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eschatologie chrétienne

Si l’on compte les âges comme autant de jours, selon les divisions exprimées dans les Ecritures, ce sabbat se dévoile encore plus clairement, puisqu’il se trouve le septième. En effet, le première âge, que nous comparons au premier jour, se prend depuis Adam jusqu’au déluge, et le second depuis le déluge jusqu’à Abraham, tous deux égaux, non par le nombre de jours, mais par celui des générations : car il y en a dix dans chaque période. Depuis Abraham, selon la supputation de l’évangéliste Matthieu, trois âges suivent jusqu’à la venue du Christ, qui comprennent chacun quatorze générations, l’un depuis Abraham jusqu’à David, l’autre depuis David jusqu’à la captivité de Babylone, et le troisième depuis cette captivité jusqu’à la naissance temporelle du Christ : en tout cinq âges. Le sixième s’écoule présentement et ne doit être mesuré par aucun nombre certains de générations. "Ce n’est pas à vous, dit le Seigneur, de connaître les temps dont mon Père se réserve la disposition" [Ac 1, 7]. Après le sixième âge, Dieu se reposera comme en un septième jour, lorsqu’il fera reposer ce septième jour, que nous serons nous-mêmes dans sa divinité. Traiter ainsi en particulier de chacun de ces âges serait trop long. Cependant, cette septième époque sera notre sabbat qui n’aura point de soir, mais que doit terminer un dimanche éternel, consacré par la résurrection du Christ et figurant l’éternel repos, non seulement de l’esprit, mais du corps. Là nous serons en paix, et nous verrons ; nous verrons et nous aimerions ; nous aimerions et nous louerons. Voilà ce qui sera à la fin dans fin. Et quelle autre fin pour nous que d’arriver au royaume qui n’a point de fin ?

Je me suis acquitté, ce me semble, avec l’aide du Seigneur, de la dette de cette œuvre immense. Si l’on trouve que j’en ai dit trop ou trop peu, que l’on me pardonne. Si l’on pense que j’en ai dit assez, que l’on en rende grâces, non pas à moi, mais avec moi, à Dieu. Ainsi soit-il. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 354

[ chronos ] [ analogie ] [ conclusion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson