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famille

Ma mère a eu un moment l'idée d'avorter et de me jeter dans une poubelle remplie d'autres bâtards qui me ressemblaient. Si elle l'avait fait, peut-être qu'elle serait heureuse à l'heure qu'il est. Maintenant, nous sommes deux malheureux. Mais nous nous aimons.

Auteur: Mucha Martín

Info: Tes yeux dans une ville grise

[ amour ] [ fils-mère ]

 

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exil

Il voulait que je passe quelqu'un au téléphone. (...) J'ai dit : Maman. (...) Du combiné est arrivé un souffle léger, humide et salé. Alors j'ai compris qu'elle pleurait, elle aussi. (...) Ce sel et ces soupirs étaient tout ce qu'une mère et un fils peuvent se dire, après tant d'années. Nous sommes restés comme ça, en silence, jusqu'à ce que la communication soit interrompue.

Auteur: Enaiatollah Akbari

Info: Dans la mer il y a des crocodiles : l'histoire vraie d'Enaiatollah Akbari, p. 174, Chapitre 6, Italie

[ fils-mère ]

 

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maman

Ma Mère fut l'unique événement de ce que je n'ose appeler mon existence, sa victoire est totale et je n'ai de chair qu'autant qu'il en faut pour me sentir esprit. Ma Mère est devenue l'autel, où malgré moi, j'allais offrir à ce principe, dont elle ne savait pas qu'elle était ici-bas l'annonce. Car chaque femme porte en soi l'image de ce moi profond, auquel nous n'accédons qu'en renonçant au nôtre.

Auteur: Caraco Albert

Info: Post Mortem

[ fils-mère ] [ psychanalyse ]

 

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ambivalence

Mais je tourmentais surtout maman, c'était elle surtout qui m'irritait. J'avais été pris d'un appétit féroce et je grognais fort que mon repas était toujours en retard (ce qui n'arrivait jamais). Maman ne savait qu'imaginer pour moi plaire. Une fois, elle m'apporta de la soupe et, à son habitude, me la fit manger elle-même : moi, je grognais tout en l'avalant. Tout d'un coup, je fus honteux de grogner : "Elle est peut-être la seule que j'aime, et c'est elle que je tourmente !" Mais ma méchanceté ne passait pas et tout à coup cette méchanceté me fit fondre en larmes. Elle, la pauvrette, se figura que je pleurais d'attendrissement ; elle se pencha sur moi et m'embrassa longuement. Je me raidis, je laissai passer l'orage, mas en réalité, à cette minute-là, je la détestais. Pourtant, j'ai toujours aimé maman, alors aussi je l'aimai, ce n'est pas vrai que je la détestais, seulement il se passait ce qui arrive toujours : le plus aimé est le premier offensé.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, page 378

[ mère-par-fils ] [ amour-haine ] [ mère-fils ] [ fils-mère ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson