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unification

Deux éléments rendent la physique quantique extrêmement difficile à comprendre. La première, c’est que les particules sont aussi des ondes. La deuxième a trait à la question : quelle différence y a-t-il entre le microscopique et le macroscopique ? Pour le premier problème, il faut imaginer une balle de tennis, de la matière agglomérée en mouvement. Si on la lance contre un mur où il y a deux fenêtres, elle passe soit à gauche, soit à droite. Mais une onde, elle, peut se propager dans plusieurs endroits simultanément. Serge Haroche a mis en évidence cette dualité : une chose peut être à la fois une particule et une onde. Quant au deuxième problème, il faut considérer qu’un chat et un atome sont tous deux dans un même état quantique, ce que Schrödinger a formulé de façon provocante avec son récit du chat à la fois mort et vivant. L’équipe de Serge Haroche a fait encore plus fort. Ils ont montré que cette possibilité d’avoir deux états simultanément dépend du nombre de particules qui sont en jeu, et que plus le système est gros, plus le temps durant lequel cet état est vrai diminue. On ne peut donc pas observer cela pour un chat qui regroupe des milliards de particules.

Auteur: Internet

Info: France culture, 12.11.2012 , après le Nobel de Haroche

[ univers ] [ particules élémentaires ] [ proportionnalité inverse ] [ décohérence ]

 

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transmutation

La Cohérence Quantique dans la Photosynthèse : Une Danse Subtile de la Lumière

Au cœur des feuilles, là où le soleil caresse les chloroplastes, se joue une symphonie invisible, un ballet quantique où les lois du monde microscopique orchestrent l’alchimie de la vie. La photosynthèse, ce miracle quotidien qui transforme l’énergie solaire en sucre, repose sur une efficacité si parfaite que la physique classique peine à l’expliquer. C’est ici qu’intervient la cohérence quantique, un phénomène délicat où les états énergétiques des molécules, telles des ondes entrelacées, explorent simultanément plusieurs chemins pour trouver la voie la plus efficace.

L’Énigme de l’Efficacité Photosynthétique

Dans les systèmes biologiques, l’énergie captée par les pigments chlorophylliens doit traverser un réseau complexe de molécules avant d’atteindre le centre réactionnel, où elle sera convertie en énergie chimique. Pourtant, malgré les obstacles thermiques et les désordres moléculaires, cette transmission atteint une efficacité proche de 100 %. Comment ?

La réponse réside dans la mécanique quantique. Contrairement à une marche aléatoire où l’énergie se perdrait en chemin, les expériences (notamment en spectroscopie 2D) ont révélé que les excitations lumineuses empruntent des superpositions d’états cohérents, explorant plusieurs trajectoires à la fois, comme un promeneur qui, au lieu d’essayer un seul sentier, emprunterait tous les chemins possibles en même temps pour trouver le plus court.

La Cohérence, ou l’Art de Ne Pas Choisir

Dans les complexes protéiques des antennes collectrices (comme les LH2 des bactéries pourpres ou les PSI/PSII des plantes), les états excités des chromophores (chlorophylles, caroténoïdes) ne se comportent pas comme des particules classiques, mais comme des ondes. Grâce à la cohérence quantique, ces excitations restent délocalisées sur plusieurs molécules simultanément, évitant ainsi les pièges de la dissipation thermique.

Ce phénomène rappelle étrangement l’algorithme quantique : au lieu de tester chaque possibilité l’une après l’autre, le système explore en parallèle toutes les configurations possibles, "calculant" en quelque sorte le chemin optimal vers le centre réactionnel. Cette délocalisation cohérente, bien que fugace (quelques centaines de femtosecondes), suffit à maximiser le transfert d’énergie.

Pourquoi la Nature a-t-elle "Choisi" la Cohérence ?

L’évolution a sculpté la photosynthèse pendant des milliards d’années, optimisant chaque étape. La cohérence quantique offre un avantage décisif :

1   Robustesse face au bruit : Malgré l’agitation thermique, les interférences constructives des états cohérents canalisent l’énergie efficacement.

2   Rapidité : En évitant les détours aléatoires, l’énergie atteint sa cible avant que la décohérence ne la disperse.

3   Adaptabilité : Certains organismes modulent leur structure pour exploiter différentes longueurs d’onde, et la cohérence permet une flexibilité optimale.

Une Poésie Quantique dans le Vivant

Il y a quelque chose de profondément émouvant dans l’idée que la lumière, en pénétrant une feuille, ne se contente pas d’y déclencher des réactions chimiques brutales, mais y danse d’abord, ondulant entre plusieurs réalités, comme hésitante avant de se fixer dans la matière. La cohérence quantique, souvent associée aux laboratoires et aux ordinateurs futuristes, est aussi un phénomène intime de la nature, une ruse sublime pour capter l’éphémère.

Ainsi, la photosynthèse n’est pas seulement une usine biochimique : c’est une œuvre d’art quantique, où la vie a appris à jouer avec les probabilités pour transformer l’incertitude en certitude, le photon en pain.



 

Auteur: Google Bard chatbot

Info: Réponse de gemini 2.5, le 5 juin 2025, à une demande d'éclaircissement sur la photosynthèse

[ seuil de décohérence ] [  rupture de cohérence ] [ moment frontière ] [ transition de phase ] [ saut vibratoire ] [ transduction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel