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Notre compréhension des causes de la diversité biologique est encore rudimentaire. La science qui s'en occupe peut être généreusement placée au niveau de la physique de la fin du dix-neuvième siècle.

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: The Biological Diversity Crisis : A Challenge to Science", Issues in Science and Technology (automne 1985), 2, n° 1, 24.

[ phylogénétique ] [ variété ] [ complexité du vivant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inconscient collectif

Le fait que certains symboles nous soient immédiatement compréhensibles, ou nous touchent dans nos profondeurs, pourrait très bien signifier que l'humanité tout entière a reçu en partage, d'une façon ou d'une autre, un même trésor d'expériences. Chacun de nous porte en lui tout un arsenal d'images secrètes, et celles-ci demeureront latentes jusqu'au jour où une situation spécifique viendra les réveiller et demandera à prendre la parole.

Auteur: Betz Otto

Info: Dans "Le monde du symbole"

[ archétypes ] [ phylogénétique-ontologique ] [ champ morphogénétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

Tout groupe, quels que soient le nombre et l'homogénéité des individus qui le compose ou la fermeté avec laquelle ils professent une doctrine commune ne tarde pas à se scinder en groupe plus petits épousant des versions différentes de la même foi ; de ces sous-groupes  surgissent à leur tour des sous-sous-groupes, et ainsi de suite jusqu'à l'ultime limite de l'individu unique, dans lequel, du reste, s'exprimeront des tendances opposées.

Auteur: Vance Jack

Info: Les langages de Pao

[ découplage phylogénétique ] [ logique ] [ sémantique ] [ objectif-subjectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chaos

La liberté c'est la complexité. C'est pour ça qu'apparaissent jazzmen et créateurs... A force de chercher, d'affiner et d'aller dans les coins beaucoup aboutissent à des productions plus ou moins compliquées qui, pour les non connaisseurs, sont indissociables du désordre. Les grands artistes créateurs reconnus sont probablement les plus consensuels, ceux qui s'adressent à une sorte de "ventre mou" fédérateur de l'inconscient collectif qu'ils contribuent parallèlement à créer. Claudel a eu cette formule : L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

Auteur: Mg

Info: 29 octobre 2014

[ organisation ] [ classification phylogénétique ] [ arbre du vivant ] [ singularités créatives ]

 

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pré-mémétique

Si l'analyse scientifique des mots telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui au moyen des méthodes des sciences naturelles n'attestait avec la dernier évidence que toute langue se ramène aux éléments monosyllabique primordiaux, l'observation des premiers éléments du langage chez les enfants conduirait légitimement à cette conclusion.

Les gestes, les mouvements de la physionomie ont précédé le langage proprement dit, le langage articulé, et en cela il est intéressant de comparer l'homme à ses plus proches parents, aux singes, qui savent exprimer par le jeu des muscles du front, de l'orifice palpéral, des lèvres, du nez, de la machoire, un nombre si considérable et si variés de sentiments.

Auteur: Hovelacque Alexandre Abel

Info: L'évolution du langage, 9 mai. Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris  Année 1885, 8, pp. 371-391

[ apprentissage ] [ primates ] [ évolution ] [ subjectif-objectif ] [ phylogénétique ] [ langage corporel ] [ signes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

cul-de-sac évolutif

Un fossile unique révèle l’existence d’une plante qui n’a aujourd’hui aucun équivalant sur Terre

Une découverte récente bouscule nos connaissances sur l’évolution des plantes. Des fossiles vieux de 47 millions d’années, déterrés dans l’Utah, ont révélé l’existence d’une plante à nul autre pareil, appartenant à une famille aujourd’hui éteinte. Cette espèce, baptisée Othniophyton elongatum, redessine les frontières de la botanique paléontologique.

Un fossile qui sort de l’ordinaire

Les premières traces de Othniophyton elongatum ont été découvertes en 1969 dans la formation de Green River, une réserve exceptionnelle de fossiles datant de l’éocène. Cette période, s’étendant de 56 à 33,9 millions d’années, a vu émerger de nombreuses espèces de plantes à fleurs. Les scientifiques de l’époque avaient classé ce fossile dans la famille des Araliaceae, connue pour inclure le ginseng, l’angelica et le lierre. Cependant, des recherches récentes ont démontré que cette classification était erronée.

Pourquoi une erreur de classification ?

Les fossiles initiaux étaient constitués principalement de feuilles isolées. Ces dernières ressemblaient à des feuilles composées, comme celles de certaines plantes modernes du genre Oreopanax. Toutefois, la découverte de nouveaux spécimens comprenant des feuilles, des fruits et des branches complètes a permis une analyse plus approfondie.

Steven Manchester, paléobotaniste au Florida Museum of Natural History, explique : " Ces nouveaux fossiles, plus complets, montrent que les feuilles ne sont pas composées et que la morphologie des fruits ne correspond à aucune plante connue. "

Une plante sans équivalent moderne

(Photo . L’analyse microscopique des fossiles a révélé des détails fascinants. Les fruits de Othniophyton elongatum présentent une particularité rare : leurs étamines, parties mâles de la fleur, restent attachées au fruit mûr, une caractéristique absente chez les plantes modernes.)

Des outils technologiques à la rescousse

Grâce à une station de microscopie de pointe, les chercheurs ont pu examiner les graines, les étamines et le péricarpe des fruits avec une précision inégalée. Cette analyse a confirmé que Othniophyton elongatum ne correspond à aucun ordre de plantes existant, bien qu’elle présente des similitudes avec l’ordre des Caryophyllales. Cependant, les différences étaient trop importantes pour l’intégrer à cet ordre.

Les implications pour la science

Une famille de plantes disparue

Les chercheurs concluent que Othniophyton elongatum appartient à une famille totalement éteinte, ce qui remet en question certaines hypothèses sur l’évolution des plantes à fleurs. Jusqu’à présent, on supposait que la majorité des plantes fossiles de l’éocène étaient apparentées à des espèces modernes. Cette découverte montre que des lignées entières ont pu disparaître sans laisser de descendants.

Comprendre l’adaptation et l’extinction

Étudier des plantes comme Othniophyton elongatum offre un aperçu précieux sur les stratégies d’adaptation et les causes d’extinction. Par exemple, la présence d’étamines persistantes pourrait indiquer une méthode de reproduction unique, peut-être inefficace dans des environnements changeants.

Un avertissement pour les chercheurs

Cette découverte met en lumière les dangers des hypothèses biaisées. Selon Steven Manchester : " Il est tentant d’associer un fossile à une famille moderne pour simplifier les choses, mais cette approche peut nous éloigner de la vérité scientifique. "

En conclusion : un mystère à élucider

Othniophyton elongatum reste une énigme pour les paléobotanistes. Ce fossile unique enrichit notre compréhension de l’évolution végétale tout en posant de nouvelles questions. Comment cette plante s’est-elle éteinte ? Quels facteurs ont contribué à sa disparition ?

Des recherches futures, combinant fossiles et modèles génomiques, pourraient nous révéler davantage sur cette espèce fascinante et les mystères du monde végétal.  



 



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Alexis Breton, 20 décembre 2024, source https://academic.oup.com/aob/advance-article/doi/10.1093/aob/mcae196/7888709?login=false

[ impasse phylogénétique ] [ fin de lignage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

coévolution bio-linguistique

Cerveau humain, langage et culture matérielle : Quand archéologues et neurobiologistes coopèrent.

Ce sont Chris Renfrew, Chris Frith et Lambros Malafouris, qui ont souligné cette intrication. (in The Sapient Mind, sous-titré Archaeology meets neuroscience - eds, 2009)

- Les patterns observés concernant l’activation [cérébrale] et la superposition avec les circuits du langage suggèrent que la fabrication d’outils et le langage ont une base commune dans une aptitude humaine plus générale à une action complexe et finalisée. Ces résultats sont compatibles avec des hypothèses coévolutionnaires associant l’émergence du langage, la fabrication d’outils, la latéralisation fonctionnelle à l’échelle d’une population et l’expansion du cortex associatif dans l’évolution humaine. (D. Stout & al., “Neural correlates of Early Stone Age toolmaking : technology, language and cognition in human evolution”. 2009 : 1) 

- Les développements récents de l’imagerie cérébrale révèlent des bases communes aux dispositions sociales des hommes et des primates les plus évolués

- L’accroissement des liens sociaux se reflète dans l’accroissement du volume du cerveau, et au moment où l’espèce humaine se dissémine sur le globe et où les liens sociaux risquent ainsi de se déliter, c’est la diffusion d’une même culture matérielle qui va maintenir le lien que l’éloignement géographique fragilise. (Fiona COWARD & Clive GAMBLE “Big brains, small world : material culture and the evolution of mind” 2009) 

Les modifications de l’expression des gènes gouvernant le développement cortical au cours de l’évolution des mammifères ont fourni les conditions à la fois d’un accroissement de taille considérable et d’un retard dans la maturation du cerveau, qui a conféré une influence déterminante aux perceptions, aux actions, à l’apprentissage pour la formation des spécialisations corticales. En même temps, de nouvelles régions ont vu le jour dans le cortex, et de nouvelles connexions se sont mises en place avec les aires primaires, sensorielles et motrices. (Philippe Vernier, 2005 : “Évolution du cerveau et émergence du langage”. - Références : Talmy GIVÓN, Functionalism and Grammar (1995), dernier chapitre : “The co-evolution of language and brain” - Terrence DEACON, The symbolic Species, sous-titré : The co-evolution of Language and Brain 1997 - Ray JACKENDOFF Foundations of Language, sous-titré Brain, Meaning, Grammar, Evolution 2002

- Alors que Vernier ne mentionne que l’évolution des aires corticales, K. Gibson suit de son côté la voie ‘subcorticale’ ouverte par Lieberman (2000) et insiste sur les zones centrales du cerveau également impliquées dans l’administration de la parole et du langage. Kathleen GIBSON (“Not the neocortex alone : other brain structures also contribute to speech and language”, 2013)

Trois manières pour les organismes de s’adapter à des fins évolutives.

(a) Le cas le plus simple est l’évolution génétique, quand la sélection naturelle agit sur les variétés dans une population, sélectionnant au détriment des allèles qui délivrent la moindre convenance (fit) avec l’environnement.

(b) La seconde voie est celle de l’utilisation de la plasticité phénotypique d’un génotype.

(c) La troisième voie exploite des systèmes et des organes qui ont évolué pour s’adapter à des environnements en évolution rapide et qui ont également une assise génétique - p.158. (S. Számadó / E. Szathmáry, “Evolutionary biological foundations of the origin of language : the coevolution of language and brain” 2013

Leur conclusion :

1) Les variantes linguistiques aisées à apprendre et à retenir sont favorisées en termes d’évolution culturelle et donc se répandent plus vite dans une population donnée ;

2) Les cerveaux plus aptes à assimiler les variétés et le changement linguistique offrent des avantages biologiques adaptatifs à leurs porteurs ; donc les gènes responsables des différences adaptatives vont se répandre dans la population.

3) En conséquence, les langues entrent en connexion neuronale avec les besoins du cerveau humain, et les cerveaux s’adaptent à l’apprentissage et au traitement linguistiques. Si bien que les humains peuvent effectuer une foule d’activités qui tirent profit d’un usage plus efficace de la langue (coopération, utilisation d’outils, maintenance des traditions, etc.)

L’évolution de la parole et l'ingénierie neuromimétique

Entreprises de modélisation et de simulation informatique des processus dont on présume qu’ils ont piloté l’émergence et l’évolution du langage.

- L’un des arguments en faveur des approches computationnelles et robotiques de l’évolution du langage est leur nature interdisciplinaire : Cela permet un dialogue direct avec des discipines empriques concernées par le langage et la cognition, telles que les neurosciences cognitives, la psychologie, la linguistique cognitive, la primatologie et l’anthropologie (…). L’ajout de contraintes aux modèles robotiques sur la base de données empiriques améliore aussi l’aptitude de la robotique et des modèles calculatoires pour générer des prédictions basées sur des théories descriptives, lesquelles peuvent être à leur tour validées ou invalidées par de nouvelles études empiriques et modélisatrices (…).” (références : Simon KIRBY, Function, selection, and innateness – The emergence of linguistic universals, 1999. Pierre-Yves OUDAYER automate de simulation de l’origine de la parole : Self-organization in the evolution of speech 2006. Angelo CANGELOSI, “Robotics and embodied agent modelling of the evolution of language” 2013 

Cerveau des primates et mutations génétiques susceptibles d'avoir facilité l'émergence du langage chez les primates humains

Hypothèse mutationniste :

- “Il est extrêmement improbable que le langage humain ait résulté de la simple adaptation du système de communication d’une espèce antérieure. Rien de ce que nous savons de la neuro-anatomie humaine pertinente pour le langage en rapport avec le complexe Aire de Broca-POT [Jonction pariétale-occipitale temporale dans l’anatomie du cerveau humain] ne nous inciterait à imaginer des homologues dans les structures cérébrales directement pertinentes pour les systèmes de communication des singes [apes and monkeys]. (Wendy Wilkins, Towards an evolutionary biology of language through comparative neuroanatomy, 2013 : 206)

Hypothèse adaptationniste :

- En fin de compte, plus on cherche des continuités entre les primates humains et non humains, non seulement en matière de latéralisation mais dans des secteurs décisifs de l’évolution cognitive, plus on trouve de similarités. A notre avis, on peut présumer clairement au minimum que le langage et la parole ne sont pas des conditions nécessaires pour que s’exprime la spécialisation hémisphérique chez les primates non-humains et il est temps de considérer d’autres variables ou facteurs susceptibles d’avoir contribué à la différenciation hémisphérique entre individus et entre espèces. (J. Vauclair / H. Cochet, “Speech-gesture links in the ontogeny and phylogeny of gestural communication”, 2013 : 196)

Consensus et dissensus

Plus personne ne cherche une explication simpliste (ni le ‘tout génétique’, ni le ‘tout social’) et tous reconnaissent l’importance de la dimension épigénétique, prenant en compte l’environnement en expansion et donc diversifié des hominidés qui se sont engagés dans des productions symboliques vocales en marge de leurs productions gestuelles.

Questions centrales actuellement sans réponse consensuelle :

- La faculté de langage est-elle issue du ‘GESTE’ ou du ‘CRI’ ? La réponse d’Arbib vise actuellement à intégrer les deux hypothèses par une boucle rétroactive.

- Le langage est-il apparu au terme de PROCESSUS ADAPTATIFS, sans nécessaire intervention de mutations génétiques modifiant les bases organiques ou à la suite de mutations et par détournement (exaptation) de mécanismes mis en place pour satisfaire d’autres besoins ? 

Essai de compromis :

Schéma en trois phases pour les traits dominants de l’évolution de la parole humaine :

a) L’évolution de la bipédie devenue obligatoire chez Homo erectus a entraîné les effets EXAPTATIFS de la descente du larynx et la perte des air sacs ainsi que le hiatus intervocalis,

b) Durant le pleistocène moyen le contrôle de la respiration pour la parole humaine a évolué comme une ADAPTATION spécifique à la parole, et

c) Avec l’évolution des humains modernes , les proportions idéales du tractus vocal (1:1) ont été atteintes par ADAPTATION ”. (Ann MACLARNON, "The anatomical and physiological basis of human speech production : adaptations and exaptations" 2013 : 235)

Auteur: François Jacques

Info: Fin de sa conférence du 11 décembre 2014. Traductions de l'anglais par FJ

[ interdisciplinarité ] [ sémiose ] [ état des lieux ] [ phylogénétique ] [ mémétique ] [ proto-phonation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel