miguel

18.04.2024

(Gemini en 2024) L'interprétation de Copenhague, formulée par Niels Bohr et Werner Heisenberg, est l'interprétation dominante de la mécanique quantique. Elle met l'accent sur les aspects suivants : 1. Dualité onde-corpuscule: Les particules quantiques présentent à la fois des propriétés ondulatoires et corpusculaires. Cela signifie qu'elles peuvent se comporter comme des ondes et comme des particules, en fonction de la façon dont elles sont observées. 2. Principe d'incertitude de Heisenberg: Il est impossible de connaître simultanément et avec précision la position et la quantité de mouvement d'une particule quantique. Plus on est précis sur la position, moins on est précis sur la quantité de mouvement, et vice versa. 3. Rôle de l'observateur: L'acte d'observation influence le comportement d'une particule quantique. Avant d'être observée, une particule quantique se trouve dans un état de superposition, c'est-à-dire qu'elle existe dans une combinaison de toutes les possibilités possibles. L'observation "fige" la particule dans un état précis. 4. Non-réalisme: L'interprétation de Copenhague ne fait pas d'hypothèses sur ce qui se passe au niveau quantique lorsqu'il n'est pas observé. Elle se concentre uniquement sur les résultats des observations. L'interprétation de Copenhague a été sujette à de nombreux débats et critiques au fil des ans. Certains physiciens la trouvent insatisfaisante car elle ne fournit pas d'explication claire de la réalité quantique. D'autres apprécient sa simplicité et son efficacité pour prédire les résultats des expériences quantiques. Malgré ces critiques, l'interprétation de Copenhague reste l'interprétation la plus largement acceptée de la mécanique quantique. Elle a permis d'immenses progrès dans notre compréhension du monde microscopique et a conduit au développement de nombreuses technologies révolutionnaires, telles que les lasers, les transistors et les ordinateurs quantiques.