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intellect

En réalité, c’est l’intelligence qui connaît, le mental n’étant que le milieu de réfraction à travers lequel s’effectue l’activité de connaissance. Le mental est un miroir, mais c’est l’intelligence qui voit. Or l’intelligence est, par définition, directe et intuitive dans son essence propre.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 57

[ théologie ] [ différence ]

 
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intellect

La connaissance est bien la communion intelligible du connaissant et du connu, mais c’est en quelque sorte une communion à distance. Tout se passe, dans l’activité cognitive, comme si l’homme avait gardé le souvenir d’une communion ontologique entre lui et le monde, mais qu’il ne puisse plus la réaliser – par ses seules forces naturelles – qu’en mode spéculatif.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 117

[ réminiscence ] [ éternel-temporel ] [ médiation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intellect

La pensée échappe toujours à qui tente de l'étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression ; elle se réfugie d'une forme dans l'autre. Le flambeau rayonne ; si on l'éteint, si on l'engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix, et l'on ne fait pas la nuit sur la parole ; si l'on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l'on ne bâillonne pas la lumière.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Châtiments (Hetzel, 1880)

[ esprit ] [ cogitations ] [ fuyant ]

 

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intellect

Je ne suis point cet assemblage de membres, que l'on appelle le corps humain ; Je ne suis point un air délié et pénétrant, répandu dans tous ces membres ; je ne suis point un vent , un souffle, une vapeur, ni rien de tout ce que je puis feindre et imaginer, puisque j'ai supposé que tout cela n'était rien , et que, sans changer cette supposition je trouve que je ne laisse pas d'être certain que je suis quelque chose. [...] Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent.

Auteur: Descartes René

Info: Dans les "Méditations métaphysiques"

[ neti neti ] [ cogito ] [ monade ]

 

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intellect

Le mot de gnose, décalque du grec gnôsis, signifie connaissance. S’il est utile de l’employer, c’est parce qu’il ne s’agit pas d’une connaissance ordinaire, mais d’une connaissance sacrée, et non seulement elle est sacrée dans son objet qui est la divine Essence, mais elle l’est aussi dans son "mode" qui est une participation à la connaissance que Dieu a de lui-même. Le terme cependant sert aussi à caractériser une hérésie des premiers siècles du christianisme qui est, en vérité, un angélisme, et à laquelle il conviendrait de réserver proprement la dénomination de gnosticisme. Ce gnosticisme se définit par deux traits essentiels : le refus de la création et de l’Incarnation d’une part, et d’autre part, la prétention de réduire la Vérité et sa Révélation à des schémas mentaux en perdant de vue sa dimension irréductiblement surintelligible. […] L’hérésie du gnosticisme a au moins réussi à convaincre ses adversaires qu’il n’y avait qu’une seule gnose, la sienne. Dès lors, la gnose, dans le christianisme, est frappée de suspicion : elle devient le péché majeur de l’intelligence. La conséquence d’un tel rejet sera terrible. Comme on refuse toute connaissance mystique de Dieu, on ramène la théologie à une connaissance purement rationnelle. Cette connaissance étant humaine et naturelle dans son mode, même si elle est divine dans son objet, on en arrive à ne voir en elle qu’un exercice profane qui ne se distingue pas de la spéculation philosophique, et qui est finalement inutile au salut. C’est la réaction luthérienne. Enfin, cette connaissance inutile sera même réputée comme dangereuse et aliénante : seul compte l’existentiel chrétien ; c’est l’hérésie bultmannienne qui fait de l’existentiel le critère à la fois de l’herméneutique et de la théologie, c’est-à-dire de l’interprétation des Ecritures et de l’élaboration doctrinale. La praxis devient le critère de la theôria, si bien que la theôria n’est plus qu’une doctrine de la bonne praxis, une orthopraxis, selon l’expression de certains modernistes. […] On a oublié qu’il existait une autre connaissance qui n’est pas ratiocination, mais un connaître qui peut être aussi un être par la grâce du Logos, savoir, la gnose que le Saint-Esprit actualise en nous et qui est le fondement interne de la sainte théologie.

[…] la théologie spéculative (ou scolastique), loin de s’opposer à la théologie mystique (ou gnose) permet d’y accéder, parce que, satisfaisant le besoin de causalité de la raison humaine, elle fixe et apaise le mental humain, et […], par son imperfection même, elle appelle à son propre dépassement, invitant la raison à se soumettre à l’intelligence spirituelle.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 335-336

[ définition ] [ signification ] [ déviations ]

 

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