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libido marchandisée

Le sexe n'est plus un tabou, mais une obsession collective. La société de consommation exige qu'on ne se prive de rien, pas d'avantage de l'orgasme que du reste.


Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ commercialisation ] [ pornographie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

J’étais – aussi – son bon petit soldat. Sa poulette aux œufs d’or. Il était mon mentor, mon agent, mon marchand, mon frère, mon ami, mon amant, mon mari… Mon prince et mon péché.

Auteur: O'Keeffe Georgia

Info:

[ multifonctionnel ] [ polyvalent ] [ commercial ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mercantilisme

Tu sais aussi bien que moi que les ventes n'ont rien à voir avec le talent. Quand Rimbaud est mort, combien étaient-ils à savoir de qui il s'agissait ? Une centaine, peut-être. Et je suis généreux. Si Verlaine n'avait pas été là...

Auteur: Jean Contrucci

Info: Le vol du gerfaut, p 39

[ succès commercial ] [ efficacité ]

 

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humilité

La littérature est d'ailleurs absente de la littérature même, et si nous appelons livres nos ouvrages, nous devrions inventer un autre terme pour désigner, ces objets hâtivement barbouillé, mémoire de comédiens, confessions de généraux, documents, témoignages, qui trônent dans les vitrines des librairies. Marchandise à consommer dans les trois mois sous peine de pourriture.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: Les passions schismatiques (1977, 144p.) p.96

[ art réduit ] [ dévalorisation ] [ nocive commercialisation ] [ société de marché ]

 

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sincère

... j'obtiens plus de respect des artistes de rap que de ma propre industrie. Je n'écris pas toujours le genre de musique que les cadres du country désirent. Les rappeurs sont comme cela aussi. Mes mots viennent de la rue, et leurs mots viennent de la rue. Tout ce pop ne viens pas de la rue, ce n'est que du préfabriqué.

Auteur: Keith Toby

Info:

[ source ] [ commerciale ] [ vingtième siècle ]

 

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coloris

Restons pour l'instant au XIIIè siècle qui nous a laissé plusieurs témoignages de conflits violents entre marchands de garance (plante qui sert à teindre en rouge) et marchands de guède (Isatis tinctoria). En Thuringe, les premiers vont jusqu'à demander à des maîtres verriers de représenter les diables en bleu sur les vitraux des églises afin de discréditer la mode nouvelle. Plus au nord, à Magdebourg, capitale du commerce de la garance pour toute l'Allemagne et les pays slaves, c'est l'enfer lui-même qui, en tant que lieu de mort et de douleur, est représenté en bleu sur les peintures murales pour discréditer la couleur nouvellement promue.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Bleu : Histoire d'une couleur

[ émergence ] [ conflit commercial ] [ azuré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

description

Elle a examiné le décor. On était en train de traverser des accumulations ridicules de saloperies illuminées, toute une mélasse pénible et clinquante de stations-service en nougat, motels à donjons et poivrières, pelouses en métal bariolé, mâts d’éclairage style palmiers, galeries marchandes extra-burlesques. De nos jours, on pénètre dans les villes par le derrière, le trou du cul. Elle regardait tout ça en silence, tout ce dépotoir considérable de rocades paysagées, frontons stuqués, mâchicoulis, discothèques au bord de la ruine, recommandations infantiles, vasques à fleurs, caméras de surveillance, entrepôts couleur pistache, consignes de prudence atterantes, plaidoyers pour le monde sans caries, le tout secoué, cerné, jonché de casses de voitures et de publicités au néon rose célébrant les bienfaits de l’univers à l’aube du XXIe siècle, la vertu des vacances veules, la beauté des souris d’ordinateurs, l’érotisme de la bière sans alcool, Degriff’Sanitaires, Mondial Jean, Hangar Center, let les enchantements de la fin de tout, le pouvoir d’achat personnalisable, les huit assurances-voyage indispensables et les nouvelles consoles de jeux.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" pages 678-679

[ urbain ] [ périphérie ] [ zone industrielle ] [ zone commerciale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexualité

Etude: chez les macaques, les mâles "payent" pour s'accoupler Payer pour faire l'amour est une pratique probablement encore plus ancienne que l'espèce humaine elle-même. Telle est la conclusion d'une étude décrivant un véritable "marché du sexe" chez les macaques indonésiens et publiée cette semaine dans le magazine britannique "New Scientist". En observant durant 20 mois une cinquantaine de macaques à longue queue à Kalimantan Tengah, Michael Gumert, de l'université technologique Nanyang à Singapour, a constaté que les femelles s'accouplaient en moyenne 1,5 fois par heure, mais que cette fréquence grimpait à 3,5 fois par heure chez celles qui venaient de se faire épouiller par un mâle. Ce dernier devra, avant de satisfaire son désir, "travailler" d'autant plus que peu de femelles se trouvent à proximité. La recherche des poux de sa partenaire jusqu'à ce qu'elle s'offre à lui prendra ainsi jusqu'à 16 minutes si les femelles sont moins nombreuses que les mâles dans le secteur et seulement 8 minutes dans le cas inverse. "De nombreuses études qui n'ont pas constaté ce mécanisme de marché biologique avaient été réalisées en captivité", selon M. Gumert. Selon Ronald Noë, de l'université de Strasbourg, auteur de la théorie du "marché biologique", "on retrouve une imbrication bien connue des marchés de l'accouplement et de l'économie chez l'espèce humaine", où "il y a beaucoup d'exemples de vieux hommes riches obtenant les faveurs de jeunes femmes attractives".

Auteur: Internet

Info: 2 janvier 2008

[ animaux ] [ femmes-hommes ] [ homme-animal ] [ pornographie ] [ commercialisation ]

 

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aguicheuse

- Et surtout, faut pas niquer les serveuses, hein ? Les gens, ils viennent pas pour claquer leur fric chez vous pour vous voir niquer les serveuses ! Vous, vous pouvez niquer les clientes, mais pas les serveuses.

Annie était bien d'accord, dans la vie, on pouvait se permettre des tas de choses mais, quand on tenait un bar, jamais, au grand jamais, il ne fallait niquer les serveuses. Matthieu et Libero assurèrent qu'une telle horreur ne leur avait jamais traversé l'esprit.

Ils eurent la surprise de constater dès le lendemain qu'Annie, dont l'efficacité était par ailleurs irréprochable, semblait avoir conservé de ses anciennes fonctions la curieuse habitude d'accueillir chaque représentant du sexe masculin qui poussait la porte du bar d'une caresse, furtive mais appuyée, sur les couilles. Nul n'échappait à la palpation. Elle s'approchait du nouvel arrivant, tout sourire, et lui faisait deux grosses bises claquantes sur les joues tandis que de la main gauche, comme si de rien n'était, elle explorait son entrejambe en repliant légèrement les doigts. Le premier à faire les frais de cette manie fut Virgile Ordioni, qui arrivait les bras chargés de charcuterie. Il devint cramoisi, eut un rire bref, et resta debout dans la salle sans trop savoir quoi faire. Matthieu et Libero avaient d'abord pensé demander à Annie d'essayer de se montrer moins immédiatement amicale mais personne ne se plaignait, bien au contraire, les hommes du village faisaient plusieurs apparitions quotidiennes au bar, ils y venaient même pendant les heures habituellement creuses, les chasseurs abrégeaient leurs battues et Virgile mettait un point d'honneur à descendre tous les jours de la montagne, ne serait-ce que pour boire un café, si bien que Matthieu et Libero gardèrent le silence, non sans louer intérieurement la clairvoyante Annie dont l'immense sagesse avait percé à jour la simplicité de l'âme masculine.

Auteur: Ferrari Jérôme

Info: Le sermon sur la chute de Rome, Actes sud, 2012, pages 98-99

[ technique commerciale ] [ sommelière ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

compte d'apothicaire

Il parlait de l'avenir en visionnaire et Matthieu l'écoutait comme s'il était le sceau des prophètes, il leur fallait modérer leurs ambitions sans y renoncer tout à fait, il était exclu qu'ils offrent un service de restauration complet, c'était un bagne et un gouffre financier, mais ils devaient proposer à manger à leurs clients, surtout en été, quelque chose de simple, de la charcuterie, des fromages, peut-être des salades, sans lésiner sur la qualité, Libero en était certain, les gens étaient prêts à payer le prix de la qualité, mais comme il fallait se résigner à vivre à l'heure du tourisme de masse et accueillir également des cohortes de gens fauchés, il était hors de question de se cantonner aux produits de luxe et ils ne devaient pas hésiter à vendre aussi de la merde à vil prix, et Libero savait comment résoudre cette redoutable équation, son frère Sauveur et Virgile Ordioni leur fourniraient du jambon de premier choix, du jambon de trois ans, et des fromages, quelque chose de vraiment exceptionnel, et même de si exceptionnel que quiconque y aurait goûté mettrait la main au portefeuille en pleurant de gratitude, et pour le reste, inutile de s'embarrasser avec des produits de seconde zone, les saloperies que vendaient les supermarchés dans leurs rayons terroir, conditionnés dans des filets rustiques frappés de la tête de Maure et parfumés en usine avec des sprays à la farine de châtaigne, autant y aller carrément dans l'ignoble, en toute franchise, sans chichis, avec du cochon chinois, charcuté en Slovaquie, qu'on pourrait refourguer pour une bouchée de pain, mais attention, il ne fallait pas prendre les gens pour des cons, il fallait annoncer la couleur et faire en sorte qu'ils comprennent les différences de prix et n'aient pas I'impression de se faire entuber à sec, la daube, c'est cadeau, la qualité, tu raques, l'honnêteté était absolument indispensable en la matière, non seulement parce qu'elle était une vertu recommandable en elle-même, mais surtout parce qu'elle jouait à peu près le rôle de la vaseline, il fallait préparer des plateaux de dégustation pour que les clients puissent se faire une idée, vous goûtez et vous prenez la commande après, mais non, je vous en prie, reprenez donc un bout pour être sûr, et cette honnêteté serait d'autant plus récompensée que quelque soit le choix final, leur marge serait sensiblement la même, ils allaient les saigner honnêtement, et même en les choyant, un patron de bar devait s'occuper de sa clientèle, il ne pouvait pas passer son temps vissé derrière sa caisse, comme demeuré sa caisse, comme ce demeuré de Gratas, il fallait qu'il soit disponible, avenant, soucieux de faire plaisir, et le problème crucial à résoudre était donc celui des serveuses.

Auteur: Ferrari Jérôme

Info: Le sermon sur la chute de Rome, Actes sud, 2012, pages 95-96

[ rentabilité ] [ authentique ] [ industriel ] [ calcul commercial ] [ sociologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson