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infobésité

Les réseaux sociaux induisent une défiance à l'égard du réel.

Auteur: Rushdie Salman

Info:

[ disruptive ] [ désordonnée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Gaulois

Les Français vaudront tout leur prix, lorsqu'ils substitueront les principes à la turbulence, l'orgueil à la vanité, et surtout l'amour des institutions à l'amour des places.

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: Maximes de guerre et pensées, J. Dumaine Ed., Paris 1863 <173 p.254>

[ désordonnés ]

 

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agitation

Elle s'activait dans sa maison comme le point fixe de l'esprit virevolte dans un cerveau qui songe, allant d'une pièce à l'autre, jetant un oeil par la fenêtre, s'arrêtant pour regarder la télé, montant et descendant les étages. Pas toujours à bon escient.

Auteur: Mg

Info: 9 oct. 2015

[ habiter ] [ désordonné ] [ somnambule ] [ analogie ] [ introspection ]

 

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évolution des savoirs

La difficulté [pour comprendre l'histoire des sciences] est d'autant plus grande que cette histoire n'est pas, et ne peut former une entité unie ou resserrée. Les différentes branches de la science sont elles-mêmes diverses dans leurs complexités, leurs techniques et leurs philosophies. Elles ne sont pas toutes affectées de la même manière, ou en même temps, par des facteurs historiques similaires, qu'ils soient internes ou externes. Il n'est pas même possible de retracer le développement d'une méthode scientifique unique, d'une formulation de principes et de règles de fonctionnement que l'on pourrait imaginer applicables à toute enquête scientiste, car il n'en est rien.

Auteur: Hall Alfred Rupert

Info: La révolution scientifique, 1500-1800. Introduction (p. xiv) Longmans, Green & Company. Londres, Angleterre. 1954

[ désordonnée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zoner

Au lieu de se reprendre en main ou de faire quelque chose d’utile, il avait erré dans les rues de son quartier et rapidement perdu rythme et contrôle. Ses jambes lui semblaient plus légères que d’habitude et il accélérait le pas sans le remarquer. Bientôt il finit par arpenter la moitié de la ville et perdit un peu de son poids superflu, ce qui était une sensation agréable. Il commençait à boire dès le matin pour que l’ivresse ne retombe pas et au fil de la journée, il passait à des boissons de plus en plus fortes pour atteindre un nouvel état d’ébriété. En même temps, il se sentait plus lucide que jamais, tout lui semblait étalé au grand jour, les erreurs des années précédentes, son éternelle inertie, l’imposture de sa vie. Il voyait ça comme une césure, il parlait à des personnes totalement étrangères jusqu’à tard dans la nuit, finissait au pieu avec des femmes qu’il n’aurait jamais daigné regarder autrefois et brûlait de la graisse et des cellules grises à fond la caisse.

Auteur: Melle Thomas

Info: Dans "3000€"

[ alcoolisme ] [ errance ] [ désordonné ] [ liberté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

bien-mal

Le bien et le mal ne sont des différences constitutives qu’en matière morale, parce que les actions reçoivent leur spécification de la fin, qui est l’objet de la volonté, principe de toute moralité. Et comme le bien a raison de fin, il s’ensuit que le bien et le mal sont en morale des différences spécifiques : le bien par lui-même, le mal au sens où il empêche les êtres de réaliser leur fin. Toutefois, cet éloignement de la fin requise constitue une espèce en matière morale, dans la mesure où il est joint à une fin indue, de même que dans les êtres matériels, on ne trouve de privation d’une forme substantielle que jointe à une autre forme. Ainsi le mal, qui est une différence constitutive en matière morale, est un certain bien joint à la privation d’un autre bien. Par exemple, la fin que se propose l’homme intempérant n’est pas de perdre le bien de la raison ; c’est de jouir d’un bien sensible en dehors de l’ordre de la raison. De telle sorte que ce mal n’est pas une différence constitutive, en tant que mal, mais en raison du bien qui lui est conjoint.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.48, a.1

[ définition ] [ désordonné ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

"Au commencement était le Verbe", je suis bien d’accord. Mais avant le commencement, où est-ce qu’il était ? C’est cela qui est vraiment impénétrable. […]

Dans l’Ecriture juive, l’Ecriture sainte, on voit très bien à quoi sert que le Verbe ait été non pas au commencement, mais avant le commencement. C’est que, comme il était avant le commencement, Dieu se croit en droit de faire toutes sortes de petites semonces aux personnes à qui il a fait un petit cadeau, du genre "petit-petit-petit", comme on donne aux poulets. Il a appris à Adam à nommer les choses. Il ne lui a pas donné le Verbe, parce que ce serait une trop grosse affaire, il lui a appris à nommer. Ce n’est pas grand-chose que de nommer, c’est tout à fait à la mesure humaine. Les êtres humains ne demandent que ça, que les lumières soient tempérées. La lumière en soi, c’est absolument insupportable. […]

Je suis pour saint Jean et son "Au commencement était le Verbe", mais c’est un commentaire énigmatique. Cela veut dire ceci : pour cet être charnel, ce personnage répugnant qu’est un homme moyen, le drame ne commence que quand le Verbe est dans le coup, quand il s’incarne, comme dit la religion, la vraie*. C’est quand le Verbe s’incarne que ça commence à aller vachement mal. Il n’est plus du tout heureux, il ne ressemble plus du tout à un petit chien qui remue la queue, ni non plus à un brave singe qui se masturbe. Il ne ressemble plus à rien du tout. Il est ravagé par le Verbe.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 89-90, * c'est-à-dire, pour Lacan, la religion romaine, ainsi qu'il s'en explique dans cette citaiton

[ angoisse ] [ subversion intérieure du discours ] [ réel ] [ pouvoir sémantique ] [ puissance de l'imaginaire linguistique ] [ désordonnée mémétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson