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intelligence artificielle

La mise à jour de l'arrière-plan est absolument l'avenir.

Auteur: Altman Sam

Info:

[ continuelle actuation ] [ actualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Lire permettait de confronter des expériences nouvelles à des savoirs anciens.

Auteur: Dantec Maurice

Info: Dans "Babylon babies", éditions Gallimard, 1999, page 41

[ actualisation ] [ passé-présent ] [ utilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surnaturalisation

La pré-connaissance dont parle saint Paul [Rm VIII, 29] ne signifie pas que Dieu écarterait à l’avance certains êtres de la déification. Cette erreur, celle de Luther dans son traité Du serf-arbitre, est une interprétation non seulement grossière, mais encore stupide. Elle suppose en effet une coexistence du temps et de l’éternité, et passe d’un régime à l’autre comme s’ils étaient comparables. La prescience éternelle n’est pas "avant" le déroulement temporel, ni "après". La parole de saint Paul signifie seulement ceci : notre déification est une conséquence de la connaissance que Dieu a de notre être ; ou encore : être déifiés, devenir conformes à l’image du Fils – conformes fieri imaginis Filii – c’est s’identifier à la connaissance que Dieu a de nous de toute éternité : la gnose éternelle que Dieu a de nous, c’est notre déification.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 354-355

[ actualisation ] [ confusion catégorielle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

compromis

[…] si nous posons que telle ou telle action doit être radicale, doit se développer jusqu’au bout de ses conséquences sans tenir compte du fait qu’une action est toujours au milieu d’autres actions et que celles-ci sont faites naturellement pour la modifier, nous disons une sottise.

[…] Alors la radicalité, nous dirons, si tu veux, que ce n’est pas tellement la fin poursuivie que l’intention de poursuivre cette fin ; c’est l’intention, comme aurait dit la morale kantienne, qui est première, c’est l’intention qui doit être radicale. Mais ça n’implique pas que, dans le chemin ensuite poursuivi pour aller vers la réalisation de la fin que nous avons intentionnellement voulue radicale et radicalement, ça n’implique pas que nous ne puissions être amenés à faire usage d’autres moyens que ceux que nous avions d’abord conçus, et que, par conséquent, l’action arrive à sa fin en différant un peu de ce qu’elle était au départ. 

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: L'espoir maintenant, entretiens avec Benny Lévy, 1980, éditions Verdier, 2007, pages 45-46

[ actualisation ] [ définition ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

connaissance

[…] dans l’ordre humain, il n’y a pas non plus d’acte intellectuel parfaitement pur. L’intelligence a besoin d’instruments de pensée, dont le premier acquis est le langage, et dont l’ensemble constitue l’équipement culturel. Il faut donc distinguer entre l’intellection pure – qui est au fond inéluctable – et l’outillage mental sur la seule acquisition duquel peut porter l’effort éducatif. Et c’est ici qu’interviennent les différences individuelles. Tous les hommes sont également intelligents, par définition, parce que l’intelligence est toujours elle-même, dans son essence, et qu’elle n’est pas susceptible, en tant que telle, du plus ou du moins. Mais il n’en va pas ainsi en ce qui concerne les conditions individuelles de manifestation. En particulier, tous les hommes n’ont pas la même capacité d’acquisition et de maniement des multiples outillages mentaux, laquelle varie en grandeur selon les individus, en même temps que selon les sortes d’outillage. […] C’est pourquoi, l’intellection n'étant véritablement actualisée que par l’intelligible, elle sera d’autant plus efficacement éveillée qu’on la dotera d’un outillage mental plus intelligiblement constitué. Il n’y en a sans doute pas de plus conforme à cette condition que les langues naturelles – particulièrement les langues anciennes – et les mathématiques traditionnelles.

Auteur: Borella Jean

Info: Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 129

[ faculté intellective ] [ actualisation ] [ naturel-surnaturel ] [ base ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

naturel-surnaturel

Le principe fondamental de la théologie catholique […] c’est que la grâce ne détruit pas la nature mais la parfait. Il est donc certain que le sens du surnaturel, qui, dans son actualité, est un fruit de la grâce divine, correspond, du côté humain, à une possibilité de notre nature. L’état de pure nature n’est d’ailleurs qu’une abstraction. Comme l’enseigne saint Thomas (Ia, q.95, a.1) l’homme fut créé dans l’état de grâce, état de grâce qui lui permettait d’accomplir et de réaliser ce à quoi le vouait sa nature théomorphe. Car enfin, il ne faudrait pas l’oublier, l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Si la chute originelle lui fit perdre son état de grâce, elle ne pouvait cependant, sans détruire l’homme comme tel, anéantir complètement son essence théomorphe. Il reste donc, après la chute, dans la nature blessée, une possibilité théomorphique, un souvenir de sa destinée spirituelle en attente de son accomplissement, qui constitue proprement la capacité de la nature au surnaturel, capacité en elle-même impuissante et informe, mais réelle cependant, et par laquelle l’homme se distingue des animaux. C’est précisément cette capacité de la nature au surnaturel que la grâce vient informer, en l’ouvrant aux vérités de la foi salvatrice, et rendre efficace […].

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, page 91

[ actualisation ] [ catholicisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sécularisation

Une société tout entière peut perdre complètement l’esprit de foi, le sens du surnaturel, et le remplacer par un esprit d’incrédulité. Il est bien clair que depuis deux ou trois siècles, c’est précisément ce qui se produit dans l’Occident chrétien. […] Comme tout sens, le sens du surnaturel, l’intuition originelle de la foi, est conscience d’une réalité. […] Par lui, l’humanité "sait", dans la substance même de son être, que tout ce dont parle la Révélation est possible, bien qu’en dehors de notre expérience ordinaire. Sans lui, tout le discours religieux tombe d’un seul coup du côté de l’absurde et de l’invraisemblable. Or toutes les entreprises intellectuelles de l’Occident moderne tendent à suggérer à la conscience humaine qu’il n’y a pas d’ "autre" réalité, et qu’il ne peut pas y en avoir d’autre. C’est pourquoi, lorsque la conscience chrétienne succombe à ces suggestions, elle produit l’hérésie que le pape saint Pie X a très exactement appelée : le modernisme. […] la démarche constitutive de cette hérésie, c’est d’adopter en tout le point de vue du monde moderne, lequel est entièrement défini par sa négation de la réalité surnaturelle. Nous avons montré que cette négation consiste dans la fermeture de l’œil du cœur, racine ontologique de l’acte de foi, condition ultime et première, dans l’ordre humain, de sa possibilité. Il en résulte que ce troisième type d’hérésie ne sera pas une hérésie comme les autres. Attaquant l’acte de foi à sa racine, l’hérésie moderniste produit la condition générale de toute hérésie. Ce n’est pas une hérésie déterminée, une hérésie de la foi objective ou subjective, c’est une hérésie portant sur la condition même de possibilité de toute foi, sur la signification première de toute foi (objective ou subjective), et non point hérésie religieuse, mais hérésie ontologique et même métaphysique […].

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 73-74

[ naturel-surnaturel ] [ actualisation impossible ]

 

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théologie-philosophie

Or, si Dieu a créé l’intelligence de telle sorte qu’elle ne peut réaliser la perfection de sa nature qu’en accédant à la connaissance de l’Etre parfait, puisque Dieu ne fait rien en vain, il s’ensuit que l’union à Dieu semble due à l’intellect en vertu même de sa nature […].

Il n’y a donc pas de finalité purement naturelle pour l’homme qui n’accomplit sa nature que dans la surnature. La destinée de l’homme est naturellement surnaturelle. Mais alors, si l’on admet ces conclusions, ne risque-t-on pas de ruiner la gratuité de la grâce et de la soumettre à la nécessité de la nature ? C’est ce que l’encyclique Humanis generis (1950) entendait expressément condamner […]. […]

Il nous semble cependant que la crainte de voir la thèse d’un désir naturel du surnaturel ruiner la gratuité de la grâce résulte d’une conception trop fortement aristotélicienne de l’ordre naturel. Il y a, chez Aristote, une certaine tendance au naturalisme, c’est-à-dire à considérer l’ensemble des êtres comme un système rigide de natures complètes en elles-mêmes, parfaitement constituées et pleinement consistantes dans leur ordre, et à estimer qu’une telle considération suffit à en épuiser le mystère. Dans une telle conception, la nature exclut de soi la surnature comme le cercle exclut de soi le carré.

Il nous semble que ce naturalisme n’est pas tout à fait chrétien, ni vraiment conforme à ce qu’enseigne la Révélation telle qu’elle nous est donnée dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Il n’est peut-être même pas conforme à ce qu’enseigne Aristote chez qui se faisait jour, a-t-on dit, un certain "surnaturalisme" de la forme intelligible. Quoi qu’il en soit, il nous paraît difficile d’admettre que l’ordre de la nature est par lui-même complet et autonome, qu’il s’agisse de l’homme ou de la création en général. Tout au contraire, nous croyons que ni l’homme ni le monde ne sont achevés en eux-mêmes et par eux-mêmes. Il n’y a pas d’état de "pure nature" sauf en Dieu, au degré des Idées éternelles dont le Verbe est la synthèse proto-typique.

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 18-20

[ actualisation ] [ christianisme ] [ naturel-surnaturel ]

 

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acte d'être

[…] admirons comment cette philosophie chrétienne s’approfondit comme philosophie à mesure qu’elle se fait plus chrétienne, car il n’y a rien de ce que la créature est ou fait qui ne soit en elle une ressemblance divine, mais ce que la créature fait de plus noble, après être, c’est de vouloir ressembler à Dieu en causant comme lui d’autres êtres. […]

Ceci est éminemment vrai de l’homme, à travers qui toutes choses sont ordonnées vers Dieu, mais ce l’est aussi d’une vérité tout à fait générale, car toutes choses, même les natures dénuées de connaissance, tendent en fait vers Dieu par leurs opérations. Dans un monde ainsi fait, la poursuite des fins propres coïncide avec celle de la fin suprême et tout être cherche la béatitude en cherchant son propre bonheur. L’homme seul est capable de savoir qu’il le fait, mais c’est ce qu’il fait même s’il n’a pas conscience de le faire. Tel est cet "amour physique" de Dieu dont s’inquiètent seuls ceux qui ont perdu de vue ce qu’est une nature créée, imprégnée jusqu’en ses moindres fibres, et dans toutes ses opérations, de l’efficace divine qui l’habite et en qui elle a vraiment l’être, le mouvement et la vie.

[…] Tout être y est défini par son essence : l’homme même y est une nature dont la liberté se meut entre les limites fixées par les termes de sa définition : un être vivant dont le mode propre de connaître est la raison. D’autre part, l’objet propre de la liberté est d’assurer la réalisation de plus en plus parfaite de l’essence. Être un animal raisonnable, ce n’est pas simplement une définition, c’est un programme. De la naissance à la mort, chaque être humain doit travailler, selon ses possibilités individuelles, à devenir de plus en plus ce que serait un être connaissant et agissant en tout selon les lumières de la raison. Et non seulement pour lui-même, mais aussi bien pour la cité, puisque la destinée que lui impose sa nature d’être connaissant ne peut s’accomplir qu’en communion avec d’autres êtres raisonnables, cherchant, comme lui-même, à s’actualiser le plus parfaitement possible dans l’ordre de l’Être et du bien.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 197-199

[ image ] [ perfectionnement ] [ participation spirituelle ] [ puissance-acte ] [ zoon politikon ] [ actualisation ]

 
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