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art pictural

La peinture polyphonique est en ce sens supérieure à la musique, que le temporel y est davantage spatial. La notion de simultanéité s'y révèle plus riche encore.

Auteur: Klee Paul

Info: Journal, 1918, à propos de l'oeuvre de Robert Delaunay

[ 3D ] [ tridimensionnel ]

 

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religion

Les nombres (l'esprit) et la géométrie (l'âme) règlent la structure de façon à en faire une synthèse de l'ordre du monde au sein de l'architecture (le corps) de la cathédrale.

Auteur: Buisson Jean-François

Info: La symbolique des cathédrales : De l'obscurité à la lumière

[ mathématiques ] [ 3D ] [ tridimension ]

 

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microbes

Nous savons aujourd’hui que de nombreux virus sont formés de protéines à structure polyédrique (ceux de la polio sont les premiers chez qui cette géométrie a été observée). La structure de base du virus du VIH est un icosaèdre régulier.

Auteur: Alsina Claudi

Info: Les mille facettes de la beauté géométrique, Les polyèdres

[ 3D ] [ bacilles ] [ tridimensionnel ]

 

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question

Supposons un aveugle de naissance. Mettons-lui dans les mains un cube et une sphère en bois, de grosseurs comparables. Laissons-le les palper jusqu'à ce qu'il ait bien compris lequel est le cube et lequel est la sphère. Puis posons les deux objets devant lui, sur une table, et rendons-lui soudain la vue par une opération magique. Pourra-t-il alors dire, sans les toucher, lequel est le cube et lequel est la sphère ?

Auteur: Molyneux William

Info: Problème qu'il posa à John Locke à la fin du XVIIème siècle

[ cognition ] [ représentation 3D ] [ énigme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

physique appliquée

L’hologramme est une image tridimensionnelle sans lentille, capable de recréer des représentations réalistes d’objets matériels. […] Les hologrammes et l’holographie sont incompréhensibles en termes d’optique géométrique dans laquelle la lumière est considérée comme formée de particules abstraites ou photons. La méthode holographique dépend du principe de superposition et des modèles d’interférence de la lumière ; elle impose que la lumière soit comprise comme étant un phénomène ondulatoire. Les principes de l’optique géométrique représentent une approximation adéquate pour une série d’instruments optiques […]. L’optique mécanique ne permet pas d’enregistrer les modèles d’interférence de la lumière. Or, ceci constitue précisément l’essence de l’holographie qui se fonde sur l’interférence de la lumière monochromatique pure et de la lumière cohérente (lumière dont le déphasage ne varie pas dans le temps et dont les variations sont synchrones). Dans la technique proprement dite de l’holographie, le rayon laser est divisé et amené à interagir avec l’objet photographié ; le modèle d’interférence qui en résulte est ensuite enregistré sur une plaque photographique. L’illumination ultérieure de cette plaque par un laser permet de recréer une image tridimensionnelle de l’objet original.
Les représentations holographiques possèdent de nombreuses caractéristiques qui font d’elles les meilleurs modèles existant des phénomènes psychédéliques et d’autres expériences vécues durant les états inhabituels de conscience.

Auteur: Grof Stanislav

Info: Psychologie transpersonnelle

[ 3D ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réfléchir

Le calcul mental active des aires cérébrales impliquées dans l'attention spatiale. Une étude menée par des chercheurs du CEA, de l'Inserm, de l'Inria, de l'Université Paris-Sud au sein de l'unité Inserm/CEA "Neuro imagerie cognitive", à NeuroSpin.

Grâce à l'imagerie cérébrale par résonance magnétique à 3 Teslas de NeuroSpin, ces équipes viennent de mettre en évidence un rapprochement inattendu entre les représentations des nombres et celles de l'espace dans le cerveau. Ces travaux, qui sont publiés dans Science Express, pourraient avoir des conséquences importantes pour l'enseignement de l'arithmétique.

Au sein de l'équipe de Stanislas Dehaene dans l'unité Inserm/CEA de neuro imagerie cognitive à NeuroSpin, André Knops a enregistré l'activité du cerveau au moyen d'un appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) de 3 Teslas, alors que des adultes volontaires effectuaient, soit des additions et des soustractions mentales, soit des mouvements des yeux vers la droite ou vers la gauche de l'écran. Un logiciel de traitement du signal a ensuite permis d'identifier des régions du cerveau impliquées dans les mouvements des yeux, et d'en déduire un algorithme qui, à partir de l'activité cérébrale, dévoile un aspect du comportement des sujets. À partir des images IRM de haute résolution obtenues, les chercheurs ont été en mesure de déduire, essai par essai, si la personne avait orienté son regard vers la droite ou vers la gauche, avec un taux de succès de 70 %. Plus surprenant, cette classification s'est étendue au calcul mental: les chercheurs ont ainsi observé la même distinction entre l'activité cérébrale évoquée pendant les mouvements à gauche ou à droite et pendant les opérations de soustraction ou d'addition - que ces opérations soient réalisées avec des ensembles concrets d'objets (calcul non symbolique) ou avec des nombres symboliques (calcul symbolique) présentés sous formes de chiffres arabes.

Ils en ont conclu que le calcul mental ressemblait à un déplacement spatial. Par exemple, dans une certaine mesure, lorsqu'une personne qui a appris à lire de gauche à droite, calcule 18 + 5, son attention se déplace "vers la droite" de 18 à 23 dans l'espace des nombres, comme si les nombres étaient représentés sur une ligne virtuelle.

En mettant en évidence l'interconnexion entre le sens des nombres et celui de l'espace, ces résultats éclairent l'organisation de l'arithmétique dans le cerveau. Ils sont compatibles avec l'hypothèse, développée par Stanislas Dehaene, que les apprentissages scolaires entraînent un recyclage neuronal de régions cérébrales héritées de notre évolution et dédiées à des fonctions proches.

Chez les enfants en difficultés, l'utilisation de jeux qui insistent sur la correspondance entre les nombres et l'espace, tels que le jeu des "petits chevaux", peut conduire à des améliorations prononcées des compétences en mathématiques. Sur ce principe, un logiciel ludo-pédagogique en libre accès, "La course aux nombres", a été développé par le même groupe afin de faciliter l'apprentissage de l'arithmétique.

Auteur: Internet

Info: 13 Mai 2009

[ voir ] [ tridimensionnalité ] [ 3D ]

 

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cosmologie

Les galaxies ne sont pas réparties au hasard dans l’Univers 

" Une carte qui ne parle pas n'est pas une carte aboutie "

Le Havre accueille du 26 au 28 septembre l’événement de vulgarisation scientifique " Sur les épaules des géants ". Parmi les intervenants, se trouve l’astrophysicienne Hélène Courtois, spécialiste de la cosmographie. Partenaire de l’événement, Numerama a pu s’entretenir avec la scientifique sur son travail aussi précis que titanesque, consistant à dresser des cartes de l’Univers.

Sur Terre, nous utilisons chaque jour ou presque des cartes pour nous déplacer et nous orienter. Ces cartes sont pratiques et fonctionnelles. Mais les cartes peuvent aussi servir aux scientifiques. Elles les aident à répondre à des questions essentielles, que nous sommes nombreux à nous poser (D’où venons-nous ? Où allons-nous ?).

C’est tout le travail que mène depuis des années l’astrophysicienne Hélène Courtois, spécialiste de la cosmographie et vice-présidente de l’université Lyon 1. Ses travaux ont permis d’identifier Laniakea, le superamas de galaxies abritant la Voie lactée. Numerama s’est entretenu avec la chercheuse, pour comprendre la portée de ses découvertes. Entretien avec Hélène Courtois, astrophysicienne

- En quoi consiste exactement la cosmographie ?

Hélène Courtois :
 Cela sert à savoir où l’on est dans l’Univers. La première question à laquelle on essaye de répondre est : où sommes-nous ? C’est la même question lorsqu’on fait de la géographie. La cosmographie, c’est faire des cartes du cosmos ; la géographie, c’est faire des cartes de la Terre. La science de cartographier est inhérente aux humains, et peut-être aux autres formes vivantes.

- À quoi ressemble une carte du cosmos ?

La spécificité de mes cartes, c’est qu’elles sont en mouvement. Ce sont plus exactement des cartes des mouvements. Ce que j’ai inventé, en astronomie, ce sont des cartes des mouvements dans l’Univers. C’est de la cartographie dynamique. J’observe avec des télescopes des mouvements de galaxies pour comprendre comment l’Univers en est venu à ces cartes. Les galaxies dans l’Univers ne sont pas réparties au hasard.

- Qu’est-ce qu’une bonne carte de l’Univers ?

Je ne fais pas des cartes pour faire des cartes. J’ai un sens esthétique, j’aime que cela soit beau, compréhensible. J’aime que ça parle. Une carte qui ne parle pas est une carte qui n’est pas aboutie. Il faut donc que la carte transmette une information et que l’on ressente le mouvement en la voyant, que la carte montre que les galaxies ne sont pas à des positions au hasard.

- Votre grande découverte, Laniakea, a bouleversé la cosmographie. De quoi s’agit-il ?

L’une des grandes découvertes de ma carrière a été de tracer les frontières de notre continent à nous, qui s’appelle Laniakea. On l’a dévoilé en 2014. C’est un continent à 3 dimensions, c’est un volume dans l’espace. Si on est à l’intérieur de cette frontière, on va avoir un mouvement vers l’intérieur du volume. Si l’on dépasse cette frontière, on fait partie d’un autre continent. Depuis la fin de l’année dernière, j’ai fini de cartographier les 5 continents voisins de Laniakea.

 (Image : Laniakea et ses 5 voisins. Cartographie dynamique de 1 milliard d’années-lumiere de coté.)

Cela a pris 20 ans pour en cartographier un [Laniakea]. Puis, en 10 ans de plus, j’en ai cartographié 5 autres. L’avenir, ce sont les télescopes, et notamment Euclid. Il va nous aider à faire la plus grande carte de l’Univers, qui fera 10 milliards d’années-lumière de côté. Ma grande carte actuelle fait 1 milliard d’années-lumière de côté et compte 6 continents extragalactiques.

- Pourquoi a-t-on besoin de faire des cartes toujours plus grandes ?

C’est pour aller plus loin, mais également pour aller plus tôt dans l’Univers. C’est pour remonter dans le temps aussi qu’on fait des cartes plus grandes. Avec une carte sur 10 milliards d’années, nous aurons des informations dans un Univers qui n’était pas le même que maintenant.

- À quoi servent ces cartes ?

Quand on fait de la science fondamentale, on n’a aucune idée de la manière dont ça va être utilisé. Ce n’est pas notre job. Toute la connaissance que j’acquiers appartient au monde entier. Personne ne peut imaginer ce que les humains suivants en feront. Je sais que ça va servir à l’humanité. Mon souhait, c’est que cela serve à la conservation des entités vivantes et non vivantes.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.numerama.com/, interview de Nelly Lesage, 26 sept 2024

[ topographie ] [ 3D ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste