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complexité
On voit parfois plus clair dans celui qui ment que dans celui qui dit vrai. La vérité comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule, qui met chaque objet en valeur.
Auteur:
Camus Albert
Années: 1913 - 1960
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La chute
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bipolarité
]
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mentir
]
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enjoliver
]
[
éclairage
]
beaux-arts
L'architecture est le premier des arts plastiques, la sculpture et la peinture procèdent d'elle. Sa suprématie vient de la lumière. L'architecture est la mise en ordre de la lumière, la sculpture est jeu avec la lumière, la peinture, reproduction de la lumière par la couleur qui est une décomposition de celle-ci.
Auteur:
Gaudi Antoni
Années: 1852 - 1926
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: architecte catalan
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
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hiérarchisés
]
[
éclairage
]
art pictural
Un studio de photographe est tout à fait différent d'un studio de cinéma. On peut y équilibrer à volonté l'ombre et la lumière pour accentuer la beauté d'un visage ou en masquer les imperfections. On peut ensuite retoucher le négatif jusqu'à ce qu'une quadragénaire dodue ressemble à une jeune première de vingt-cinq ans.
On ne peut pas diffuser la lumière sur un plateau de cinéma, parce que les personnages sont en mouvement. On ne peut pas retoucher un kilomètre de film.
Auteur:
Griffith David Wark
Années: 1875 - 1948
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: réalisateur
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia, p. 334 - texte de Griffith publié dans "Positif", n.266, avril 1983
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comparaison
]
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éclairage
]
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effets
]
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limitations techniques
]
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fixe
]
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mouvant
]
astuce théatrâle
Le lustre s'allume et s'éteint aux extrémités du spectacle, mais ses ressources poétiques sont plus diffuses. Il joue sur l’ambiguïté crépusculaire des pauses incertaines, sur l'"entre-deux"... Qu'il se rallume à peine, et la salle en suspens jouit de ce que l'on appelle "un précipité". Puis le lustre s'éteint de nouveau et procure ainsi au spectateur le sentiment d'avoir rêvé. Entre le plein feu initial et la chape nocturne qui lui succède, l'entracte, de nos jours souvent délaissé, marque une coupure plus nette, une faille ; alors que "le précipité" est une transition presque onirique. Ni veille ni sommeil. Le lustre est la paupière qui bat entre les deux états.
Auteur:
Banu Georges
Années: 1943 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: homme de lettres
Continent – Pays: Europe - Roumainie - France
Info:
Une lumière au coeur de la nuit, p. 48
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lumière
]
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pénombre
]
[
éclairage
]
[
spectacle
]
synthèse historique
Ainsi qu’il l’avait confié à son ami, il rêvait d’être le Champollion des événements historiques envisagés comme les hiéroglyphes divins d’une révélation par les symboles, corroborative de l’autre Révélation. C’eût été toute une science nouvelle, singulièrement audacieuse, et que le génie seul pouvait sauver du ridicule. […]
Appuyé sur l’affirmation souveraine de saint Paul : que nous voyons tout "en énigmes", cet esprit absolu avait fermement conclu du symbolisme de l’Écriture au symbolisme universel, et il était arrivé à se persuader que tous les actes humains, de quelque nature qu’ils soient, concourent à la syntaxe infinie d’un livre insoupçonné et plein de mystères, qu’on pourrait nommer les Paralipomènes de l’Évangile. De ce point de vue — fort différent de celui de Bossuet, par exemple, qui pensait, au mépris de saint Paul, que tout est éclairci, — l’histoire universelle lui apparaissait comme un texte homogène, extrêmement lié, vertébré, ossaturé, dialectiqué, mais parfaitement enveloppé, et qu’il s’agissait de transcrire en une grammaire d’un possible accès.
Auteur:
Bloy Léon
Années: 1846 - 1917
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 157
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éclairage religieux
]
[
rassemblement des fragments
]
cinéma
Il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion de voir une courte séquence cinématographique qui présentait une petite fille. Vêtue d'une jolie robe, elle remontait en sautillant une rue étroite pavée de galets. Les passants souriaient tendrement en la regardant. L'image granuleuse en noir et blanc tendait à accentuer la gaieté de la scène, et la légèreté de la musique estivale conférait un sentiment de bien-être. L'attention du public était totalement concentrée sur l'enfant.
Et puis le film a été présenté de nouveau. Identique, mais avec une musique différente : une musique sinistre. Les spectateurs ont retenu leur souffle. Tous venaient de remarquer pour la première fois un homme au visage lugubre qui, à l'extrémité de la sombre allée, fumait une cigarette en observant la petite fille.
Le public avait beau connaître la fin, je peux vous dire qu'il y a eu dans la salle de profonds soupirs de soulagement quand la fillette a fini par rejoindre sa mère.
Même film, musique différente.
Auteur:
Rachel Abbott
Années: 1952 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine de thrillers psychologiques
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Le piège du silence
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éclairage sonore
]
[
relativité
]
herméneutique
Pour Clément [d'Alexandrie], ce sont les anges séduits par les filles des hommes "qui ont livré prématurément aux hommes les secrets réservés pour la révélation du Christ ; heureuse faute, prévue par la Providence, qui l’a laissée développer ses conséquences et a pourvu ainsi les Grecs d’un testament à eux […]" [A. Méhat, Etude sur les Stromates, 1966, p. 358]. Doctrine curieuse, dont la signification profonde est certainement ésotérique et qui, en tout cas, assigne une origine supra-humaine, d’ailleurs de nature seulement angélique, non pas précisément à la gnose primordiale, mais à la tradition métaphysique qui en dérive. La philosophie – grecque – est donc une "conséquence" impliquant une relative dégénérescence, de la connaissance originelle, mais elle est toujours porteuse de la gnose sous-jacente, ce que prouve le fait que cette philosophie nous permet de pénétrer les sens cachés de l’Ecriture Sainte : au contact des dogmes de la Révélation christique, les "dogmes" philosophiques révèlent donc leur véritable nature gnostique en nous ouvrant la gnose des mystères divins.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'intelligence et la foi, L'Harmattant, Paris, 2018, page 36
[
préchrétienne
]
[
christianisme
]
[
éclairage rétroactif
]
naturel-surnaturel
Pour l’homme, c’est donc la raison qui conduit aux essences, mais ce qui dans la raison atteint l’essence objective des choses, c’est l’intellect. C’est pourquoi, en lui-même, l’intellect est infaillible, mais l’homme cependant se trompe, parce que cet intellect a besoin de la raison pour atteindre son objet propre dans la connaissance naturelle […]. Nous pourrions dire : l’intellect, sans la raison, est impuissant, et la raison, sans l’intellect, est aveugle. C’est elle qui va chercher l’essence des choses dans les réalités sensibles, mais c’est lui qui perçoit cette essence.
L’intellect se manifeste dans la raison comme une sorte d’instinct intuitif. L’objet propre de cet intellect n’est donc pas l’Idée, au sens platonicien, et donc son intuition n’est pas l’intuition platonicienne, mais c’est bien quand même l’objet d’une intuition, portant non point certes sur des êtres intelligibles, séparés, existant en soi, mais cependant sur des essences objectives abstraites des choses sensibles. Et l’abstraction de l’essence n’est possible qu’en vertu d’une lumière intelligible – celle de l’intellect agent – qui illumine l’intellect humain […]. […]
Donc même la connaissance sensible se fait par participation à la lumière intelligible.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'intelligence et la foi, L'Harmattant, Paris, 2018, pages 116-117
[
christianisme
]
[
relation
]
[
ascension anagogique
]
[
éclairage réciproque
]
[
complémentarité
]
pollution lumineuse
En effet, ce n’est pas le jour que l’on voit, car en journée, le présent et même l’instant retiennent notre regard et nos jugements, engonçant les hommes dans leurs affairements quotidiens. La nuit, en revanche, quand les besoins du corps organique et social ont été satisfaits, l’homme peut se permettre de ne plus penser seulement à lui. Devant ses yeux s’ouvre l’univers entier : voyant très loin dans les profondeurs du firmament, il considère son présent par rapport à des étoiles qui existaient avant sa naissance, qui restent à leur place tout au long de sa vie, et qui, enfin, demeureront quand mourra cet humble spectateur. Par conséquent, en contemplant la nuit, l’homme sort du présent et accède à la conscience du temps, passé et avenir, et au-delà même du temps, à la sensation de l’éternité.
C’est bien la nuit que nous voyons, et pourtant, c’est elle qui est aujourd’hui menacée : outre l’inquiétante diminution du temps de sommeil dans la vie de nos contemporains affairés, il faut remarquer que, parallèlement à la saturation des informations qui empêche leur lisibilité, la saturation de luminosité liée à l’urbanisation et à la multiplication des écrans empêche, à son tour, la visibilité de notre situation dans le temps et dans l’espace, rendue possible jusqu’ici par le spectacle de la nuit. Le changement profond de nos modes de vie à l’heure de la modernité nous empêche désormais de contempler l’évidence de la nuit et d’en discerner les signes pour notre vie future. En effet, la chasse que les Lumières électriques ont livré à l’obscurité au XVIIIe siècle a été entérinée en novembre 1906, lorsque le très anticlérical René Viviani, alors ministre du travail, vantait devant l’Assemblée Nationale le fait que, "d’un geste magnifique, nous avons éteint, dans le ciel, des lumières qu’on ne rallumera plus". À l’ancienne superstition "obscurantiste", la modernité irréligieuse a fait place à ce que Péguy appelait la nouvelle "superstition", qui consiste à éteindre les anges du ciel pour allumer sur terre les réverbères du progrès. L’époque contemporaine revient désabusée de ces nouvelles croyances séculaires – désillusion que d’aucuns appellent la "postmodernité". En effet, en 2001, à l’aube de notre troisième millénaire, un Atlas mondial de la clarté artificielle du ciel nocturne a été publié par l’équipe de l’astronome italien Pierantonio Cizano, qui permet de visualiser l’étendue de la luminosité artificielle et de quantifier les populations affectées par son excès. Selon les auteurs de cet atlas, nous explique l’équipe d’Yvan Ajoulet et Dominique David dans un rapport ministériel de juillet 2014 sur les nuisances lumineuses, "la moitié de la population européenne vivant à proximité des métropoles ne pourrait plus observer la Voie lactée à l’œil nu, et seules une vingtaine d’étoiles sont désormais encore visibles dans le ciel en ville contre plus de 2000 en campagne".
Auteur:
Ducay Paul
Années: 199? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: professeur de philosophie de formation médiéviste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
https://philitt.fr/2022/09/22/la-grande-nuit-sans-etoiles/
[
éclairage artificiel
]
[
symbolisme
]
[
aveuglement
]
[
zombification
]