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occupation

Trier de la tech, c’était barbant, mais barbant, c’était bien. Barbant, c’était rassurant. Tranquille.

Auteur: Chambers Becky

Info: Les voyageurs, tome 2 : Libration

[ refuge ] [ train-train ] [ plan-plan ] [ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

habitudes

Ce ne sont pas les objets qui fonctionnent parfaitement qui créent la routine de l'existence. Ce sont ceux qui sont un tout petit peu détraqués : le pène qui accroche, le commutateur en haut de l'escalier sur lequel il faut appuyer un peu plus fort parce que le ressort en est un peu usé, la carpette qui vous glisse immanquablement sous le pied.

Auteur: Pohl Frederick

Info: Le tunnel sous l'univers, In Histoires de robots, p. 368

[ train-train ]

 

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question

Je ne sais pas quoi faire du quotidien, de l’idée du quotidien. Je suis ambiguë, indécise. D’un côté, je n’ai jamais compris ceux qui insultent la routine. Une femme que j’ai croisée récemment, une dirigeante d’entreprise, me l’a répété à plusieurs reprises en quelques minutes, comme une confession et un talisman. Je déteste la routine, surtout pas de routine, c’est le secret. Je me demande comment on assure l’intendance en évitant la routine. On tire au sort la personne qui lance les machines, on joue les corvées aux dés, on ne dort jamais dans la même chambre, on invite toujours des personnes différentes à dîner ?

Auteur: Petitcuénot Marie

Info: Ce qui gronde

[ train-train ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habitude

Cet isolement forcé lui fit prendre conscience qu'il avait passé la majorité de sa vie enfermé, comme la plupart des gens.
Une routine de l'emprisonnement volontaire devenue inconsciente.
Le matin, on quittait sa maison pour se rendre en voiture au travail avant de retourner se confiner dans sa prison personnelle. Oh certes, il arrivait qu'on sorte faire du sport dans une "salle" sur des vélos immobiles ou des tapis roulants. Et lorsque l'on avait besoin de décompresser, où se rendait-on ? Parfois au cinéma, les yeux concentrés sur une toile, au milieu de quatre murs, parfois boire un coup dans un pub, et parfois en boîte, terme suffisamment explicite pour être développé.
Tous les prétextes étaient bons pour justifier sa propre captivité. En hiver, il faisait trop froid, en été, trop chaud (même si cette disposition tendait à s'effacer à cause du réchauffement climatique), et en automne ou au printemps, on se plaignait de la pluie ou du vent. Pas étonnant que certains détenus de longue date ne puissent quitter les barreaux rassurants de leur cellule.
On cultivait sa propre captivité.
Pire, il nous arrivait même de l'acheter.

Auteur: Gaulon Pierre

Info: Enragés

[ cachot ] [ renoncement ] [ train-train ]

 

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