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sociologie

Si vous vivez au sein d'une troupe de babouins au Serengeti, vous n'avez à travailler que trois heures par jour pour vos calories, et les prédateurs ne vous dérangent pas beaucoup. Ce qui signifie qu'il vous reste journellement neuf heures de temps libre à disposition pour générer du stress psychologique en inter-actant avec les autres animaux de votre troupe. Les babouins représentent donc un merveilleux modèle puisqu'il vivent suffisamment bien et longtemps pour payer le prix de toutes les absurdités de stress social qu'ils se créent les uns les autres. Ils sont comme nous : Ils ne sont pas victimes des prédateurs et des famines, ils se font avoir les uns par les autres.

Auteur: Sapolsky Robert

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[ éthologie ] [ hommes ] [ singes ] [ vie en communauté ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

race problématique

On se fait un fromage depuis des millénaires quant à la "conscience humaine", comme s'il y avait là un miracle inimaginable. Une fois encore l'arrogance anthropomorphe... Alors qu'on ne parle que d'une espèce qui semble être seule sur sa planète à avoir développé un système de signes permettant de communiquer de cerveau à cerveau, tant bien que mal et de manière abstraite, via marques, livres et langages. Ce qui lui aura permis de développer par accumulation une sorte de mémoire externe, qui tient principalement de l'accumulation de listes. De ce fatras anthropocentré, stockage de concepts qui ne sont qu'une manière de codage du réel sous forme de marques/empreintes/mots/phrases développés horizontalement avec des continuités bien souvent douteuses, l'homme glose donc ad infinitum sur sa conscience. Conscience de sa mort et de l'éphémère des choses, au motif qu'il serait la seule bestiole à gamberger dessus. Vraiment ? Et même si, qu'est-ce que ça change ? Qu'il se frustre de son impuissance intellectuelle quant à sa condition de mortel ne fait aucun doute, mais pour le reste...

Il n'empêche que l'efficacité de cet embryon d'intelligence collective est grande. Trop grande à voir. Ainsi il semble que l'humain s'éloigne et se différencie de la source-sagesse biologique dont il est issu, comme un singe devenu trop gros pour la branche sur laquelle il est juché. Ou comme un enfant gâté dont on ne sait plus quoi faire pour qu'il se maitrise lui-même, sauf à lui laisser se casser la figure pour qu'il acquiert un minimum de sagesse. Ainsi, peut-être, de l'humanité.

Auteur: Mg

Info: 18 septembre 2020

[ singes dominants ]

 
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Ajouté à la BD par miguel