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Les habitudes sont de grandes maîtresses.

Auteur: Jobert Michel

Info: vu à la télé

[ ordre ] [ confort ]

 

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Cette chose, qui a un code mais pas de cœur, A remplacé les sentiments par les mondanités Et rien désormais Ne perturbe ses réflexions.

Auteur: Pound Ezra

Info: Poèmes

[ rapports humains ] [ insensibilité ] [ hypocrisie ] [ conventions ]

 

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- Les vieilles habitudes ont la vie dure, constata Alys.

Livianne acquiesça.

- J’espérais que nous avions grandi… Mais nous avons seulement vieilli.

Auteur: Holzl Ariel

Info: Peine-Ombre

 

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Toute notre vie, pour autant qu'elle ait une forme définie, n'est qu'une masse d'habitudes - pratiques, émotionnelles et intellectuelles - systématiquement organisées pour notre bien ou notre malheur, et qui nous portent irrésistiblement vers notre destin, quel qu'il soit.

Auteur: James William

Info:

[ itérations ]

 

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On est ainsi fait qu'une habitude, qui vous mine mais vous procure la fausse sécurité d'un ancrage, vous est plus précieuse qu'une évidence qui vous met face à face avec vous-même. On vit dans le piège qu'on a disposé pour se défendre contre une réalité crue sauvage et redoutable, sans s'apercevoir qu'on s'est enfermé avec les démons, les siens - qu'on a engraissés -, et ceux des proches - qu'on a réveillés.

Auteur: Lê Linda

Info: Autres jeux avec le feu

[ auto-programmation ] [ refuge ] [ rapports humains ]

 

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Je repense à cette idée de théâtre et me demande si au fond les gens ne passent pas leur temps à jouer des rôles, non seulement lors des mariages mais tout au long de leur existence : peut-être qu'en conseillant ses fous grand-papa joue le rôle d'un psychiatre et en me frappant avec la règle Mlle Kelly joue le rôle d'une méchante prof de piano ; peut-être qu'au fond d'eux-mêmes ils sont tous quelqu'un d'autre mais, ayant appris leurs répliques et décroché leur diplôme, ils traversent la vie en jouant ces rôles et ils s'y habituent tellement qu'ils ne peuvent plus s'arrêter.

Auteur: Huston Nancy

Info: Lignes de faille

[ seconde nature ]

 

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Plus sérieusement, je me demande quelle est la prison intérieure des gens en général. Je connais des personnes qui passent pour parfaitement normales, qui vont travailler le matin, restent au bureau le soir jusqu'à je ne sais quelle heure, puis prennent le métro, rentrent chez elles, regardent la télé pendant une heure, se font à manger, se couchent, avant de recommencer le lendemain. Quand on entame une conversation avec elles, il y a peut-être deux ou trois sujets à aborder, et en dix secondes on est déjà parvenu au bout de leurs convictions. Par exemple, elles soutiennent tel ou tel club de foot, votent pour tel ou tel parti. Quand on essaie de leur demander pourquoi, elles répondent: mais tu vois bien que l'autre, c'est un imbécile! Lui, il va gagner, c'est évident, vous avez vu comme l'autre est nul! Ces gens-là sont considérés comme normaux et libres. Si on prend la peine de regarder honnêtement les personnes avec autisme, je crois qu'elles manifestent pour beaucoup, sur un bon nombre de points, une plus grande souplesse que ces autres personnes.

Auteur: Schovanec Josef

Info: Je suis à l'Est !

[ simplifications ]

 

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Tel homme s’éveille, le matin, dans son lit. A peine levé, il est déjà de nouveau endormi ; en se livrant à tous les automatismes qui font que son corps peut s'habiller, sortir, marcher, aller à son travail, s'agiter selon la règle quotidienne, manger, bavarder, lire un journal – car c’est en général le corps seul qui se charge de tout cela –, ce faisant il dort. Pour s’éveiller il faudrait qu’il pensât : toute cette agitation est hors de moi. Il lui faudrait un acte de réflexion. Mais si cet acte déclenche en lui de nouveaux automatismes, ceux de la mémoire, du raisonnement , sa voix pourra continuer à prétendre qu’il réfléchit toujours; mais il s’est encore endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d'une foule, et tu te verras environné d'un peuple de somnambules. L'homme passe, non pas, comme on dit, un tiers de sa vie, mais presque toute sa vie à dormir de ce vrai sommeil de l'esprit. Et ce sommeil, qui est l’inertie de la conscience a beau jeu de prendre l’homme dans ses pièges : car celui-ci, naturellement et presque irrémédiablement paresseux, voulait bien s'éveiller certes, mais comme l'effort lui répugne, il voudrait - et naïvement il croit la chose possible - que cet effort une fois accompli le plaçât dans un état de veille définitif ou au moins de quelque longue durée; voulant se reposer dans son éveil, il s'endort. De même qu'on ne peut pas vouloir dormir, car vouloir quoi que ce soit, c’est toujours s'éveiller, de même on ne peut rester que si on le veut à tout instant. 

Auteur: Daumal René

Info: Tu t'es toujours trompé .

[ habitudes ] [ seconde nature ]

 

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