Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0225s

archétype

Aujourd’hui, nous avons, dans une large mesure, perdu ce sens de la pensée immanente, comme on dit, et à la place, nous avons l’illusion que c’est nous qui fabriquons nos idées. Nous ne croyons pas que nos idées sont des entités originelles qui se baladent dans nos cerveaux, et nous nous imaginons qu’elles n’ont aucun pouvoir dans la grâce de notre acte créateur ; c’est ce que nous inventons pour ne pas être trop influencés par nos idées.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Introduction à la psychologie jungienne", page 166

[ émission-réception ] [ noosphère ] [ modestie ] [ petitesse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

présentateur télé

Sa fausse bonasserie postillonnante, ses fous rires de pucelle, ses yeux ronds de poisson des Alpes, sa jovialité de ballot du Danube, ses extases d’épicier empâté, ses lunettes sur le front, ses finasseries de fanfare municipale et ses pseudo-sévérités de maître d’école ballonné de fleurs de rhétorique, le désignaient pour être l’animateur idéal d’une longue cérémonie funèbre dont il sut donner l’illusion, chaque vendredi que Dieu faisait, qu’elle était une grande fête de l’esprit menée tambour battant par une organisation hors pair de noces et banquets.

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Bernard Pivot dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 102

[ émission culturelle ] [ portrait caricatural ] [ vacheries ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par Coli Masson

échange

Dans la communication orale, des formes innombrables de renforcement extralinguistique (gestuel, ostensif, etc.), de multiples procédés de redondance et de feedback interviennent et se soutiennent réciproquement. Ce qui veut dire qu’il n’y a jamais de communication linguistique au sens strict du terme, mais bien une activité sémiotique au sens large, où plusieurs systèmes de signes se complètent l’un l’autre. Mais qu’en est-il d’un texte écrit, que l’auteur génère et confie ensuite à divers actes d’interprétation, comme on jette une bouteille à la mer ?

Nous avons dit que le texte postule la coopération du lecteur comme condition d’actualisation. Nous pouvons dire cela d’une façon plus précise : un texte est un produit dont le sort interprétatif doit faire partie de son propre mécanisme génératif. Générer un texte signifie mettre en œuvre une stratégie dont font partie les prévisions des mouvements de l’autre — comme dans toute stratégie.

Auteur: Eco Umberto

Info: Lector in fabula, p 65

[ émission ] [ réception ] [ code ] [ interlocution écrite ] [ pouvoir sémantique ] [ propagande ] [ compréhensibilité ] [ citation s’appliquant à ce logiciel ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Plouin

biophysique

Ces scientifiques viennent de prouver que l'on émet tous une lueur fantomatique jusqu'à notre mort 

Une équipe canadienne a capté la trace lumineuse invisible que produisent tous les êtres vivants. Une lueur réelle, issue des cellules, qui disparaît presque instantanément au moment du décès.

Une lumière imperceptible qui signe le vivant

Elle est invisible à l’œil nu, mais bien réelle. Une équipe de chercheurs de l’université de Calgary, au Canada, vient de démontrer que tous les êtres vivants émettent une faible lumière, comme une sorte de lueur fantomatique, qui s’éteint lorsque la mort survient. Ce phénomène, connu sous le nom d’ultraweak photon emission (UPE), n’a rien de mystique : il s’agit d’une émission de photons - les particules de lumière - produite naturellement par les cellules au cours des réactions chimiques qui permettent de générer de l’énergie.

Dans toutes les formes de vie, le métabolisme oxydatif - ce processus qui brûle du sucre avec de l’oxygène - libère de minuscules quantités de lumière. Mais cette émission est si faible qu’elle échappe à nos sens, et même à la plupart des instruments scientifiques. Grâce à des caméras capables de détecter un seul photon, les chercheurs ont réussi à la capter, dans une expérience menée sur des souris.

Les animaux ont été placés dans des boîtes obscures à température stable. Deux clichés à longue exposition ont été pris : l’un alors que la souris était vivante, l’autre juste après sa mort. Sur la première image, des points lumineux apparaissent sur tout le corps, plus intenses au niveau des organes, de la tête et des pattes. Sur la seconde, ces lueurs se sont presque toutes éteintes. L’équipe conclut que cette lumière est directement liée à l’activité cellulaire, et qu’elle cesse presque totalement à l’instant du décès.

Une trace lumineuse qui en dit long sur notre état de santé

Ce phénomène, longtemps resté hypothétique, devient aujourd’hui mesurable. Il pourrait bien devenir un indicateur précieux de l’état biologique d’un organisme. Les chercheurs ont également observé des émissions lumineuses sur des feuilles d’arbre. Après avoir été coupées, elles continuaient à briller, et cette lumière s’intensifiait lorsqu’elles subissaient un stress ou un dommage - par exemple avec l’ajout de benzocaïne, un anesthésique.

Ces observations confirment que la lueur fantomatique accompagne les réactions de réparation et les signaux de stress. Mais elle ne suit pas forcément les critères médicaux habituels de la vie ou de la mort. Comme l’explique Michal Cifra, biologiste à l’Académie des sciences de Prague, cette lumière dépend essentiellement de l’oxygène disponible. Tant qu’il y a oxygène, le métabolisme se poursuit, et les photons sont émis. Un organe isolé, mais irrigué artificiellement, peut donc continuer à briller, même en l’absence d’activité cérébrale.

Ce lien direct entre lumière et activité cellulaire ouvre la voie à des applications médicales non-invasives : en analysant l’intensité lumineuse émise par certaines zones du corps, il serait possible de détecter des lésions, d’évaluer la réponse à un traitement, ou encore de suivre la progression de maladies comme Alzheimer. À une autre échelle, les chercheurs imaginent déjà utiliser cette lueur pour surveiller la santé de vastes écosystèmes en observant, la nuit venue, le scintillement discret des forêts vivantes.

Auteur: Internet

Info: https://www.jeuxvideo.com/ - 13 mai 2025, Arnaud Follin-Arbelet

[ fluide vital ] [ émission de photons ultrafaibles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel