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sagesse ordinaire

La plupart des individus ne possèdent pas ces capacités physiques extraordinaires parce qu'ils sont satisfaits de vivre dans l'ornière confortable de l'homéostasie, sans jamais faire le travail requis pour s'en sortir. Ils vivent dans le monde du "ça va bien comme ça". Idem pour toutes nos activités mentales.

Auteur: Anders Ericsson K.

Info: Peak: How to Master Almost Anything

[ embourgeoisement ] [ classe moyenne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ordinaire

Il se leva et éteignit le néon resté allumé depuis la nuit précédente. Il s'arrêta un instant devant la fenêtre et observa la via Fatebenefratelli et son pavé brûlant, son goudron désert, puis ce ciel au-dessus de la ville, un ciel gris, phosphorescent et métallique. Il retourna s 'asseoir.

Auteur: Genna Giuseppe

Info: Sous un ciel de plomb

[ machinal ] [ rituel ]

 

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ordinaire

Voici déjà bien des années que vivait à Zuchnow un homme qui avait pour nom Mendel Singer. Il était pieux, il craignait Dieu et n'avait rien d'extraordinaire : c'était, en somme, un de ces Juifs tels que l'on en voit tous les jours. Il exerçait modestement le métier de maître d'école.

Auteur: Roth Joseph

Info: Le Poids de la grâce

[ être humain ] [ banal ]

 

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haine ordinaire

C'est à ce moment-là qu'on a eu un nouveau chien et que j'ai eu l'idée de l'appeler Guillaume. Comme le fils Ducat. Je revois encore papa en train de caresser la tête du chiot sur les marches de la maison. Ouais, ça c'est bien un nom de bâtard, il avait dit les yeux braqués sur les bâtiments des Ducat à cent mètres des nôtres . Depuis ce jour, tous nos chiens on leur a refilé ce nom-là, pour jamais oublier combien on les détestait nos voisins,

Auteur: Colin Niel

Info: Seules les bêtes

[ prénom ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gens ordinaires

Tout ce que racontent quotidiennement les journaux, toute l’histoire du "moment historique", ce n’est que la surface de la mer... les journaux ne disent rien de la vie silencieuse des millions d’hommes sans histoire qui, à chaque heure du jour et dans tous les pays du globe, se lèvent sur un ordre du soleil pour continuer l’obscure et silencieuse tâche, quotidienne et éternelle, cette tâche semblable à celle des madrépores au fond des océans et qui jettent les bases sur lesquelles s’érigent les îlots de l’histoire.

Auteur: Unamuno Miguel de

Info: Dans "Le sentiment tragique de la vie"

[ vraie vie ] [ ignorée ] [ routines ingrates ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie ordinaire

Pourquoi l'homme se bat-il au dehors ?
Parce qu'au dedans son anatomie
lui fait la guerre
et que voilà des siècles que la question n'a plus été posée aux hommes
de savoir pourquoi
au milieu de la peste, de la famine, de la guerre, de la syphilis, de l'épilepsie, du marché noir, de l'électro-choc et de l'insulinothérapie
l'homme, dis-je, n'a cessé de déraisonner

parce que les vrais malades mentaux ne sont pas dans les asiles mais au dehors parmi nous

principalement
M. Charlemagne
M. Napoléon
M. Charles Quint
etc.

Quant aux vivants
ce n'est pas moi
mais l'histoire qui prochainement
les nommera

n'est-ce pas M. Mussolini
(et vous êtes mort)
n'est-ce pas M. Churchill
que vous êtes toujours vivant
n'est-ce pas M. Dalaï-Lama
mais où êtes-vous présentement

Auteur: Artaud Antonin

Info: Textes du retour à Paris, 1946

[ pulsion de mort ] [ psychose collective ] [ accusation ] [ personnages historiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

barbarie ordinaire

Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter? — La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre chez moi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre dans une nombreuse société. Là tout nous prêche le vice, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir. Que penses-tu que je veuille dire que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain pour avoir été au milieu des hommes.

Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. A quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes, à midi, c'est aux spectateurs. On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie. L'issue de la lutte est la mort; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les intermèdes. "Mais cet homme-ci a commis un vol ! — Eh bien, il mérite le gibet. — C'est un assassin ! — Tout assassin doit subir la peine du talion. Mais toi qu'as-tu fait, malheureux, qui te condamne à un tel spectacle? — Les fouets! le feu! la mort ! s'écrie-t-on. En voilà un qui s'enferre trop mollement, qui tombe avec peu de fermeté, qui meurt de mauvaise grâce !" — Le fouet les renvoie aux blessures ; et des deux côtés ces poitrines nues doivent d'elles-mêmes s'offrir aux coups. Le spectacle est-il suspendu? Par passe-temps qu'on égorge encore, pour ne pas être à ne rien faire.

Auteur: Sénèque

Info: Lettre à Lucilius, début lettre no VII. Trad J. Baillard

[ jeux du cirque ] [ mise à mort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel