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amour
J'allai jusqu'au bois de noisetier Poussé par un feu dans mon coeur Je taillai une ligne de noisetier Et pendis une baie à mon fil Et quand les phalènes reprirent leur vol Et les étoiles filantes leurs sauts Je plongeai la baie dans le torrent Jusqu'à y prendre une truite d'argent Quand je l'eus posée là par terre J'allai pour remettre le feu en flammes Mais quelque chose bruissait là par terre Et quelqu'un appela mon nom : Ce fut soudain une pétillante fille Des fleurs de pommier aux cheveux Qui appela mon nom puis s'en fut Disparut dans les brumes de l'aube Or bien que vieilli de voyages Par basses terres et hautes terres Je trouverai où elle se cache J'aurai ses lèvres prendrai ses mains Et j'irai le long des longues herbes mures Cueillant jusqu'au bout du temps et des temps Les pommes d'argent de la lune Les pommes dorées du soleil
Auteur: Yeats William Butler
Années: 1865 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Irlande
Info: La Chanson du Voyageur Aengus, Traduction Christian Tanguy - alias Xian
[ poème ] [ nature ] [ quête du bonheur ] [ furtive rencontre ]
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