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France

La bourgeoisie : Déjà en 1940, elle était derrière Pétain car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. (…) Pétain avait trouvé l’arrangement. (…). Les bonnes affaires allaient reprendre.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: C'était de Gaulle, Quarto, Gallimard 2002, p. 387 d'Alain Peyrefitte. P. 387

[ débâcle de 40 ] [ armistice ] [ nantis compromis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

effondrement

Ce serait une consolation pour notre faiblesse et nos oeuvres si les choses devaient périr aussi lentement qu’elles adviennent. Mais il en est ainsi, la richesse est lente, et le chemin de la ruine, rapide.

Auteur: Sénèque

Info: Lettres à Lucilius, n. 91

[ prompt ] [ décadence ] [ débâcle matérielle ]

 

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analogie

Vous aurez compris que ma sœur et mon beau-frère font partie des pessimistes défaitistes que j’évoquais il y a un instant. S’ils avaient vécu plus tôt, je les imagine volontiers, en juin 1940, rester sourds à l’appel du général de Gaulle et accorder leur soutien au maréchal Pétain, au prétexte que l’invasion du pays aurait été la punition méritée après plusieurs années d’un prétendu déclin moral généralisé.

Auteur: Schmoll Alain

Info: Pièce unique

[ débâcle ] [ justification ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

massacre

Alors imaginez la calme fin d’une journée de printemps où tout semble comme verni, frais, émaillé, les rayons du soleil déclinant qui percent en oblique les feuillages des arbres bordant la côte que monte maintenant au pas l’escadron, et à part toujours le bruit des sabots c’est le silence, personne ne parle, vous regardez seulement les premiers groupes de réfugiés qui cheminent en sens inverse, et tout à coup, sans que rien ne se soit encore produit, sans raison apparente, vous les entendez crier, ou plutôt criailler, les piaillements aigus des femmes, trop aigus, presque indécents, au point que vous vous demandez avec une sorte de condescendance apitoyée Qu’est-ce qui leur prend, qu’est-ce qui leur prend ? en même temps que vous les voyez tous, femmes, hommes, enfants abandonner les chariots, les bicyclettes ou les poussettes qu’ils traînaient et se jeter dans le fossé et alors, sans que vous ayez seulement entendu venir les trois avions qui volent haut, tout à coup cette espèce de buisson de poussière dans le champ, à quelques mètres de vous, crépitant d’étincelles dans un bruit ou plutôt un fracas assourdissant, et le souffle de la bombe qui vous frappe sur le côté comme des coups de poing, et alors, puisque c’est ça que vous me demandez, ça y est : la peur

Auteur: Simon Claude

Info: Le jardin des plantes p 81

[ contraste ] [ machine ] [ nature ] [ guerre ] [ débâcle ] [ ww2 ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin