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écologie

Le grand problème du monde moderne, c'est l'évacuation de ses résidus. / Ce qui a manqué à l'univers, c'est le trou de départ, une poubelle naturelle où déverser la matière des trous à venir. Et maintenant, avec les bricoles radioactives, ça se complique salement.

Auteur: Dard Frédéric

Info: Tango Chinetoque

[ déchets ] [ progrès ] [ environnement ] [ recyclage ]

 

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bio-minéral

Les pierres calcaires qui composent nos maisons sont des animaux morts. Des animaux écartelés, dépecés, desséchés : des coquillages éviscérés. Des coquillages écrasés, triturés, malaxés par la violence interne de la terre ; par la terrifiante chaleur des entrailles de la terre. Des animaux conglomérés et morts.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Poésie : Rester vivant, Le sens du combat, La poursuite du bonheur, Renaissance

[ recyclage ] [ cycles ]

 

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orient-occident

C’est d’ailleurs une erreur, à propos de la culture romaine, que de parler de culture occidentale. Les juifs catholiques ont apporté avec eux de l’Orient tout ce qui était chrétien, tout ce qui dans l’Ancien Testament était une préparation et allait être un apport au Christianisme, tout ce que Notre-Seigneur a assumé et que l’Esprit Saint a inspiré aux Apôtres d’utiliser.

Auteur: Lefebvre Marcel

Info: Dans "Itinéraire spirituel", éditions Iris, 2010, pages 115-116

[ origines ] [ fonds traditionnel ] [ recyclage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pipi

Autrefois, l’urine était une substance de grande valeur. Elle était utilisée comme remède pour soigner les blessures, comme colorant, comme ingrédient pour le pain, comme produit d’entretien et comme composant dans la poudre à canon. Aujourd’hui, on l’évacue dans les toilettes. Combien de temps allons-nous continuer à le faire ? Des chimistes écossais ont trouvé une façon d’utiliser l’urine pour produire de l’électricité. Et, aux États-Unis, des chercheurs espèrent qu’elle leur permettra d’obtenir de l’hydrogène.

Auteur: Schutten Jan Paul

Info: Le mystère du corps humain

[ recyclage ] [ récupération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

politique

Pour le 19e [siècle à travers les âges]. Soutenir la thèse que toutes les valeurs de la gauche n’apparaissent encore vivantes qu’en tant qu’elles ne sont pas datées, que leur âge – dix-neuvième – n’est pas révélé. S’il l’est, alors brusquement la pensée de gauche apparaît comme ce qu’elle est, c’est-à-dire conservatrice. La pensée conservatrice est de gauche (celle de droite, on ne s’en occupe pas, elle n’existe pas). Depuis des dizaines d’années, ils ne font que conserver.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 26 juillet 1982

[ recyclage ] [ idées anciennes ] [ formes nouvelles ] [ relookées ] [ répétition ] [ oubli ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

environnementalisme

J'ai grandi au Japon et à Hong Kong, puis je suis venu aux États-Unis. Le Japon a eu une grande influence sur moi car, lorsque j'étais enfant, j'entendais les chars à bœufs venir collecter les eaux usées de notre maison la nuit, à partir des latrines, et les emmener ensuite dans les fermes pour servir d'engrais. La nourriture revenait ensuite dans des charrettes à bœufs pendant la journée. J'ai toujours eu cette sorte de modèle mental "notre caca est devenu nourriture". L'idée que "déchet égale aliment" était assez inculquée, que tout est précieux et que les systèmes sont cohérents et cycliques.

Auteur: McDonough William

Info: Entretien avec Kerry A. Dolan, "W McD On Cradle-to-Cradle Design", Forbes (4 août 2010)

[ sagesse ] [ économie ] [ recyclage ]

 

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post-mortem

Les cadavres humains en décomposition ont un étrange point commun

La décomposition de cadavres humains. Le sujet est peu ragoûtant, c’est le moins que l’on puisse en dire. Mais il demeure important à étudier. Et des chercheurs viennent de faire une découverte importante en la matière.

La mort fait partie intégrante de la vie. Tout comme la décomposition des cadavres. Parce que même si le sujet peut sembler quelque peu nauséabond, la décomposition de la matière organique morte est celle qui produit des nutriments essentiels pour les écosystèmes. Celle qui... entretient la vie !

Les mêmes micro-organismes sur tous les cadavres humains

Des chercheurs de l'université de l'État du Colorado (États-Unis) se sont intéressés à ce sujet peu ragoûtant. Il est connu que le climat et l'emplacement d'un corps humain ont un impact sur la rapidité avec laquelle il se décompose.

Mais dans la revue Nature Microbiology, les chercheurs racontent aujourd'hui comment ils ont découvert que, quel que soit l'endroit où un cadavre humain est déposé, quel que soit le climat de cet endroit et quelle que soit la période de l'année, ce sont les mêmes vingt micro-organismes -- surtout des bactéries et des champignons -- qui se retrouvent à faire un festin. Des micro-organismes qui s'avèrent, en plus, particulièrement rares dans des environnements dépourvus de cadavres.

Ces travaux font avancer les connaissances sur la dynamique des écosystèmes. Car les réseaux de décomposeurs identifiés pourraient ne pas être spécifiques aux cadavres humains. Ces connaissances pourraient ainsi aider à en apprendre plus sur les flux de carbone et de nutriments dans l'environnement. Avec des applications pratiques à trouver, peut-être, dans le domaine de l'agriculture.

Mais la découverte pourrait aussi faire progresser la médecine légale. Car les chercheurs précisent que les vingt types de micro-organismes qu'ils ont identifiés suivent toujours la même routine. Et ils sont portés jusqu'aux cadavres en question par les insectes qui s'en nourrissent à des moments précis après la mort.

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ février 2024

[ recyclage ]

 

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saynète

Il gèle à pierre fendre en cette veille de Noël mais les quatre jeunes étudiants, gais et prêts à plaisanter sur tout et sur rien, ne sentent pas la morsure du froid. Bien qu’ils n’aient plus que quelques minutes jusqu’au départ du train pour le Nord du pays, ils ne se pressent pas, trop heureux d’avoir obtenu quelques jours de vacances entre Noël et le Jour de l’An. Chargés de sacoches et débordant d’une joie naturelle à leur âge, ils mettent le pied sur la dernière marche du wagon au moment où le train s’ébranle déjà. Ils s’installent dans le premier compartiment libre. Une seule personne s’y trouve : une petite vieille mince et effacée qui, à leur arrivée, se blottit dans son coin.

— Ne bougez pas, petite mère, nous avons de la place, lui lance Émile. Puis, les gars se mettent à plaisanter et à bavarder : les professeurs, les camarades et surtout les filles, rien n’échappe à leurs commentaires, à leurs imitations. Nos copains n’ont pas eu le temps de manger avant leur départ et ils mordent, à pleines dents, les " covrigi" -craquelins ronds qu’ils ont emportés. Ensuite ils ouvrent leurs sacoches et entament les oranges pour lesquelles ils se sont tant bousculés avant d’attraper le train !

Émile pèle son orange, la sépare en deux et se tourne vers l’ombre, immobile dans son coin :

— Tenez petite mère quelques tranches d’orange, vous avez peut-être soif ou bien l’odeur vous a-t-elle donné envie d’y goûter ! La veille femme esquisse un geste pour tendre la main, puis se recroqueville sur elle-même et chuchote d’une voix sourde :

— Merci, Monsieur mais vraiment, il ne faut pas.

— Prenez, petite mère, puisqu’il vous l’offre, car il ne vous la proposera pas une deuxième fois ! plaisante un des jeunes gens.

— Laissez, messieurs, ne vous dérangez pas. La vieille n’est pas habituée à ces bonnes choses. S’il vous reste quelques peaux d’orange, je vous remercie.

— Maman fait aussi des peaux d’orange confites pour les gâteaux, dit, l’eau à la bouche, le jeune homme grassouillet. Mais, celles-ci, nous pouvons les lui donner. Il ramasse avec soin les peaux, les met dans un sac en papier et les tend à la femme.

— Merci, Monsieur, Dieu vous les rendra, dit-elle en cachant, discrètement, le sac.

Auteur: Petrescu Cornelia

Info: Les Écorces d'orange, pp. 7-8

[ voyage ] [ nourriture ] [ recyclage ] [ récupération ]

 

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modularité évolutive

Les scientifiques ont peut-être trouvé le plan du corps humain… au fond de l’océan !

Lorsque l’on pense à l’évolution du corps humain, on imagine souvent un cheminement complexe partant d’organismes relativement avancés, dotés de cerveaux et de systèmes nerveux sophistiqués. Pourtant, une découverte récente vient bouleverser cette vision en suggérant que certains des mécanismes fondamentaux à l’origine de notre organisation corporelle pourraient puiser leurs racines dans des créatures bien plus simples et éloignées de nous : les anémones de mer.

Ces organismes marins, membres de l’embranchement des cnidaires (qui comprend aussi les méduses et les coraux), sont loin d’être nos proches parents. Ils n’ont ni cerveau, ni système nerveux central, et leur corps est organisé de manière radiale, autour d’un point central, à l’inverse de la symétrie bilatérale qui caractérise les humains et la majorité des animaux complexes. Pourtant, une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Vienne révèle que les anémones utilisent un mécanisme moléculaire jusque-là associé aux bilatériens pour structurer leur corps. Cette découverte pourrait réécrire une partie de l’histoire de l’évolution animale.

Un mécanisme ancien partagé par des mondes éloignés

Le mécanisme en question est la " navette BMP médiée par la Chordine ". Derrière ce nom un peu technique se cache un processus clé du développement embryonnaire chez les bilatériens, c’est-à-dire les animaux qui présentent une symétrie gauche-droite, comme les humains, les grenouilles, ou les insectes. Ce système utilise des molécules appelées BMP (Bone Morphogenetic Proteins) qui agissent comme des messagers indiquant aux cellules leur position dans l’embryon et le type de tissu qu’elles doivent devenir.

Concrètement, l’inhibition locale des BMP par une autre molécule, la Chordine, crée un gradient de concentration dans l’organisme en développement. Selon la quantité de BMP présente, les cellules savent si elles doivent former le système nerveux central, les reins ou encore la peau ventrale. Ce processus établit ainsi un axe dorsal-ventral qui est fondamental pour organiser la structure corporelle des bilatériens.

Or, les chercheurs ont découvert que les anémones de mer, malgré leur organisation très différente, utilisent également ce même mécanisme de navette BMP médiée par la Chordine. Autrement dit, ce processus n’est pas une innovation propre aux bilatériens, mais un mécanisme évolutif beaucoup plus ancien, qui aurait existé bien avant la divergence entre cnidaires et bilatériens.

Une origine évolutive remontant à 600 millions d’années

La divergence entre cnidaires et bilatériens est l’un des événements majeurs dans l’histoire évolutive des animaux. Ces deux groupes ont des architectures corporelles radicalement différentes et sont séparés par des centaines de millions d’années d’évolution, estimées entre 600 et 700 millions d’années. La présence du même mécanisme moléculaire dans ces deux lignées suggère donc qu’il était déjà présent chez leur dernier ancêtre commun, un organisme préhistorique très ancien.

Cette hypothèse soulève plusieurs questions passionnantes. Premièrement, cela implique que les fondations moléculaires pour organiser un axe corporel complexe existaient bien avant l’apparition des bilatériens, ce qui réévalue notre compréhension de la complexité des premiers animaux. Deuxièmement, cela remet en question l’idée que les structures bilatérales se sont formées de manière totalement indépendante dans chaque groupe, laissant ouverte la possibilité que l’ancêtre commun des cnidaires et des bilatériens ait lui-même possédé une forme de symétrie bilatérale primitive.

Une complexité ancienne bien cachée

Ce que cette étude met en lumière, c’est que la simplicité apparente des anémones de mer masque en réalité une organisation biologique étonnamment sophistiquée. Sans cerveau ni système nerveux central, ces animaux utilisent néanmoins un système moléculaire avancé pour organiser leur corps dès le stade embryonnaire. Cette complexité ancestrale montre que certains outils évolutifs sont si fondamentaux qu’ils ont été conservés, voire partagés, entre des branches évolutives très éloignées.

David Mörsdorf, auteur principal de l’étude, souligne que ce mécanisme n’est pas universel même parmi les bilatériens. Par exemple, il est présent chez les grenouilles mais absent chez les poissons, ce qui suggère qu’il a pu apparaître et disparaître plusieurs fois au cours de l’évolution. Cette plasticité et cette longévité font de la navette BMP médiée par la Chordine un excellent candidat pour un mécanisme évolutif ancestral clé dans la structuration du corps animal.

Vers une nouvelle compréhension de l’évolution corporelle

Cette découverte est plus qu’une simple curiosité scientifique. Elle invite à repenser l’évolution du développement corporel chez les animaux, en intégrant des mécanismes très anciens partagés entre des groupes qui semblaient jusqu’ici très éloignés. En étudiant des organismes comme les anémones de mer, les scientifiques peuvent remonter aux origines profondes des processus biologiques qui ont permis l’émergence de formes corporelles complexes, y compris la nôtre.

Ainsi, ce sont peut-être au fond des océans, chez ces créatures sans cerveau, que se trouve le véritable plan du corps humain, écrit il y a des centaines de millions d’années.

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 20 juillet 2025

[ exaptation ] [ dualité ] [ homologie ] [ recyclage ] [ harmonie ] [ néoprotérozoïque ]

 

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microbiote

La décomposition humaine : un ballet universel de la vie microbienne

La décomposition des organismes, ce processus fondamental qui rythme la vie et la mort sur terre, demeure l’une des grandes énigmes biologiques. Certes, la décomposition des végétaux a longtemps captivé l’attention, tant son rôle dans les cycles écologiques est majeur ; pourtant, la transformation des cadavres animaux, humains en particulier, reste un continent largement inexploré, obscurci par les mystères d’une microbiologie encore en gestation. Dans cette étude d’une ampleur rare, les auteurs ont suivi le destin de trente-six cadavres humains, déposés en pleine nature sur trois sites aux États-Unis, différents par leur climat, leur géographie et leur saisonnalité, afin d’ouvrir la " boîte noire " de la décomposition animale.

Au cœur de ce travail, ils mettent au jour l’émergence, au fil de la disparition des chairs, d’un réseau microbien universel et singulier, assemblé malgré les contraintes du climat, de la localisation et de la saison. Les communautés microbiennes qui se regroupent autour des cadavres semblent animées d’une logique propre, transcendant les contingences écologiques pour orchestrer collectivement l’effacement de la matière vivante.

Un réseau microbien universel et spécialisé

Au contraire des environnements non soumis à la décomposition, où la diversité microbienne est dominée par des acteurs polyvalents et généralistes, la mise en évidence d’un réseau de décomposeurs spécifiques marque une rupture majeure : ce sont des groupes rares, presque absents en dehors des épisodes de décomposition, qui prennent le relais pour métaboliser les produits issus de la chair et des os. Ces microbes, tant bactériens que fongiques, se spécialisent dans le catabolisme des protéines et des lipides, nécessitant un arsenal enzymatique distinct de celui, plus orienté vers la cellulose, des décomposeurs de végétaux. L’étude montre que ces décomposeurs ne sont pas seulement propres aux humains : on les retrouve dans la transformation de cadavres de porcs, de bovins et de souris, soulignant un véritable déterminisme de la nécrobiologie animale.

Interactions, déterminisme, et efficacité métabolique

La métamorphose microbienne qui préside à la disparition du cadavre n’est pas l’œuvre du hasard : le réseau de décomposeurs se constitue selon une dynamique d’assemblage complexe où interagissent la compétition, la coopération et la sélection environnementale. Les bactéries et les champignons, agissant de concert, manifestent une préférence pour les substrats labiles, notamment les acides aminés issus des protéines, avant de s’attaquer aux lipides plus résistants. Ce ballet enzymatique s’accompagne d’un échange métabolique où les produits du catabolisme d’une espèce profitent à une autre, constituant ainsi une sorte d’économie souterraine régie par la logique de la survie collective.

Central dans ce réseau, Oblitimonas alkaliphila apparaît comme un chef d’orchestre du catabolisme des acides aminés en climat tempéré, tandis que d’autres espèces, comme Ignatzschineria ou Wohlfahrtiimonas, s’illustrent par leur capacité à échanger et transformer des éléments nutritifs clés, dont des acides aminés et des composés sulfurés. Fait remarquable, ces microbes déployés par la mort sont absents ou rarissimes dans les communautés microbiennes du sol ordinaire ou dans le microbiome humain, ce qui les rend identifiables et précieux pour les études médico-légales.

La décomposition comme évènement écologique et forensique

L’assemblage du réseau microbien lors de la décomposition humaine n’est pas un phénomène local, circonscrit à un seul écosystème : il présente une constance remarquable à l’échelle continentale, résistant aux variations de climat, de saison et de géographie. Seuls le rythme et la rapidité du processus—plus lente dans les milieux secs, plus vive dans les climats tempérés—semblent modulés par l’environnement, mais la structure même du réseau demeure conservée.

Cette universalité confère aux microbes associés à la décomposition un potentiel exceptionnel comme " outil forensique " : grâce à l’analyse de la succession microbienne (via l’abondance de certains taxa spécifiques comme Helcococcus seattlensis), les auteurs montrent qu’il est possible de prédire avec une grande précision le temps écoulé depuis la mort (intervalle post-mortem ou PMI), et ce indépendamment du contexte géographique ou climatique. Leurs modèles, basés sur des données de séquençage métagénomique et sur l’utilisation de méthodes de pointe en apprentissage automatique, atteignent une résolution de l’ordre de trois jours, seuil déterminant dans les enquêtes criminelles.

Conséquences écologiques et sociétales

Au-delà de la sphère forensique, cette découverte bouleverse notre compréhension des cycles de la matière et du vivant : la nécrobiome, communauté microbienne de la mort, façonne la redistribution du carbone, de l’azote et d’un large spectre de nutriments, influençant la chimie des sols, la biodiversité locale et, in fine, la productivité des écosystèmes. On soupçonne également que certains insectes, tels que les mouches ou les coléoptères nécrophages, jouent un rôle de vecteur dans la dissémination de ces décomposeurs spécialisés, soulignant l’importance des synergies interdomaines (bactéries, champignons, invertébrés).

Ce savoir est d’autant plus précieux qu’il pourrait inspirer des innovations en agriculture (compostage animal), en thanatopraxie écologique (gestion durable des corps), et dans les réponses à des crises de mortalité massive, tout en guidant de futures recherches sur la productivité globale et la résilience des systèmes vivants face aux bouleversements anthropiques.

Conclusion

L’étude révèle ainsi une orchestration universelle et invisible, où la mort du corps devient la matrice d’un nouvel ordre vivant : une succession déterministe, concertée, et porteuse d’une beauté tragique, où des communautés microbiennes discrètes s’assemblent pour redonner à la terre ses nutriments, scellant l’union de la chair et du cosmos. La décomposition humaine, loin d’être une simple disparition, apparaît comme un événement fondamental, porteur de mémoire, de cycles et d’innovation écologique.

 

Auteur: Internet

Info: A conserved interdomain micribial network underpins cadaver decomposition despite environmental variables. Nature Microbiology 2024. Synthèse de Perplexity.ai

[ recyclage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste