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politiquement correct

Pour conserver leur pouvoir, les groupes dominants créent et maintiennent un système populaire d'idées "de bon sens" qui renforcent leur droit à gouverner. Aux États-Unis, les idéologies hégémoniques concernant la race, la classe sociale, le sexe, la sexualité et la nation sont souvent si répandues qu'il est difficile de concevoir des solutions de rechange, sans parler des moyens de résister aux pratiques sociales qu'elles justifient.

Auteur: Hill Collins Patricia

Info: “Black Feminist Thought: Knowledge, Consciousness, and the Politics of Empowerment”, p.284, Psychology Press 200

[ bien-pensance ] [ patriarcat ]

 

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censure

Aujourd'hui Montherlant n'oserait écrire Les Jeunes Filles. Il serait traité férocement de misogyne. Aucun artiste n'oserait sculpter des nègres porte-cochères: il serait traité de raciste. Aucun Balzac ou Proust n'oserait peindre un Goseck, un Nucingen ou un Bloch: il serait traité d'antisémite. Jamais nous n'avons été aussi peu libres d'être innocents. Devant chacune de nos pensées et chacun de nos actes, un chiourme se dresse et nous hurle que nous devons d'abord nous interroger et, à peine d'être coupables, stopper notre marche.

Auteur: Cau Jean

Info: Dans "Réflexions dures sur une époque molle", page 102

[ totalitarisme ] [ bien-pensance ] [ politiquement correct ] [ formacja ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

censure

Quand on ne peut plus rire d’un malheur, c’est que le totalitarisme émotionnel est en train d’instaurer son régime de mort par le biais de l’exaltation altruiste. Rire des malheurs devient alors un signe d’inhumanité, de barbarie, un outrage à la communauté, un manque choquant de respect pour les souffrances sacrées des individus. La menace qui pèse sur le rire se répercute aussitôt sur les contes et sur les romans ; elle les vise directement en les privant de leur sujet de prédilection : le visible.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 100

[ bien-pensance ] [ bienveillance ] [ contrôle généralisé ] [ moeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hypocrisie sociétale

Le malheur en tout ceci c’est qu’il n’y a pas de "peuple" au sens touchant où vous l’entendez, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur. Il ne comprend pas autre chose. Le prolétariat héroïque égalitaire n’existe pas. C’est un songe creux, une FARIBOLE, d’où l’inutilité, la niaiserie absolue, écœurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain, et le méchant capitaliste repu à chaîne d’or. Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre. Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. Rien de touchant à cela, une larmoyerie gâteuse et fourbe. C’est tout. Un prétexte à congrès, à prébendes, à paranoïsmes… L’essence ne change pas. On ne s’en occupe jamais, on bave dans l’abstrait. L’abstrait c’est facile, c’est le refuge de tous les fainéants. Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. Ce qui est beaucoup plus difficile c’est de faire rentrer l’abstrait dans le concret.

Demandez-vous à Brueghel, à Villon, s’ils avaient des opinions politiques ?…

J’ai honte d’insister sur ces faits évidents... Je gagne ma croûte depuis l’âge de 12 ans (douze). Je n’ai pas vu les choses du dehors mais du dedans. On voudrait me faire oublier ce que j’ai vu, ce que je sais, me faire dire ce que je ne dis pas, penser à ma place. Je serais fort riche à présent si j’avais bien voulu renier un peu mes origines. Au lieu de me juger on devrait mieux me copier au lieu de baver ces platitudes — tant d’écrivains écriraient des choses enfin lisibles…

La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. Sa désertion. Le congrès est sa mort. La louange son collier, d’où qu’elle vienne. Je ne veux pas être le premier parmi les hommes. Je veux être le premier au boulot. Les hommes je les emmerde tous, ce qu’ils disent n’a aucun sens. Il faut se donner entièrement à la chose en soi, ni au peuple, ni au Crédit Lyonnais, à personne.

Bien affectueusement.

Louis DESTOUCHES

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935

[ bien-pensance ] [ jalousie sociale ] [ épistole ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson