Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0288s

panthéisme

J'ai quitté le caveau des villes et vécu six mois dans l'église des taïgas.

Auteur: Dureuil Virgile

Info: Dans les forêts de Sibérie (BD)

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

panthéisme

Il est difficile de produire les mêmes fruits
que l’Église primitive quand nous apprécions
plus un livre qu’ils n’avaient pas
que le Saint-Esprit qu’ils avaient.

Auteur: Johnson Bill

Info:

[ langage écrit ] [ religieusement inutile ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

panthéisme

Que je sente la vie tressaillir en moi, que mon âme soit mobile et puisse s’insinuer, par cent jeux d’imagination, dans cent formes différentes, dans les enfants, les animaux, surtout dans les oiseaux : voilà mon désir, voilà l’exigence de ma vie.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Promenade, 1920

[ indifférenciation ] [ amour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

panthéisme

Le monde environnant n'est pas, pour les Indiens, un pur espace neutre, mais le prolongement vivant de l'univers humain : ce qui se produit en celui-ci affecte toujours celui-là. Lorsqu'une femme accouche, la situation du groupe s'en trouve profondément transformée, mais le désordre atteint également la nature, la vie même de la forêt reçoit une impulsion nouvelle.

Auteur: Clastres Pierre

Info: Chronique des Indiens guayaki

[ appartenance ] [ immanence ] [ animisme ] [ effet papillon ] [ syntonie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

panthéisme

J'use du terme "Nature" dans un sens particulier. Je ne désigne pas par ce mot les arbres ou les forêts, l'herbe ou l'océan, ni tout ce qui n'est pas produit par la main de l'homme. Je désigne par ce mot tout ce qui existe : le nécessaire absolu, l'unité parfaite. Par "Nature", je fais référence à ce qui est infini, unifié, parfait, rationnel et logique. C'est la cause immanente de toutes choses. Et tout ce qui existe, sans exception, se conforme aux lois de la Nature. Donc quand je parle de l'amour de la Nature, je ne parle pas de l'amour que vous portez à votre femme ou à votre enfant. Je parle d'une autre sorte d'amour, d'un amour intellectuel. En latin, je l'appelle Amor dei intellectualis.

Auteur: Yalom Irvin D.

Info: Le problème Spinoza

[ animisme ] [ spinozisme ]

 

Commentaires: 0

panthéisme

Cet arbre de vie est-il un Dieu que l'on pourrait vénérer ? Prier ? Craindre ? Probablement pas. Mais il a fait que le lierre se tisse et que le ciel est si bleu, alors peut-être que la chanson que j'aime dit une vérité après tout. L'Arbre de Vie n'est ni parfait, ni infini dans l'espace ou le temps, mais il est réel, et s'il n'est pas "l'Être plus grand que rien ne peut être conçu" d'Anselme, c'est sûrement un être qui est plus grand que tout ce qu'aucun de nous ne pourra jamais concevoir dans un détail digne de ce détail. Est-ce que quelque chose est sacré ? Oui, dis-je avec Nietzsche. Je ne pourrais pas le prier, mais je peux me tenir debout pour affirmer sa magnificence. Ce monde est sacré.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info:

[ Gaïa ] [ dévotion ] [ planète terre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

panthéisme

Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature. Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie.

Auteur: Tatanga Mani Walking Buffalo

Info: sagesse amérindienne

[ spiritualité ] [ colonialisme ]

 

Commentaires: 0

panthéisme

Ils portent des noms gutturaux. Ils s'appellent Tséfayok, Lafko, Yatsé, Yuras, Tchakval, Ksafak, pour les hommes... Waka, Chayatakara, Tellapakatcha, Samakanika, Kamankar, Yerfa, pour les femmes. Ils sont petits, un mètre cinquante en moyenne, avec un gros torse et des pieds de canard gluant de crasse. Ils sont nus, mais sans pilosité, les femmes comme les hommes, avec, en revanche, une tignasse noire pleine de poux, et le corps enduit de graisse de phoque. Ils empestent terriblement. Ils ne rient pas, ou très rarement. L'ethnologue José Emperaire, qui a recueilli in extremis l'essentiel du vocabulaire de cette langue moribonde, souligne que s'ils avaient trente façons de nommer des vents différents, ils n'en avaient en revanche aucune pour exprimer la beauté, la gaieté, le bonheur. Quant à la bonté, n'en parlons pas. Leurs dieux sont terrifiants. Ce sont des dieux qui n'existent que pour les écraser !
Le premier, le plus puissant, c'est Ayayéma. C'est lui qui déclenche les tempêtes, les naufrages, les accidents, les incendies. Le deuxième, tout aussi effrayant. s'appelle Kwatcho. Il règne sur la nuit et les rivages. S'il surprend un Alakuf la nuit hors du tchelo, il lui crève les yeux et l'étrangle. On ne le voit jamais. Il n'attaque que par-derrière. Enfin, Mwono, le troisième larron, fait énormément de bruit. C'est lui qui précipite les valanches, les blocs de glacier, les pans de montagne, les coulées de boue, les rochers, et ces funestes tourbillon de vent, les williwaw, qui tombent sur les malheureux Alakalufs. Imaginons une nuit de campement d'hiver, qui n'en finit pas, dans un chenal, sur une grève, des milliers et des milliers de nuits tout aussi intensément obscures de la tempête, qui n'a d'autre abri que sa hutte de peau, avec, par-dessus le marché, ces trois divinités infernales qui le guettent pour l'achever. Chose étrange : mis en présence du Christ rédempteur et de l'Évangile prêché par les missionnaires, c'est-à-dire une religion de compassion et de recours, les Alakalufs la refuseront, la fuiront, contrairement aux Yaghans et aux Onas, qui, d'ailleurs, en mourront tout autant...

Auteur: Raspail Jean

Info: Adios, Tierra del Fuego

[ naturalisme ]

 

Commentaires: 0

panthéisme

J’ai avancé que l’âme n’était pas plus que le corps,

J’ai aussi dit que le corps n’était pas plus que l’âme,

Et que rien, pas même Dieu, ne comptait plus pour soi que soi-même,

Et que quiconque faisait à pied deux cent mètres sans un gramme de sympathie se rendait à son propre enterrement vêtu de son linceul,

Et que vous ou moi, démunis d’un seul centime, n’aurions aucun mal à nous procurer la crème du monde,

Et que le plus bref coup d’œil, la vue d’une modeste graine dans sa gousse mettrait en déroute le savoir de tous les temps,

Et que dans aucune profession, aucun emploi il n’était interdit à n’importe quel garçon de devenir un héros,

Et que le moyeu de la route de l’Univers pouvait fort bien s’accommoder de l’objet le plus friable,

Et je dis et j’affirme à homme comme femme, Gardez votre sang-froid, votre calme en face des millions d’univers.



 Et à l’humanité je dis, N’ayez pas la curiosité de Dieu,

Ainsi moi, curieux comme je suis de tout, je ne le suis pas de Dieu

(Nulle syntaxe ne saurait exprimer à quel point je suis en paix avec Dieu, avec la mort).



Dieu, je le vois et je l’entends partout, dans chaque objet, et malgré cela je n’y comprends rien,

D’ailleurs je ne comprends pas très bien ce qu’il pourrait y avoir de plus merveilleux que moi-même.



Désirer voir Dieu plus nettement que maintenant, et pourquoi ?

N’en vois-je pas des fragments à chacune des vingt-quatre heures, à chacune des secondes,

Ne le vois-je pas sur le visage des hommes et des femmes, ou mon visage à moi dans la glace,



Jusque dans la rue où je trouve des lettres de Dieu, signées du nom de Dieu !

Et je n’y touche pas, et pourquoi ? Parce que je sais que partout où j’irai,

Il y a en aura une infinité d’autres, semblables, tous aussi ponctuelles.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 138-139

[ divinisation immanente ] [ émerveillement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson