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corruption

On préfère être libre et pauvre, nique les esclaves riches, comme les présidents cainfs*.

Auteur: Alpha Wann

Info: *africains

[ punchline ] [ rap ] [ dirigeants africains corrompus ]

 

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Ajouté à la BD par Gaillard

abaissement sociétal

Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu’il fomente l’inégalité, mais parce qu'il favorise l’ascension de types humains inférieurs.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Les Horreurs de la démocratie

[ dirigeants stupides ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

apparence

Il n'est pas bien nécessaire qu'un prince possède toutes les bonnes qualités, mais il l'est qu'il paraisse les avoir.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info:

[ gouvernants ] [ dirigeants ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mépris

Et c'est vous [Messieurs les Députés] qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous, dis-je, qui refusez d'accorder à nos soldats la petite "croix de guerre" si vaillamment méritée ; bien petit dédommagement, en vérité, pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un oeil dédaigneux.

Auteur: Martin Laval Maurice Antoine

Info: médecin auxiliaire au 58è R.I., 22 février 1915

[ dirigeants ] [ planqués ]

 

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interchangeabilité

Un Vieillard sur son Ane aperçut en passant

Un pré plein d'herbe et fleurissant :

Il y lâche sa Bête, et le Grison  se rue 

Au travers de l'herbe menue,

Se vautrant, grattant, et frottant,

Gambadant, chantant et broutant,

Et faisant mainte  place nette.

L'ennemi vient sur l'entrefaite.

Fuyons, dit alors le Vieillard. 

Pourquoi ? répondit le Paillard.

Me fera-t-on porter double bât, double charge ?

Non pas, dit le Vieillard, qui prit d'abord le large.

Et que m'importe donc, dit l'Ane, à qui je sois ?

Sauvez-vous, et me laissez paître :

Notre ennemi, c'est notre maître :

Je vous le dis en bon françois. 



 

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Livre 6 Fable VII. Le vieillard et l'âne

[ dirigeants ] [ servitude ] [ asservissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fermeture des savoirs

Le crépuscule de l’ère scientifique

Voici quelques-uns des problèmes de la science aujourd’hui, qui incarnent des symptômes du déclin de notre culture :

Premièrement, notre société est noyée sous d’énormes quantités de connaissances. La plupart d’entre elles concernent des recherches peu importantes dans la perspective de faire progresser notre vision du monde ou ne produisent aucune avancée quant aux fondements-même de la science pure. En lieu et place, nous inventons d’innombrables applications techniques ou nous concentrons sur des détails secondaires.

Deuxièmement, dans les quelques domaines où des aspects importants de questions non résolues ont été soulevés, de puissants groupes d’administrateurs de la science contrôlent le flux d’informations. Leurs biais intrinsèques les poussent à promouvoir les vérités consensuelles plutôt que d’engager des discussions sérieuses dans le cadre d’une méthodologie scientifique. Ce processus offre peu de garanties quant à l’obtention de nouvelles vérités solides sur la nature.

Enfin, si le processus scientifique actuel se poursuit en l’état, la créativité individuelle est condamnée à disparaître. En effet, les scientifiques réellement créatifs sont remplacés par de grandes corporations d’administrateurs et de politiciens de la science spécialisés dans la recherche de moyens d’obtenir de l’argent des États dans des mégaprojets aux coûts croissants et aux rendements décroissants.



 

Auteur: Corredoira Martín López

Info: juillet 2024, intervention sur youtube "The twilight of the scientific age", telle que résumée sur le blog de Paul Jorion

[ infobésité ] [ dirigeants intéressés ] [ verticalité financière ] [ subjectivités baillonnées ] [ pensée en silo ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dominants-dominés

L’obéissance civile ; eh bien, c’est ce dont nous allons parler, c’est notre problème. La loi est très importante. Nous parlons ici d’obéissance à la loi – la loi, cette merveilleuse invention des temps modernes, que nous attribuons à la civilisation occidentale et dont nous parlons avec fierté. Le droit, oh, comme ils sont extraordinaires tous ces cours sur la civilisation occidentale, donnés dans tout le pays. Souvenez-vous de l’époque sinistre où la population était exploitée par le régime féodal. Tout était abominable au Moyen-âge, mais maintenant, nous avons la civilisation occidentale, l’état de droit. Le droit a normalisé et exploité au maximum l’injustice qui existait avant lui, c’est cela qu’a fait le droit. Examinons tout d’abord le système de manière réaliste et non pas avec cette satisfaction métaphysique avec laquelle nous le considérons depuis toujours.



Quand, dans tous les pays du monde, le droit est le chouchou des dirigeants et un fléau pour le peuple, alors nous devons commencer à reconnaître ceci. Nous devons dépasser les frontières nationales dans notre réflexion. Nixon et Brejnev ont plus en commun entre eux que nous avec Nixon. J. Edgar Hoover a plus en commun avec le chef de la police secrète soviétique qu’avec nous. C’est cet engagement international aux lois qui crée de solides liens d’amitié entre eux. C’est pour cela que nous sommes toujours surpris de voir que, lorsqu’ils se retrouvent, ils sourient, se serrent la main, fument le cigare ensemble, s’apprécient mutuellement, et cela, indépendamment de leurs discours officiels. C’est comme les partis républicain et démocrate, qui prétendent qu’il y aura un grand changement si l’un ou l’autre l’emporte, et pourtant, c’est toujours la même chose. Au bout du compte, c’est eux contre nous.

Auteur: Zinn Howard

Info: Introduction au débat à l’université Johns Hopkins prononcée en mai 1970

[ usure des structures ] [ cénacles dirigeants ] [ maintien des privilèges ] [ oppositions politiques trompeuses ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson