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nanomatériaux

Le graphène 

Le graphène, ce matériau fait de carbone comme le diamant, a comme lui une robustesse exceptionnelle. Cela est dû au fait que les atomes de carbone sont très rapprochés,  ce qui augmente sensiblement la cohésion inter-atomique. Le graphène est exceptionnellement résistant à la traction mais aussi très flexible.

Le graphène est difficile à produire massivement en Europe et aux USA.

La Chine qui en a compris l’importance a lancé la production de machines performantes ?  Et comme pour le fil de soie, les Chinois se font discrets pour cet hyper fil de soie aux propriétés exceptionnelles. La fabrication du fil à soie fut gardée secrète durant des siècles.

Toutes les technologies seront bouleversées, car ce matériau est 200 fois plus résistant à la traction que le fer et 108 fois plus conducteur électriquement et thermiquement que le cuivre (à masse égale)

Demain la Chine sera donc capable de produire tous les véhicules électriques du monde,  y compris les avions à décollage vertical. Un monde sans énergies fossiles (pétrole et uranium) sera enfin possible.

L’Occident deviendrait-il alors le témoin impuissant d’une révolution Chinoise du graphène ?

À moins que l’Occident ne se lance, tambour battant, dans un projet de type Manhattan : exfolier quantitativement et qualitativement de large film de graphène.

Le graphène existe cependant déjà sous différentes formes : nanotubes de carbone (diamètre 12 nm  longueur 2 µm), nano sphères de carbone  (20 nm),  chips de graphène (20µm),  structure de graphène (60 µm). Il est cependant difficile d’obtenir en Occident du film de graphène multicouches de plus de 10 mm de large, donc des fils.

Ceux qui mettront au point des machines à exfolier du graphène de grande largeur, ouvriront les portes du monde d’après. Ce qui réduira drastiquement la consommation des énergies fossiles, y compris l’uranium et l’hyper poison de plutonium, ainsi que le cuivre et les terres rares (en voie de raréfaction). Tous les moyens de locomotion et les moyens de produire de l’énergie électrique sans combustion seront profondément modifiés et l’hydrogène prendra de l’ampleur autant par son efficacité de production, que vecteur de stockage et de transducteurs efficaces d’énergie électrique et thermique.

Le monde d’après sera CHO   C = Carbone du graphène, H = Hydrogène Carburant, O = Oxygène Comburant

Plus de rejet de CO2 , rien que de l’eau ! Des machines jusqu’à 20 fois plus légères et 10 fois plus efficace, le danger dû aux pénuries de pétrole  MadMax, des dispersions de nanoparticules de plutonium MadMox, de dystopies redoutées : climatiques sanitaires polluantes, reporté sine die.

 

Auteur: Nast Xavier

Info: Sur le blog de P. Jorion, 2 février 2021

[ innovation disruptive ] [  rivalité technologique ] [ décarbonation ] [ futur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

greenwashing

J'ai travaillé dans la chimie végétale, la chimie "verte". Et là, il faut que je vous explique le principe de la matière "biosourcée" selon ses promoteurs dans l'industrie. Tous les industriels de la chimie veulent remplacer la matière fossile (issue du pétrole) par de la matière biosourcée (issue des plantes). Pourtant, le produit final est le même. Même chimiquement. Par exemple, les fabricants de plastifiant ne peuvent pas distinguer le plastifiant biosourcé du plastifiant fossile une fois produit, ils les mélangent et garantissent un label selon le pourcentage de matière biosourcée qui est rentré dans le mélange. Pourtant l'usage est le même, le camion qui roule au biodiesel pollue pareil, etc... Mais le CO2 rejeté lors de l'usage ou de la destruction est censé avoir été compensé par l'absorption du CO2 par la plante lors de sa croissance. Autrement dit, le camion roule au biodiesel, consomme pareil, pollue pareil, émet des particules, du soufre, du CO2, mais au lieu de sortir du pétrole du sol pour le produire, on a fait pousser du colza, alors on peut dire que le CO2 émis est compensé par le CO2 absorbé.

Première objection, à partir du moment où l'on a fait pousser du colza et qu'on en a tiré de l'huile, on pourrait utiliser cette huile autrement que pour faire du carburant et ainsi ne pas rejeter de CO2 du tout. Par exemple de l'huile alimentaire.

Deuxième objection, il faudrait voir ce qu'il y avait avant ce champ de colza qui sert à faire du biodiesel. S'il y avait un champ de colza alimentaire, alors on n'absorbe pas plus de CO2 qu'avant, seulement on en émet davantage en brûlant le carburant au lieu de consommer l'huile comme aliment. S'il y avait une prairie avec des fleurs et des arbustes, il n'est pas dit que notre champ de colza absorbe davantage de CO2. S'il y avait une forêt, alors là c'est certain on absorbe beaucoup moins de CO2 en y mettant du colza à la place. S'il y avait un parking de supermarché, alors là d'accord. Mais entre nous ça m'étonnerait que ce cas de figure existe.

C'est ça qu'on appelle décarboner. Et toute la promesse du biosourcé repose sur ce calcul illusoire (voir de profonde mauvaise foi de la part des industriels). Même pour le kérosène des avions. En fait, l'industrie exploite l'huile végétale comme elle a exploité le pétrole, les minerais ou les animaux, de manière inconsidérée, illimitée, perpétuelle. L'industrie verte apporte ainsi son lot de désillusions. Des procédés de fabrication qui utilisent des tonnes de solvant toxique. Des procédés d'extraction qui impliques un nombre d'étapes, une quantité d'énergie, d'eau, d'équipements complètement folle. Savez-vous pourquoi on parle d'huile obtenue par première pression à froid ? Ca n'est pas un secret, c'est parce qu'au-delà, pour extraire le reste de l'huile des oléagineux, on extrait au solvant (par exemple à l'hexane, un solvant inflammable et toxique). On lave la poudre de tourteaux (de soja par exemple) avec le solvant, l'huile se transfère dans le solvant, on sépare les tourteaux de la solution, on évapore ensuite le tout en chauffant et à la fin il reste de l'huile avec un taux résiduel de solvant qu'on juge acceptable, et que l'on contrôle bien sûr. Et cette huile est vendue sans la mention "première pression à froid". Les labels, par leur absence, sont un aveu des pires pratiques industrielles. "Sans dioxyde de titane" dans le dentifrice, "sans paraben" dans les crèmes. Sans poison, quoi. Merci, trop aimable ! A chaque nouvelle allégation, ils avouent leur mensonge précédent (voir Bodinat à propos de la pub).


Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/factory.pdf

[ écologie ] [ fausses solutions ] [ omissions ] [ décarbonation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson