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sédentaire

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info:

[ carence ]

 

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faille

Le sage doit rechercher le point de départ de tout désordre. Où? Tout commence par le manque d'amour.

Auteur: Mo Tzu

Info:

[ question ] [ source ] [ carence ]

 

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manque fondamental

Être psychanalyste, c'est savoir que toutes les histoires reviennent à parler d'amour. La plainte que me confient ceux qui balbutient à côté de moi a toujours pour cause un manque d'amour, présent ou passé, réel ou imaginaire.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Histoires d'amour"

[ libido ] [ fictions détournées ] [ carence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

introspection

Parfois il me semble qu'à l'intérieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication, non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, mais quelque chose qui manque.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: No et moi

[ regard intérieur ] [ carence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

défaut idiomatique

Lorsque [un électron] passe à travers les fentes, c'est une onde, lorsqu'il est capté, c'est une particule. ... Un atome, selon Bohr, représente une réalité différente de celle du monde ordinaire de nos perceptions sensorielles, il n'est donc pas raisonnable d'insister à forcer le langage, issu de notre environnement macroscopique familier, à ce mode d'existence totalement étranger.

Auteur: Von Baeyer Hans Christian

Info: Taming the Atom. Chapter 13 (p. 197) Random House, Inc. New York, New York, USA. 1992

[ manque lexical ] [ carence de vocabulaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

Je n'appelle pas au secours, dit-il dans une lettre, je n'appelle plus au secours. Il faudrait revenir en arrière, dans le temps, prendre ma cervelle enfantine et lui apprendre pour la première fois l'alphabet. Ne le voyez-vous pas, ce cancer qui me détruit, ce manque, ce vide terriblement concret en ce qui me concerne. Le développement élémentaire d'un individu ne peut se passer de cet appui fondamental : l'exercice de la tendresse.

Auteur: Neveu Gérald

Info:

[ désespoir ] [ carence ]

 

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signifiant de la phobie

Il est l’élément autour de quoi tourneront toutes sortes de significations qui formeront en fin de compte un élément suppléant à ce qui a manqué au développement du sujet, c’est-à-dire aux développements qui lui ont été fournis par la dialectique de l’entourage où il est immergé. Mais ce n’est possible qu’imaginairement. [...]

Le sujet en choisit une [de forme] pour remplir une fonction bien précise, celle d’assurer la stabilisation momentanée de certains états – dans le cas présent, de l’état d’angoisse. Pour remplir la fonction de transformer cette angoisse en peur localisée, le sujet choisit une forme qui constitue un point d’arrêt, un terme, un pivot, un pilotis, autour de quoi s’accroche ce qui vacille, et que menace d’emporter le courant intérieur issu de la crise de la relation maternelle. [...]

C’est un point autour duquel le sujet peut continuer à faire tourner ce qui, autrement, se déclarerait dans une angoisse impossible à surmonter. [...]

Dans la mesure où ce signifiant est là en tant qu’il correspond métaphoriquement au père, il permet que s’accomplissent tous les transferts, toutes les transformations nécessaires de tout ce qui est compliqué et problématique dans la relation inscrite sur la ligne du bas – à savoir la mère, la fonction phallique et l’enfant – qui nécessite à chaque fois, par rapport à la mère réelle, un triangle distinct. Il faut pour cela un terme qui soit immaîtrisable pour l’enfant, qui fasse peur, et même qui morde.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 561-562

[ modalité de suppléance ] [ carence de la fonction paternelle ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nourrisson

L’hospitalisme était jusqu’à une période assez récente la plaie des orphelinats comme jadis les épidémies celle des hôpitaux militaires et la fièvre puerpérale celle des maternités. L’amélioration des soins, la richesse des installations, la lutte contre la contagion avec tous les moyens connus de nos jours, rien ne venait à bout de ce terrible fléau, jusqu’à ce qu’une analyse fondamentale de ce mal en ait fait découvrir la cause étonnante : le manque d’amour ! Comme le dit un des plus grands spécialistes de l’hospitalisme, les enfants meurent de misère psychique, le besoin instinctif d’amour maternel reste insatisfait et la petite âme en meurt. Les nombreuses incitations à manger et à bouger, à se mouvoir ou à dormir que l’enfant comblé reçoit dans les bras d’une mère qui l’aime, le sourire et les caresses, les chansons et les berceuses, le bonheur d’être pris dans les bras de la mère au premier gémissement de la nuit et la douce impression de repartir dans ses rêves au doux son de la voix d’une personne affectueuse, la satisfaction qu’éprouve l’enfant au premier cri qu’il pousse pour réclamer de la nourriture d’être mis à l’heure habituelle au sein nourricier, la première volupté à demi consciente à demi inconsciente de l’existence, le plaisir de téter le sein de la mère, toutes ces sensations rêvées à peine ressenties et pourtant nécessaires au bonheur de l’enfant au commencement de la vie, elles manquent à l’enfant qui vit dans une institution. Il lui manque les berceuses. Il vit péniblement dans l’obscurité du destin, privé d’amour. L’être humain n’est pas une machine qu’on alimente en charbon et qu’on graisse pour lui faire exécuter ensuite un certain nombre de tâches prévues. Le nouveau-né est une toute jeune plante qu’il faut entretenir et soigner délicatement et qui a besoin du rayon de soleil d’un regard et de la douce chaleur d’un bras qui l’aime.

Auteur: Gross Otto

Info: Révolution sur un divan, traduit de l’allemand par Jeanne Etoré Les éditions Solin, 1988, page 133

[ besoin-désir ] [ maladie ] [ carence affective ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson