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crépuscule

Le soleil rouge avait disparu à l'horizon et l'océan était un désert sombre, moiré de lueurs mourantes, derniers reflets égarés parmi les longues crinières des vagues. Le ciel flamboyait. Des nuages à franges violacées traversaient ce monde rouge et noir, indiciblement lugubre.

Auteur: Lem Stanislaw

Info: Solaris

[ océanique ] [ étrangeté ] [ exoplanète ]

 

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lumière

Peau pâle mais très foncée de poil, Claire vous embarquait dans le feu d'yeux au sombre infini, vous mettant mal à l'aise tant se dégageait d'elle une naïveté fondamentale et tranquille, candeur inaltérable des gens qui ont grandi sur Yerna, la planète aux quatorze soleils, où comme chacun sait la notion d'obscurité est totalement incommunicable aux indigènes. Sauf à leur faire visiter, par quelque moyen que ce soit, une région plus sombre des univers, comme ces planètes dotées d'un astre unique où l'obscurité peut être une constante. Pénibles clairs-obscurs des mondes d'en-bas.

Auteur: Mg

Info: 15 avril 2020

[ science-fiction ] [ basses vibrations ] [ monde astral ] [ chtonien-ouranien ] [ exoplanète ]

 
Commentaires: 7
Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
Mis dans la chaine
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science-fiction

Voilà une idée-concept pas facile à expliquer du à la pauvreté de nos langages-vocabulaires, coincés de plus dans une logique bayésio-booléenne trop pauvre.

Mais j'essaye :

Disons que pour chaque planète et satellite, la matière accumulée gravitationnellement (en réalité le terme "repliée" serait meilleur) ne cesse de "parler". Parler signifiant principalement ce que nous comprenons comme "le vivant biologique en expansion" à l'instar de ce que nous constatons sur terre.  

Il se trouve que les planètes de notre système solaire "parlent", chacune à sa manière, et que leurs langages nous sont pour l'instant inaccessibles.

Beaucoup des formes de vie ne sont pas perceptibles à l'humain, qui n'est qu'une émergence organique "ajustée" à son biotope planétaire, c'est à dire dotée de filtres, nécessaires à son équilibre interne et externe (homéostatique) et sa survie... mais limitants. Filtres isolants qui ont générés une bulle solipsiste anthropique, univers consensuel qui constitue donc un écran entre nous et une source-matrice, beaucoup plus vaste, que les avancées en biophysique quantique ne font qu'effleurer. En bonne partie parce que les savoirs humains, à coup de falsifiabilité, ne font que renforcer cette bulle-écran.

Idée simple que tout savoir est par essence aveuglant.

Prismes sensoriels, puis cognitifs... devenus oeillères, qui masquent donc un réel plus primaire.

Certains parlent ici de niveaux vibratoires différents, de plus petit dénominateur commun à définir, d'univers parallèles...  

Quoi qu'il en soit il se passe alors une double décohérence de l'humain avec la source Gaïa - qui est probablement une source-matrice locale, bout de racine émergé de quelques principe antérieur...  constat qui  porte donc en lui ces informations à concilier.

A)  Nous autres humains devons nous responsabiliser et faire des efforts afin de ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis. En clair nous sommes en train de mettre en danger la survie de notre civilisation de singes malins.

B)  L'animal-homme doit commencer à constater-accepter la métamorphose en cours et la gérer. Une mutation qui indique que son avenir se dessine vers une forme de dématérialisation, de distanciation quant à son rôle -  matériel impactant - futur.

En résumé il y a à mener une profonde réflexion collective quant à notre rôle de race-civilisation trop efficace, et donc son ajustement, principalement celui de la gestion de son poids physique, condition d'incarnations évoluées, tant personnelles, que civilisationnelle.... pour une meilleure mise en harmonie avec Gaïa. Ce qui permettra à chaque individu, à sa manière, de développer et expandre sa nature propre intégrée... petite avancée vers une meilleure qualité intrinsèque de pur esprit en devenir. 

Nous sommes dans une démarche d'évasements conjugués - éxtérieurs mais surtout intérieurs - qui tend, en privilégiant une approche triado-tétravalente,  à rapprocher sciences et métaphysique, rationnalisme et spiritualité. 

Et, cerise sur le gâteau, pour tenter de modéliser tout ceci, nous utilisons le cadre FLP-MTTV, qui est une tentative de décentrage, de désalignement,  au sens où ce modèle  se veut - si c'est possible - exo-théorique. Nous partons du point de vue qu'il permet d'observer les savoirs-systèmes humains depuis l’extérieur, non pour les juger, mais pour les replacer au sein de la trame continue du vivant — dans une perspective transductive, terrestre, et ouverte

Ainsi, par un effet de renversement, notre système pourra aller jusqu'à affirmer, dans un double esprit  de provocation mais surtout de distanciation, que ce que les savoirs humains impliquent par les termes de science dure, signifie plus pour nous : anthropocentrisme dangereux et désalignant. Peut-être même parfois  "fermeture".

Auteur: Mg

Info: 22 janvier 2025

[ spéculation ] [ exobiologie ] [ exoplanètes ] [ prospective poïétique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

exomonde

Cassini livre de nouvelles informations sur l’océan liquide de Titan

(Photo : La plus grande lune de Saturne, Titan, visible aux côtés de la planète et de ses anneaux.")

Lancée en 1997, la sonde spatiale Cassini-Huygens de la NASA a passé 20 ans à explorer le système saturnien avant de plonger dans l’atmosphère de la géante gazeuse en 2017. Bien que terminée, la mission continue de fournir des données cruciales sur Saturne et ses lunes. Les informations recueillies sur Titan, la plus grande lune de Saturne, révèlent notamment de nouveaux détails sur ses océans d’hydrocarbures.

Un monde fascinant

Titan, la plus grande lune de Saturne, est un monde unique dans notre système solaire. Avec un diamètre d’environ 5 150 kilomètres, elle est plus grande que la planète Mercure et est la seule lune connue à posséder une atmosphère dense. Cette dernière est composée principalement d’azote, avec une petite quantité de méthane. Elle réunit des conditions météorologiques semblables à celles de la Terre, avec des vents et des pluies, mais à base de méthane.

Titan est particulièrement intéressante pour les scientifiques en raison de ses vastes lacs et mers d’hydrocarbures principalement composés de méthane et d’éthane, ainsi que de ses possibilités de chimie prébiotique qui pourrait fournir des indices sur les origines de la vie.

Grâce aux données radar collectées par Cassini il y a plusieurs années, une équipe d’astronomes de l’Université Cornell a récemment analysé ces réserves d’hydrocarbures.

Dans le détail, grâce à un " radar balistique ", l’équipe de Cassini avait dirigé un faisceau radio vers Titan qui avait ensuite été réfléchi vers la Terre. Ces opérations, réalisées lors de quatre survols entre 2014 et 2016, avaient alors permis de collecter des données précieuses sur l’océan polaire de cette lune de Saturne. Plus précisément, en examinant les réflexions de surface lorsque Cassini s’approchait et s’éloignait de Titan, les chercheurs ont pu déduire la composition et la rugosité des mers.

Des mers calmes de méthane

Les données collectées lors de cette opération ont aujourd’hui révélé que les mers de Titan, notamment Kraken Mare, Ligeia Mare et Punga Mare, sont étonnamment calmes avec des vagues ne dépassant pas 5,2 millimètres.

Cette tranquillité, que les examens antérieurs n’avaient pas révélée, ouvre de nouvelles perspectives sur la dynamique des mers d’hydrocarbures de Titan. De plus, les observations ont montré que la composition des couches superficielles des mers varie en fonction de la latitude et de l’emplacement. Par exemple, les données radar ont indiqué que les régions méridionales de Kraken Mare réfléchissent particulièrement bien les signaux radar, ce qui pourrait être dû à des variations dans la composition chimique ou à des différences dans la rugosité de la surface.

Les données montrent également que les rivières qui alimentent les mers de Titan sont composées de méthane pur jusqu’à leur embouchure, où elles se mélangent à l’éthane des mers. Ce phénomène est similaire à celui observé sur Terre, où les rivières d’eau douce se mélangent à l’eau salée des océans.

Ces découvertes confirment enfin les modèles météorologiques de Titan qui prédisent des pluies principalement composées de méthane avec de petites quantités d’éthane et d’autres hydrocarbures.

L’équipe de Cornell continue de travailler avec les vastes données collectées par Cassini au cours de ses treize années d’étude sur Titan, ce qui promet de nouvelles découvertes à venir.

Les informations recueillies pourraient également avoir des implications pour la recherche de vie extraterrestre. Les océans d’hydrocarbures de Titan offrent en effet un environnement unique pour étudier les processus chimiques et les conditions qui pourraient soutenir la vie.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 22 juillet 2024

[ exoplanète ] [ exo-monde ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste