Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1
Temps de recherche: 0.0293s

philosophie

Marx est un gnostique spéculatif. Il construit l’ordre de l’être comme un processus clos de la nature. La nature est en devenir et, au cours de son développement, elle a produit l’homme : "L’homme est immédiatement être naturel." [Œuvres II, Economie II, Paris, Gallimard, 1968, p. 130] Dans le devenir de la nature, un rôle particulier échoit à l’homme. En effet, cet être, qui est nature, se situe également face à la nature, et il l’accompagne dans son devenir de par le travail humain, qui, sous sa forme suprême, est l’industrie et la technique appuyées sur les sciences de la nature […]. Or, dans l’acte de création de la nature, l’homme se crée simultanément lui-même jusqu’à la plénitude de son être ; et c’est pourquoi "toute l’histoire dite universelle n’est rien d’autre que la génération de l’homme par le travail humain." [Ibid. page 89] Cette spéculation a pour but de couper le processus de l’être d’un être transcendant, et de faire de telle sorte que l’homme soit son propre produit ; elle parvient à ses fins en jouant sur les équivoques suivantes : la "nature" est d’abord l’être englobant tout, puis elle est la nature à laquelle l’homme fait face, enfin, c’est la nature de l’homme au sens de l’essentia

Auteur: Voegelin Eric

Info: Dans "Science, politique et gnose", trad. de l'allemand par Marc de Launay, Bayard, Paris, 2004, pages 35-36

[ critique ] [ démonstration trompeuse ] [ glissement progressif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson