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anthropocentrisme
De fait, la division constitutive entre ce qui relève de la nature et ce qui relève de la société introduit chez les Modernes une sorte d’apartheid dans le traitement des être du monde qui empêche l’instauration d’un schème d’interaction possédant la puissance de synthèse et la simplicité d’expression des relations qui structurent les collectifs non modernes.
Auteur: Descola Philippe
Années: 1949 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: anthropologue
Continent – Pays: Europe - France
Info: La composition des mondes.
[ séparation ] [ communauté-globalité ] [ historique ] [ rationalisme occidental ]
Benslama
26.04.2020
Bon, c'était pour "commenter" - je n'ai pas lu Descola, mais j'ai récemment entendu sa leçon conclusive (?) au Collège de France, et c'était impressionnant ! - mon propos n'était pas de dévaloriser sa pensée (comme si mon ignorance m'en donnait le pouvoir, et le droit !) mais d'exprimer, je suppose, un agacement face aux positions d'intellectuels qui, souvent, essayant de relativiser "nos" valeurs modernes, en rajoutent un peu dans le renversement de perspectives...
miguel
je crois qu'il ne parle que d'un mécanisme, c vrai que "puissance de synthèse et leur simplicité d'expression" est un peu curieux
... reste à savoir si les collectifs non-modernes, avec leur puissance de synthèse et leur simplicité d'expression, disposent de moyens aussi efficaces pour agir sur le monde (par exemple l'informatique et internet...), que les sociétés modernes