Pour nos fins dialecticiens, si la gauche contrôle les mass médias (radio, télé, journaux), directement (ex : le groupe Le Monde, Le Monde diplomatique, La Vie, L’Observateur, Télérama, Courrier international), ou par le biais de l’État (ex : le groupe Radio France, France inter, France Culture, France info, France bleu, France musique), le "fascisme", c’est-à-dire Mussolini, Hitler et toute leur séquelle, ne peut prendre le pouvoir. Quant au bolchevisme – Lénine, Trotski, Staline et toute leur séquelle – "on ne peut pas le mettre sur le même plan" (encore une regrettable "dérive"). De fait, le parti mélenchoniste et tous ses rivaux & satellites néo-bolcheviques ne prétendent qu’à une seule et unique vertu ; ils sont "antifascistes".
C’est-à-dire qu’ils exigent d’être obéis uniquement sur les ennemis qu’ils se choisissent, et qu’ils décrètent de fascisme, vrai ou faux, dès lors qu’ils refusent de se soumettre à leur dictature "antifasciste", dans leur pseudo "résistance" au Rassemblement national et au groupe de médias Bolloré.
Pour ces "antifascistes" - appellation non moins contrôlée et usurpée, que tant d’autres ("féministe", "écologiste", "antiraciste", etc.) - un "réseau social" est fasciste s’il n’est pas détenu par eux ou par un des leurs.
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Il y aurait beaucoup à dire sur Musk le technocrate transhumaniste. Il n’est pas une de ses entreprises qui ne soit dédiée au totalitarisme machinal et à son ambition de toute-puissance, conquête de Mars, interface cerveau-machine, production industrielle d’enfants - mais somme toute, pas davantage que celles de la technocrature chinoise. Et on n’en ferait pas tant de scandale s’il avait soutenu Kamala Harris et dressé un poing serré pour saluer ses supporteurs, plutôt qu’un bras tendu. On le trouverait aussi jovialement exubérant que tous ces ingénieurs hippies de la Silicon Valley ayant informatisé la société, tout en écoutant du rock et en prospérant grâce aux commandes de l’armée américaine.
Il est d’ailleurs piquant pour des naturiens habitués à se faire traiter de "fascistes" par des gens de gauche, au motif de leur attachement à la nature & à la liberté indissociables, et de leur opposition à l’eugénisme et à la reproduction artificielle de l’humain (FIV, PMA, GPA, tri et manipulations génétiques, gamètes et utérus artificiels), de les entendre s’en prendre à des "techno-fascistes", alors que techno-gauchistes et techno-fascistes partagent les mêmes projets de machination du monde. Le maître-mot "fascisme", synonyme approximatif dans leurs bouches de "mal, méchant", aura décidément servi comme repoussoir à toutes les manipulations de la gauche, symétriquement à son appropriation du terme "antifascisme" (bien, gentil), pour s’autovaloriser.
Années: 20??
Epoque – Courant religieux: postmodernité
Sexe: R
Profession et précisions: couple, identifié comme groupe anti industriel, critique radical du progrès techno. De Grenoble
Continent – Pays: Europe - France