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culture anthropique

La période préhistorique et primitive représente la véritable enfance de l'esprit.

Auteur: Baldwin James Mark

Info:

[ embryogenèse humaine ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

émotions

Les expressions du visage ne sont pas déterminées par l'imprégnation d'un milieu, mais universelles (identiques dans n’importe quelle culture), et donc biologiquement déterminées. Ces expressions primaires sont donc  universelles, ce sont celles exprimant colère, dégoût, peur, joie, tristesse, surprise et mépris.

Auteur: Ekman Paul

Info:

[ septénaire ] [ émois ] [ cerveau ] [ post-reptilien ] [ limbique paléo-mammalien ] [ embryogenèse ] [ instincts ] [ physionomie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Consolez-vous, monsieur, et sachez qu'il n'y a pas deux sexes, fit Sant' Arona en reconduisant Lebecq. La nature, voyez-vous, ne travaille que sur un modèle, par économie. Oui, un seul, avec les mêmes organes. À un certain stade de notre développement, dans le sein de notre mère, nous nous différencions. Chez les uns, ces organes cessent de croître : tout se replie, s'entrouvre, s'entoure de protections et ce sont les femmes ; chez les autres, la croissance continue ; tout s'allonge, s'extériorise : ce sont les hommes.

Auteur: Morand Paul

Info: La fleur double

[ biologiquement comparés ] [ embryogenèse ] [ unicité duale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

thérapie

Peut-on "négocier" avec le cancer ? Ces nouvelles recherches pourraient bouleverser le traitement de la maladie

Et si le dialogue remplaçait la destruction ? À contre-courant des traitements classiques, une nouvelle stratégie cherche à réintégrer les cellules rebelles dans l’équilibre biologique, en s’inspirant des mécanismes du développement embryonnaire.

Alors que la recherche biomédicale progresse à une vitesse inédite, notre compréhension du cancer reste souvent prisonnière d’une métaphore guerrière. On le traque, on le cible, on tente de l’éliminer cellule par cellule. Mais certains scientifiques explorent un autre regard, plus subtil et peut-être plus fécond. Et si le cœur du problème n’était pas la présence de cellules cancéreuses, mais la manière dont elles s’éloignent de leur identité d’origine ?

Un retour aux origines du dérèglement cellulaire

La médecine moderne a longtemps considéré le cancer comme une accumulation de mutations génétiques irréversibles. Cette vision, solidement ancrée depuis les années 1980, a orienté la majorité des traitements vers une logique d’élimination : chimiothérapie, radiothérapie, thérapies ciblées. Pourtant, une autre hypothèse avait vu le jour bien avant cela, à une époque où les biologistes du développement observaient le cancer comme une anomalie dans le programme de différenciation cellulaire.

Dès les années 1950, Barry Pierce et ses collègues démontrent que certaines cellules tumorales embryonnaires, transplantées chez des souris, peuvent se différencier en tissus musculaires sains. Et dans les années 1970, d'autres expériences montrent que des cellules cancéreuses perdent leur agressivité en présence d’un environnement embryonnaire. Ces observations, remises au goût du jour, soulignent un point crucial. Le comportement des cellules cancéreuses pourrait dépendre du contexte dans lequel elles évoluent, comme le souligne New Scientist.

Le biologiste italien Mariano Bizzarri, de l’université Sapienza de Rome, a prolongé cette approche dans ses travaux. Il décrit le cancer comme un déséquilibre global au sein de l’écosystème tissulaire. Pour lui, il serait possible d’inverser ce dérèglement en agissant sur les signaux de l’environnement cellulaire. Plutôt que d’éliminer directement les cellules malades, il propose donc de restaurer l’équilibre autour d’elles.

Influencer les cellules cancéreuses sans les combattre

L’idée de reprogrammer les cellules malignes plutôt que de les détruire n’est plus une simple spéculation. Elle a pris corps en laboratoire, notamment grâce aux travaux de Ling He à l’université de Californie, à Los Angeles. Son équipe a observé un phénomène surprenant. Des cellules de glioblastome, l’un des cancers du cerveau les plus agressifs, ont commencé à adopter des caractéristiques de neurones et de cellules immunitaires après un traitement combinant radiothérapie et un composé naturel appelé forskoline.

L’approche repose sur un principe simple : la plasticité. Comme certaines cellules adultes peuvent redevenir pluripotentes, les cellules cancéreuses, elles aussi, peuvent être poussées à changer de trajectoire. Le rôle de la radiothérapie ici est double. Elle ne se contente pas de tuer des cellules, elle déclenche aussi une réorganisation épigénétique qui les rend plus malléables, plus susceptibles d’être réorientées. C’est dans ce contexte transitoire que la forskoline agit, en activant un signal intracellulaire connu pour induire la différenciation neuronale.

Les résultats, publiés dans la revue PNAS, révèlent que cette reprogrammation conduit à une baisse de la prolifération tumorale et à l’apparition de cellules incapables de se diviser à nouveau. Mieux encore, chez la souris, la combinaison de la radiothérapie et de la forskoline a permis de tripler la survie médiane par rapport aux traitements classiques. Ces effets ont été obtenus sans toxicité majeure, avec une molécule qui, fait notable, est déjà commercialisée comme complément alimentaire.

Ce que les embryons et le cerveau nous apprennent sur la guérison

Pour comprendre pourquoi cette stratégie fonctionne, il faut plonger dans l’univers du développement embryonnaire. Dans les années 1940, le biologiste Conrad Waddington a imaginé une métaphore toujours d’actualité : le paysage épigénétique. Il y décrit les cellules comme des billes dévalant une vallée, chacune prenant un chemin qui la spécialise en un type cellulaire bien précis. Une fois au fond de la vallée, la bille est censée y rester. Mais certaines conditions, comme le stress ou la réparation tissulaire, permettent parfois à ces cellules de grimper à nouveau la pente, ou de changer de vallée.

C’est précisément ce que font certaines cellules cancéreuses. Elles exploitent cette plasticité pour échapper aux traitements. Pourtant, ce mécanisme peut aussi être retourné contre elles. Des chercheurs suisses ont déjà transformé des cellules de cancer du sein en cellules graisseuses, tandis qu’à Rome, l’équipe d’Andrea Pensotti s’inspire des signaux embryonnaires pour désamorcer les comportements malins de certaines tumeurs.

Ce changement de perspective impose aussi de revoir nos outils d’analyse. C’est précisément dans ce contexte qu’intervient la modélisation informatique. À Dublin, Boris Kholodenko et son équipe ont conçu un modèle nommé cSTAR. Ce système permet de simuler l’évolution d’une cellule cancéreuse dans le paysage de Waddington. Grâce à ces jumeaux numériques, les chercheurs prédisent quelles combinaisons de signaux ou de molécules peuvent faire changer la cellule d’état. Ainsi, une cellule pathologique peut parfois retrouver un fonctionnement normal.

Envisager le cancer comme une dérive modifiable, et non comme un ennemi extérieur, change profondément notre approche. Cette vision rend à la biologie sa richesse, tout en redonnant à la médecine une certaine douceur. Dans certains cas, elle sauve déjà des vies. Par exemple, en 1985, les médecins Wang et Chen ont réorienté les cellules leucémiques d’une enfant grâce à un dérivé de la vitamine A. Ils s’étaient inspirés de Confucius, selon lequel il vaut mieux corriger qu’éliminer. Ce traitement reste aujourd’hui l’un des plus efficaces contre la leucémie promyélocytaire aiguë.


Auteur: Internet

Info: Sciences et vie, Auriane Polge, 2 sept 2025

[ embryogenèse ] [ crabe ] [ santé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

emballement sémantique

L’épigénétique, entre fantasmes et réalité

Le terme " épigénétique " est à la mode, parfois dévoyé à des fins commerciales, mais cette jeune discipline scientifique a énormément à nous apprendre de l’embryologie jusqu’à la compréhension du cancer. Faisons le point.

Avez-vous déjà entendu parler d’épigénétique ? Cette notion est à la mode et vous avez pu voir passer des annonces pour des stages de remise en forme épigénétique, des conseils d’alimentation adaptée grâce à un épi-nutritionniste, et même pour du sérum épigénétique anti-âge pour vos rides… Tous ces produits estampillés " épigénétique " existent ! Et ils font la fortune d’opportunistes. Il ne s’agit pas de prétendre que le sérum n’estompera pas vos rides ni qu’une bonne alimentation n’améliorera pas votre santé, mais d’affirmer que rien ne prouve que l’épigénétique ait un quelconque rôle dans tout ça.

Par ailleurs, Edith Heard vient de recevoir la médaille d’or du CNRS, un prix prestigieux, pour ses travaux sur l’épigénétique et les premiers " épi-médicaments " sont testés lors d’essais cliniques contre le cancer. Alors, où est la vérité dans tout ce qu’on peut lire ou entendre ? Où en est la recherche ?

Définir l’épigénétique

L’épigénétique, une toute jeune discipline scientifique, a pour objectif d’expliquer comment, quand et avec quelle intensité chaque cellule contrôle le fonctionnement de chacun de ses gènes, en lien avec son environnement. En effet, toutes les cellules qui constituent un individu possèdent la même collection de gènes (le même génome), pourtant, chacune d’entre elles a une fonction différente parce que chaque cellule n’utilise qu’une petite fraction de ses gènes. L’épigénétique recèle donc l’espoir fou de comprendre non seulement le vivant, mais aussi les interactions entre les êtres vivants et avec le monde qui les entoure. Tous les domaines de la biologie sont concernés, de l’évolution des espèces à la santé humaine, en passant par le fonctionnement du cerveau ou le développement embryonnaire.

Grâce à un système de signalisation, appelé " marques épigénétiques ", les cellules utilisent de façon appropriée les informations génétiques contenues dans leur noyau. Celles-ci conditionnent le degré de compaction de la chromatine, constituée d’ADN et de protéines. Si la chromatine est compacte, les gènes présents dans cet environnement ne vont pas pouvoir s’exprimer. Au contraire, si des gènes sont dans une structure de chromatine ouverte, ils vont pouvoir s’exprimer et des protéines ayant des fonctions spécifiques pourront être produites. La balance des régions " chromatine ouverte " versus " chromatine compacte " est déterminante pour que le programme d’une cellule soit correctement effectué et que l’identité des cellules soit reproduite au cours des divisions cellulaires.

(Image - Schéma illustrant les modifications de la chromatine, soit au niveau de l’ADN - méthylation - soit au niveau des histones.)

Ces mécanismes ont été scientifiquement démontrés comme étant impliqués dans le contrôle du développement embryonnaire chez tous êtres vivants (animal ou végétal, y compris, l’humain) ou en réponse à l’environnement chez les plantes, ainsi que dans de nombreuses pathologies comme le cancer.

L’épigénétique, un rôle primordial dès l’embryon

Par exemple : Imaginons que vous êtes en train d’apprendre quelque chose : à jouer d’un instrument de musique ou ce qu’est l’épigénétique. Le processus de mémorisation à moyen et long terme résulte de la mise en réseau de quelques neurones qui voient leur système de communication renforcé par la répétition du geste ou de la lecture du concept. Et ce renfort de la communication entre neurones est dû à l’apposition de marques épigénétiques activatrices au niveau des gènes responsables de la formation des souvenirs. Si vous négligez un souvenir, ces marques s’effacent et vous l’oubliez.

Autre exemple : vous êtes fumeur… À chaque cigarette, la fumée qui pénètre dans vos poumons va modifier les marques épigénétiques déposées sur l’ADN de vos cellules pulmonaires, conduisant à la surexpression des oncogènes (des activateurs de tumeur) et/ou l’inhibition de gènes suppresseurs de tumeurs ouvrant ainsi la porte au cancer.

Mais en réalité, le moment où l’épigénétique joue son rôle le plus spectaculaire, c’est au cours du développement de l’embryon et du fœtus, pour former les différents organes. Vous ne vous êtes jamais demandé comment, après la fécondation, la cellule unique qui résulte de la fusion de l’ovule et du spermatozoïde va pouvoir devenir un bébé ? Avec ses milliards de cellules spécialisées, les neurones, les muscles, les cellules cardiaques ? Si cette cellule unique ne faisait que proliférer, on obtiendrait une grosse boulette sans bras, ni jambe, ni cerveau ! C’est parce que les cellules qui sont produites à partir de cette cellule originelle se spécialisent au fur et à mesure qu’elles sont formées ; et cette spécialisation (on dit que les cellules acquièrent une identité) se fait grâce à l’apposition de marques épigénétiques qui vont à la fois éteindre la fraction de gènes dont une cellule donnée n’aura pas besoin et activer ceux dont elle doit se servir. C’est l’apposition de ces marques épigénétiques, en lien avec l’expression de facteurs de transcription spécifiques (les protéines qui participent au contrôle de l’activité des gènes), qui programme la cellule pour qu’elle devienne un neurone ou une cellule cardiaque.

Au cours de ce processus, la spécialisation des cellules est très sensible à la qualité de l’environnement utérin. Et l’organe le plus sensible, c’est le cerveau. Un excès d’alcool ou une prise régulière de cannabis pour éviter les nausées du premier trimestre par exemple, et le cerveau du bébé se développera moins bien, la programmation des neurones, leur communication seront altérées.

Des différences épigénétiques pour des destins bien différents

Les régulations épigénétiques au cours du développement embryonnaire peuvent aussi, chez certains animaux, changer le destin de l’individu… Chez les abeilles, cette régulation détermine l’organisation sociale de la ruche. En effet, la méthylation différentielle de certains gènes engage les abeilles dans une vie soit de reine, soit d’ouvrières, et ce uniquement par une nourriture différente lors du développement des larves. De façon aussi incroyable, la régulation épigénétique est à la base de la différenciation sexuelle entre mâles et femelles chez les tortues. Les mâles vont se développer à une température basse (26 °C) et les femelles à une température plus haute (32 °C). La température basse va permettre la déméthylation de l’ADN autour d’un gène de différentiation mâle, conduisant à la production de mâles.

La reprogrammation épigénétique du génome, qui s’opère au cours du développement embryonnaire, est indispensable afin d’effacer les marques épigénétiques présentes dans les gamètes parentaux pour ensuite implémenter les modifications spécifiques à chaque cellule.

Ce même processus se met en place au cours de la formation des cellules tumorales. Les cancers, qui sont tout autant des maladies génétiques qu’épigénétiques, se développent en réprimant des gènes suppresseurs de tumeurs et en activant des oncogènes, par l’accumulation de mutations et d’épimutations. Mais également, en effaçant, plus ou moins complètement, les marques épigénétiques qui déterminent l’identité de la cellule en cours de cancérisation. Ces découvertes ont conduit à développer des épi-médicaments ciblant les enzymes de ces différents mécanismes.

La reprogrammation des marques épigénétiques pour traiter certaines pathologies est une stratégie porteuse d’espoir. Mais il est éthiquement discutable d’associer le terme " épigénétique " à des pratiques sans rapport direct avec ce vaste domaine de recherche, simplement par effet de mode, ou à des fins mercantiles.



 

Auteur: Internet

Info: https://theconversation.com/, 12 janvier 2005 - Corinne Augé - Sylvaine Renault, spécialistes en génétique moléculaire

[ pub ] [ propagande ] [ marketing ] [ enfumage ] [ embryogenèse ] [ itérations ] [ biomécanique ]

 

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