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angoisse

La souffrance a ses limites, pas la peur.

Auteur: Koestler Arthur

Info:

[ affres ]

 

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terreur

L’intellect, habituellement en mouvement, devient immobile et absolument vide de pensées car il est tout entier recouvert par la ténèbre et la lumière divine.

Auteur: Laroche Michel

Info: La Voie Mystique de l'Angoisse

[ paralysie ] [ affres ]

 

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souffrance

Je voudrais montrer que cette forme d’angoisse non seulement n’est pas le signe d’une maladie psychique, mais qu’elle est, au contraire, la manifestation la plus concrète de l’évolution positive qui est en train de s’opérer dans l’individu.

Auteur: Laroche Michel

Info: La Voie Mystique de l'Angoisse

[ initiation ] [ affres ]

 

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symbole

La Croix représente à la fois la verticalité de la transcendance, de cette permanence de l’Esprit dans l’homme, et d’autre part dans son horizontalité, le plan de ce monde que l’homme doit également assumer.
L’angoisse est justement le signe de cette contradiction fondamentale et pourtant nécessaire entre la distance que doit prendre le chrétien par rapport au monde (il n’est pas de ce monde) et l’assumassion de celui-ci, comme le Christ assume sa Croix.

Auteur: Laroche Michel

Info: La Voie Mystique de l'Angoisse

[ christianisme ] [ affres ]

 

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questions

Il fut un temps où je considérais les montagnes différemment, où je voyais en elles quelque chose de permanent. Même en les approchant avec déférence (les défier comme le font les alpinistes est une autre affaire), cette permanence m'effrayait; leur caractère irréfutablement minéral semblait intensifier la conscience que j'avais de ma nature éphémère. N'est-ce pas à cause de cette angoisse devant ce qui passe que nous nous concentrons sur les quelques fragments d'expérience brute de la vie moderne? Ne peut-elle pas expliquer pourquoi la violence est lubrique, pourquoi la concupiscence nous dévore, pourquoi les soldats choisissent de ne pas oublier leurs jours d'horreur? Nous nous cramponnons à ces moments extrêmes où nous croyons mourir pour renaître cependant. Dans l'abandon sexuel comme dans le danger, nous sommes confondus, si brièvement que ce soit, avec un présent vital où nous collons à la vie réelle, où nous sommes la vie, où le sentiment d'exister nous pénètre; dans une extase partagée avec un autre être, la solitude s'évanouit, l'éternité la remplace. Mais en ce temps-là une telle union pouvait être atteinte par la seule angoisse.

Auteur: Matthiessen Peter

Info: Le léopard des neiges

[ existence ] [ affres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

acceptation

L’angoisse, évidemment, ne s’apprend pas. On la provoquerait ? c’est possible : je n’y crois guère. On peut en agiter la lie… Si quelqu’un avoue de l’angoisse, il faut montrer le néant de ses raisons. Il imagine l’issue de ses tourments : s’il avait plus d’argent, une femme, une autre vie… La niaiserie de l’angoisse est infinie. Au lieu d’aller à la profondeur de son angoisse, l’anxieux babille, se dégrade et fuit. Pourtant l’angoisse était sa chance : il fut choisi dans la mesure de ses pressentiments. Mais quel gâchis s’il élude : il souffre autant et s’humilie, il devient bête, faux, superficiel. L’angoisse éludée fait d’un homme un jésuite agité, mais à vide. [...]
Oubli de tout. Profonde descente dans la nuit de l’existence. Supplication infinie de l’ignorance, se noyer d’angoisse. Se glisser au-dessus de l’abîme et dans l’obscurité achevée en éprouver l’horreur. Trembler, désespérer, dans le froid de la solitude, dans le silence éternel de l’homme (sottise de toute phrase, illusoires réponses des phrases, seul le silence insensé de la nuit répond). [...]
Sentiment de complicité dans : le désespoir, la folie, l’amour, la supplication. Joie inhumaine, échevelée, de la communication, car désespoir, folie, amour, pas un point de l’espace vide qui ne soit désespoir, folie, amour et encore : rire, vertige, nausée, perte de soi jusqu’à la mort.

Auteur: Bataille Georges

Info: L'expérience intérieure, p. 48

[ plongée ] [ affres ] [ illusion ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini