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pouvoir

Je suis le roi de Rome, donc au-dessus de la grammaire.

Auteur: Sigismond

Info: Ego sum rex Romanus, et supra grammaticam, au conseil de Constance en 1414 à un prélat qui objectait sur sa grammaire

[ autocrate ]

 

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despote

Cela est vrai, un roi sans religion paraît toujours un tyran.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

[ autocrate ] [ sans foi ni loi ]

 

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tyran

Si l'on connaît un seul dictateur, on les connaît tous, car ils ne sont qu'une seule et même personne.

Auteur: Goytisolo Juan Gay

Info:

[ potentat ] [ autocrate ]

 

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mégalo

Presque tous les hommes, dans le secret de leur coeur, rêvent d'un grand impérialisme bien à eux, de la sujétion de tous les hommes, de la soumission de toutes les femmes, de l'adoration de tous les peuples et, pour les plus nobles, de toutes les époques...

Auteur: Pessoa Fernando

Info:

[ moi ] [ pouvoir ] [ ego ] [ autocrate ]

 

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dictateur méfiant

La jalousie de Staline envers la gloire d'autrui peut paraitre démente. Mais elle était réelle. Et cette jalousie avait des répercussions fatales sur la vie et l'activité d'une multitudes de gens. Parfois il suffisait d'un rien pour mettre Staline hors de lui. Un mot imprudent. Un homme qui parlait trop, ou qui était aux yeux de Staline, trop cultivé. (...). Un homme qui était en train de faire un rapport à Staline pouvait soudain lire dans ses yeux: "Trop habile". A partir de ce moment, il était condamné.

 

Auteur: Chostakovitch Dimitri

Info: Témoignage

[ autocrate parano ] [ anecdote ] [ tueur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mère-fils

Si le rôle de la mère n’est pas vraiment reconnu, une vague peur de la dépendance ne peut que subsister. Cette peur peut prendre quelquefois la forme d’une crainte de la femme ou d’une crainte d’une femme ; à d’autres moments, elle prendra des formes moins aisément reconnues, comprenant toujours la peur d’être dominé.
Malheureusement, la peur d’être dominé ne conduit pas les gens à éviter d’être dominé. Elle les attire, au contraire, vers une domination spécifique ou choisie. En fait, si on étudiait la psychologie du dictateur, on pourrait s’attendre à découvrir que, parmi d’autres choses, il essaie, dans son combat personnel, de maîtriser la femme dont il craint inconsciemment la domination, essayant de la maîtriser en l’entourant, en agissant pour elle et en exigeant en retour une sujétion totale et un "amour" total.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: L'enfant et sa famille

[ autocrate ]

 

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portrait de dictateur

Rompu par une vie de complots à masquer ses traits et son âme, à se passer d'illusions, de pitié, de sincérité, à voir en chaque homme un obstacle ou un danger, tout chez lui était manœuvre, méfiance et obstination. La révolution, le parti, l’État, la guerre lui avaient offert les occasions et les moyens de dominer. Il y était parvenu, usant à fond des détours de l’exégèse marxiste et des rigueurs totalitaires, mettant en jeu une audace et une astuce surhumaines, subjuguant ou liquidant les autres. [...] Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l’air bonhomme, il s’appliquait à donner le change. [...] Tous les Russes, attentifs et contraints, ne cessaient de l’épier. De leur part une soumission et une crainte manifestes, de la sienne une autorité concentrée et vigilante.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In Staline de François Kersaudy. En 1944 De Gaulle est à Moscou-

[ autocrate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage historique

Dans l’imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s’imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu’il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s’imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l’attaque cérébrale qui l’emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres ―dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas ― lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments.

À travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l’hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu’il nota dans les marges de sa collection (" Balivernes ! " " Crapules ! "), L'auteur dresse un portrait intellectuel de l’ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes. On y découvre un homme obsédé par l’idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS.

La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l’érudition, les contradictions et les extravagances d’une des figures qui transformèrent le 20e siècle.


Auteur: Roberts Geoffrey

Info: La Bibliothèque de Staline : Un despote et ses livres, 2024. 4e de couverture

[ vingtième siècle ] [ autocrate ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

russie

Lénine meurt en 1924. La lutte pour sa succession s’engage presque aussitôt entre les deux bureaucrates les mieux placés : Staline et Trotsky. Ce dernier, doctrinaire et tribun, jouit d’une énorme popularité. Malheureusement pour lui, il s’appuie sur les couches inférieures du Parti, sur les cellules de base, les ouvriers d’usines, prouvant ainsi qu’il n’a rien, rien compris aux événements. Staline, lui, a vu clair. Il sait qu’en régime " socialiste ", la réalité du pouvoir appartient, non au peuple, ni à la classe ouvrière, non pas même au Parti, dans son ensemble, mais aux sept ou huit membres qui constituent le Bureau politique du comité central. Il en est, mise sur eux, joue et gagne. Trotsky part en exil. Plus tard, il sera assassiné.

Staline est au pouvoir. C’est le premier " grand patron " du parti communiste qui soit vraiment un homme du peuple. Comme tel, il méprise le peuple, et vomit les idéologues, ces petits-bourgeois bavards et prétentieux qui, pendant des années, lui ont barré la route, l’ont regardé de haut en bas, l’ont abreuvé de citations de Marx... Lui, c’est un politique pur. Son but est simple : agrandir le pays, le faire craindre et respecter, et constituer enfin le Grand Empire panslave. Son instrument sera la bureaucratie, devenue classe dominante : ses ennemis : les ouvriers, les paysans et les intellectuels.

Dès le début de son règne, il transforme les usines en casernes, réprime l’absentéisme, se sert des syndicats pour faire voter des résolutions " spontanées " visant à augmenter la production sans augmenter les salaires. Les militants serviles et arrivistes comme seuls peuvent l’être des révolutionnaires, entrent immédiatement dans le jeu. L’ouvrier russe, trahi par les siens, livré pieds et poings liés à l’État-patron, accusé, s’il proteste, de faire le jeu des ennemis du peuple, se résigne et se console toutes les fois qu’il le peut, en faisant de la reprise individuelle, c’est-à-dire en volant le matériel.

Il n’en est pas de même dans les campagnes, où Staline rétablit au profit de l’État bureaucratique, le régime féodal. Il prend la terre aux paysans, les encaserne dans les kolkhozes, et refait d’eux des serfs de la couronne. Les paysans prennent les armes, massacrent le bétail, provoquent la famine. C’est une véritable guerre. Bilan : sept millions de morts, d’après les évaluations les plus modérées...

Le reste va tout seul : les artisans, les femmes, sont prolétarisés de gré ou de force. Les écrivains eux-mêmes, les artistes, les penseurs, deviennent des agitateurs, des crétiniseurs à gages, des valets du régime. Ceux qui n’acceptent pas ce rôle sont immédiatement supprimés. Ceux qui l’acceptent se déshonorent, s’enivrent ou se suicident.

Enfin, pour couronner le tout, Staline organise les procès de Moscou, au cours desquels sont condamnés les anciens compagnons de Lénine. Il les accuse de trahison. Ce sont, bien entendu, des traîtres puisqu’ils sont léninistes, mais l’humour de Staline consiste à leur faire avouer qu’ils sont également traîtres au " socialisme ". Ce qu’ils font, semble-t-il, avec une sorte de volupté. Après quoi ils vont à la mort au milieu de l’indifférence complète de la population car, au début des années 30 du siècle, le peuple russe est, de beaucoup, le plus dépolitisé d’Europe.

Auteur: Gripari Pierre

Info: La Vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard

[ urss ] [ historique ] [ autocrate ] [ pragmatique ] [ dictateur ] [ instinctif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste