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beaux-arts

Quiconque met l'émotion avant la réflexion est un artiste.

Auteur: Onfray Michel

Info: la sculpture de soi

[ instinctif ] [ élan ]

 
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esthète

Les femmes et les jeunes gens ne séparent point leur estime de leurs goûts.

Auteur: Vauvenargues Luc de Clapiers

Info: Réflexions et maximes, in Oeuvres, Garnier-Flammarion no 336, p.182

[ femmes-par-hommes ] [ instinctifs ]

 

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miroir du peuple

Les Américains, mal éduqués, ont toujours été réceptifs, crédultes, et donc vulnérables... enclins à suivre les escrocs.

Auteur: Dowd Maureen

Info: à propos de Trump, sur youtube 8 avril 2025

[ populiste instinctif ] [ irresponsabilité politique ] [ états-unis ] [ nivellement par le bas ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

Notre apparence physique … un autre motif qui pousse les colons à exterminer et incarcérer les premiers occupants de ce pays, tout simplement parce qu’ils ne leur ressemblent pas.

Auteur: Fergus Jim

Info: Les Amazones

[ primaire ] [ instinctif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

coït

Si je n'éprouve rien pour vous, c'est-à-dire s'il n'y a pas de rapport entre vous et moi, comment pourrais-je faire l'amour ?
Ce serait un acte mécanique, extérieur, tout à fait inutile et profondément ennuyeux.

Auteur: Moravia Alberto

Info: L'ennui

[ sexe instinctif ] [ viol de soi-même ] [ morale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liseur

Le lecteur professionnel est avant tout celui qui sait quels livres ne pas lire, celui qui peut dire, comme l'a admirablement écrit Vanni Scheiwiller, "Je ne l'ai pas lu et je ne l'aime pas".

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: Lunario dell'orfano sannita

[ dégoût ] [ instinctif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

Je ne suis pas un homme de réflexion, je fonctionne aux sentiments et mes sentiments vont aux estropiés, aux torturés, aux damnés, aux égarés, non par compassion mais par fraternité, parce que je suis l’un des leurs, perdu, paumé, indécent, minable, apeuré, lâche, injuste, avec de brefs éclairs de gentillesse ; salement atteint et conscient de l’être, cette lucidité ne m’est d’aucun secours, au lieu de me guérir elle me plombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ instinctifs ] [ empathiques ] [ identifications ] [ marginaux ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

état d'esprit

En fait, une des plus anciennes définitions classe le yoga comme "l’art de ne pas augmenter les nécessités de la vie". C’est un aspect du savoir-être qui peut apparaître chez un adepte, assez rapidement, comme une manière d’allégement naturel, progressif, n’ayant rien en commun avec un diktat cérébral de règle monacale. Nul besoin d’interdire à celui qui cherche le "beaucoup" meilleur dans le "trois fois moins" et surtout pas dans le "n’importe quoi".

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Précis de Hatha-Yoga, stade fondamental", page 122

[ instinctif ] [ simplicité ] [ naturel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

étrangeté

Ces systèmes réflexes d’analyse du visage sont ainsi faits qu’on a pu dire, quitte à choquer, que notre cerveau était "naturellement raciste". Après notre naissance, nous développons la capacité d’analyser les visages de l’ethnie ou des ethnies proches, dont la physionomie nous devient à ce point familière que nous sommes capables, en quelques dixièmes de seconde, de reconnaitre mille subtilités du visage. Mais si brusquement nous nous retrouvons dans un pays étranger, où les traits sont différents, nous devenons extrêmement grossiers dans notre analyse, incapables de faire la différence entre des personnes pourtant dissemblable, et donc moins capables d’empathie avec eux. C’est une base neuronale au racisme. 

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

[ rejet instinctif ] [ type inaccoutumé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

russie

Lénine meurt en 1924. La lutte pour sa succession s’engage presque aussitôt entre les deux bureaucrates les mieux placés : Staline et Trotsky. Ce dernier, doctrinaire et tribun, jouit d’une énorme popularité. Malheureusement pour lui, il s’appuie sur les couches inférieures du Parti, sur les cellules de base, les ouvriers d’usines, prouvant ainsi qu’il n’a rien, rien compris aux événements. Staline, lui, a vu clair. Il sait qu’en régime " socialiste ", la réalité du pouvoir appartient, non au peuple, ni à la classe ouvrière, non pas même au Parti, dans son ensemble, mais aux sept ou huit membres qui constituent le Bureau politique du comité central. Il en est, mise sur eux, joue et gagne. Trotsky part en exil. Plus tard, il sera assassiné.

Staline est au pouvoir. C’est le premier " grand patron " du parti communiste qui soit vraiment un homme du peuple. Comme tel, il méprise le peuple, et vomit les idéologues, ces petits-bourgeois bavards et prétentieux qui, pendant des années, lui ont barré la route, l’ont regardé de haut en bas, l’ont abreuvé de citations de Marx... Lui, c’est un politique pur. Son but est simple : agrandir le pays, le faire craindre et respecter, et constituer enfin le Grand Empire panslave. Son instrument sera la bureaucratie, devenue classe dominante : ses ennemis : les ouvriers, les paysans et les intellectuels.

Dès le début de son règne, il transforme les usines en casernes, réprime l’absentéisme, se sert des syndicats pour faire voter des résolutions " spontanées " visant à augmenter la production sans augmenter les salaires. Les militants serviles et arrivistes comme seuls peuvent l’être des révolutionnaires, entrent immédiatement dans le jeu. L’ouvrier russe, trahi par les siens, livré pieds et poings liés à l’État-patron, accusé, s’il proteste, de faire le jeu des ennemis du peuple, se résigne et se console toutes les fois qu’il le peut, en faisant de la reprise individuelle, c’est-à-dire en volant le matériel.

Il n’en est pas de même dans les campagnes, où Staline rétablit au profit de l’État bureaucratique, le régime féodal. Il prend la terre aux paysans, les encaserne dans les kolkhozes, et refait d’eux des serfs de la couronne. Les paysans prennent les armes, massacrent le bétail, provoquent la famine. C’est une véritable guerre. Bilan : sept millions de morts, d’après les évaluations les plus modérées...

Le reste va tout seul : les artisans, les femmes, sont prolétarisés de gré ou de force. Les écrivains eux-mêmes, les artistes, les penseurs, deviennent des agitateurs, des crétiniseurs à gages, des valets du régime. Ceux qui n’acceptent pas ce rôle sont immédiatement supprimés. Ceux qui l’acceptent se déshonorent, s’enivrent ou se suicident.

Enfin, pour couronner le tout, Staline organise les procès de Moscou, au cours desquels sont condamnés les anciens compagnons de Lénine. Il les accuse de trahison. Ce sont, bien entendu, des traîtres puisqu’ils sont léninistes, mais l’humour de Staline consiste à leur faire avouer qu’ils sont également traîtres au " socialisme ". Ce qu’ils font, semble-t-il, avec une sorte de volupté. Après quoi ils vont à la mort au milieu de l’indifférence complète de la population car, au début des années 30 du siècle, le peuple russe est, de beaucoup, le plus dépolitisé d’Europe.

Auteur: Gripari Pierre

Info: La Vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard

[ urss ] [ historique ] [ autocrate ] [ pragmatique ] [ dictateur ] [ instinctif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste