée que la superstition est une croyance irrationnelle qui nous empêche de voir la réalité telle qu'elle est. 



 

Auteur: Internet

Info: Mix de Mg à partir de certaines IAs

[ credo imaginaire ] [ spiritualité ] [ inventions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éthique

En même temps certains d’entre eux, ceux dont les recherches sont surtout théoriques, tout en goûtant cette ivresse, sont fiers de se dire indifférents aux applications techniques. Ils jouissent ainsi de deux avantages en réalité incompatibles, mais compatibles dans l’illusion ; ce qui est toujours une situation extrêmement agréable. Ils sont au nombre de ceux qui font le destin des hommes, et dès lors leur indifférence à ce destin réduit l’humanité aux proportions d’une race de fourmis ; c’est une situation de dieux. Ils ne se rendent pas compte que dans la conception actuelle de la science, si l’on retranche les applications techniques, il ne reste plus rien qui soit susceptible d’être regardé comme un bien. L’habileté à un jeu analogue aux échecs est une chose de valeur nulle. Sans la technique, personne aujourd’hui dans le public ne s’intéresserait à la science ; et si le public ne s’intéressait pas à la science, ceux qui suivent une carrière scientifique en auraient choisi une autre. Ils n’ont pas droit à l’attitude de détachement qu’ils assument. Mais quoiqu’elle ne soit pas légitime, elle est un stimulant.

Pour d’autres, la pensée des applications au contraire sert de stimulant. Mais ils ne sont sensibles qu’à l’importance, non au bien et au mal. Un savant qui se sent sur le point de faire une découverte susceptible de bouleverser la vie humaine tend toutes ses forces pour y parvenir. Il n’arrive guère ou jamais, semble-t-il, qu’il s’arrête pour supputer les effets probables du bouleversement en bien et en mal, et renonce à ses recherches si le mal paraît plus probable. Un tel héroïsme semble même impossible ; il devrait pourtant aller de soi. Mais là comme ailleurs la fausse grandeur domine, celle qui se définit par la quantité et non par le bien.

Enfin les savants sont perpétuellement piqués par des mobiles sociaux qui sont presque inavouables tant ils sont mesquins, et ne jouent pas un grand rôle apparent, mais qui sont extrêmement forts. Qui a vu les Français, en juin 1940, abandonner si facilement la patrie, et quelques mois plus tard, avant d’être réellement mordus par la faim, faire des prodiges d’endurance, braver la fatigue et le froid pendant des heures, pour se procurer un œuf, celui-là ne peut pas ignorer l’incroyable énergie des mobiles mesquins.

Le premier mobile social des savants, c'est purement et simplement le devoir professionnel. Les savants sont des gens qu'on paie pour fabriquer de la science ; on attend d'eux qu'ils en fabriquent ; ils se sentent obligés d'en fabriquer. Mais c'est insuffisant comme excitant. L'avancement, les chaires, les récompenses de toute espèce, honneurs et argent, les réceptions à l'étranger, l'estime ou l'admiration des collègues, la réputation, la célébrité, les titres, tout cela compte pour beaucoup. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 322-323

[ teechnologie ] [ inventions ] [ mégalomanie ] [ industrie ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson