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psychanalyste

La comparaison qu’on peut faire de l’analyste avec un dépotoir, est justifiée.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 51

[ déchetterie ] [ analogie ] [ profession ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyste

Alors, j’sais pas... soyez plus détendus, plus naturels quand vous recevez quelqu’un qui vient vous demander une analyse. Ne vous sentez pas si obligés à vous pousser du col. Même comme "bouffon" vous êtes justifiés d’être.

Vous n’avez qu’à regarder ma "Télévision" : je suis un clown. Ben prenez exemple là-dessus, et ne m’imitez pas !

Auteur: Lacan Jacques

Info: La Troisième, 1er novembre 1974

[ conseil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyste

Le style de Bion s'est construit d'éclairs éblouissants, de déambulations lassantes et d'aphorismes provocateurs. Il se soutient de sens contradictoires et oblige à choisir entre des interprétations hasardeuses et timorées. Il est fait pour écarter les simplifications, pour défier les paraphrases. Il invite à contempler l'éclat des diamants dans leur masse brute. Il égare dans une série de labyrinthes obscures en quêtes d'une issue révélatrice.

Auteur: Bleandonu Gérard

Info: A propos de Wilfred R. Bion, dans "Wilfred R. Bion : La vie et l'oeuvre (1897-1979)"

[ ambivalence ] [ oeuvre ] [ perlaboration ]

 
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psychanalyste

Cet accord de l’homme à une nature, qui mystérieusement s’oppose à elle-même, et où il voudrait qu’il trouve à se reposer de sa peine trouvant le temps mesuré de la raison : voilà̀, j’espère vous le montrer, ce que Freud nous indique sans pédantisme, sans esprit de réforme, et comme ouvert à une folie qui dépasse de loin ce qu’Érasme a sondé de ses racines.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 9 mars 1960

[ résumé de l'œuvre ] [ condition humaine ] [ objectif ] [ travail ]

 

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psychanalyste

C’est là le premier titre auquel je prétende : je suis celui qui a lu Freud. J’en ai lu quelques autres aussi, bien entendu, mais d’une manière qui n’a rien de comparable : Hegel par exemple. Comment m’a t-on lu moi-même, pour en arriver à croire que je prêtais allégeance à son système, alors que ce n’était pour moi que machine à contrer les délires de l’identification !

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Pierre Daix du 26 novembre 1966 publié dans Les Lettres Françaises n° 1159 du 1er au 7 décembre 1966

[ autodéfinition ] [ sources d'inspiration ]

 

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psychanalyste

Le discours analytique existe parce que c’est l’analysant qui le tient… heureusement. Il a l’heur (h-e-u-r), l’heur qui est quelques fois un bon-heur, d’avoir rencontré un analyste. Ça n’arrive pas toujours. Souvent l’analyste croit que la pierre philosophale – si je puis dire – de son métier, ça consiste à se taire. Ce que je dis là, c’est bien connu. C’est tout de même un tort, une déviation, le fait que des analystes parlent peu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines. Scilicet n° 6/7, 1975, pp. 42-45

[ pratique ] [ défaut ] [ facilité ] [ critique ]

 

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psychanalyste

La position de Freud au niveau du souverain bien, contrairement à ce que l’on pourrait croire, est que le plaisir n’est pas le souverain bien. Il n’est pas non plus ce que la morale refuse. Il indique que cela n’étant pas le bien, le bien n’existe pas et que le souverain bien ne saurait être représenté.



Le destin de Freud c’est que la psychanalyse ne peut plus se caractériser comme l’esquisse de l’honnêteté́ de notre temps.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 9 mars 1960

[ valeurs ] [ apport civilisationnel ]

 

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psychanalyste

[…] Jacques Lacan, homme admirable qu’une vilaine biographie* traita récemment en chien crevé […]. Lacan fut certainement un personnage irritant, ses choix techniques paraissent insupportables, scandaleux à certains (je n’en cacherai aucun dans les pages qui suivent). Il reste qu’il fut en France le promoteur d’une expérience intellectuelle unique, authentique, où l’on pouvait difficilement tricher, où l’on y jouait sa vie, parfois à en mourir. J’y ai, pour ma part, trouvé le chemin où je voulais et devais vivre et que je pourrai donc un jour quitter sans trop de regrets car "rassasié de jours". 

Auteur: Haddad Gérard

Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 16 * de Roudinesco

[ témoignage ] [ reconnaissance ] [ gourou ]

 

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psychanalyste

Qui aura la naïveté encore de s’en tenir, quant à Freud, à cette figure de bourgeois rangé de Vienne, qui stupéfia son visiteur André Breton de ne s’auréoler d’aucune hantise de Ménades ? Maintenant que nous n’en avons plus que l’œuvre, n’y reconnaîtrons-nous pas un fleuve de feu, qui ne doit rien à la rivière artificielle de François Mauriac ?

Qui mieux que lui avouant ses rêves, a su filer la corde où glisse l’anneau qui nous unit à l’être, et faire luire entre les mains fermées qui se le passent au jeu du furet de la passion humaine, son bref éclat ?

Qui a grondé comme cet homme de cabinet contre l’accaparement de la jouissance par ceux qui accumulent sur les épaules des autres les charges du besoin ?

Qui a interrogé aussi intrépidement que ce clinicien attaché au terre-à-terre de la souffrance, la vie sur son sens, et non pour dire qu’elle n’en a pas, façon commode de s’en laver les mains, mais qu’elle n’en a qu’un, où le désir est porté par la mort ?

Homme de désir, d’un désir qu’il a suivi contre son gré dans les chemins où il se mire dans le sentir, le dominer et le savoir, mais dont il a su dévoiler, lui seul, comme un initié aux défunts mystères, le signifiant sans pair : ce phallus dont le recevoir et le donner sont pour le névrosé également impossibles, soit qu’il sache que l’Autre ne l’a pas, ou bien qu’il l’a, parce que dans les deux cas son désir est ailleurs : c’est de l’être, et qu’il faut que l’homme, mâle ou femelle, accepte de l’avoir et de ne pas l’avoir, à partir de la découverte qu’il ne l’est pas.

Ici s’inscrit cette Spaltung dernière par où le sujet s’articule au Logos, et sur quoi Freud commençant d’écrire, nous donnait à la pointe ultime d’une œuvre aux dimensions de l’être, la solution de l’analyse "infinie", quand sa mort y mit le mot Rien.

Auteur: Lacan Jacques

Info: La direction de la cure et les principes de son pouvoir

[ portrait ] [ éloge ] [ œuvre ] [ travail ] [ accomplissement ]

 

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