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cosmogonie

Hilprecht et d’autres avec lui ont dû accepter l’incroyable : admettre que les Sumériens connaissaient le phénomène des précessions, mais qu’au surplus ils savaient qu’un déplacement de Maison en Maison du zodiaque demandait deux mille cent soixante ans. […] Rendons-nous compte : même si l’astronomie moderne valide l’existence du phénomène des précessions et de la valeur de ses périodes calculées en Sumer, aucun scientifique de son vivant, aujourd’hui ou par le passé, n’a jamais vu le déplacement d’une seule Maison (un passage vers le Verseau est en cours). Tous les scientifiques réunis sont à jamais incapables d’être les témoins d’un cycle complet. Pourtant, il figure bien dans les tablettes sumériennes.

Auteur: Sitchin Zecharia

Info: Cosmo Genèse - Les preuves scientifiques de l'existence de la planète cachée

[ mystère ] [ historique ]

 

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cosmogonie

Pour la pensée indienne, l’ignorance est "créatrice". En se servant de la terminologie des deux principales écoles védantines, on pourrait dire que le monde est une création subjective de l’inconscient humain, de la "nescience" (ajnâna) ou bien alors la projection cosmologique de Brahman, la "grande illusion" (mâyâ), à laquelle seule notre ignorance confère de la réalité ontologique et de la validité logique.
[…] c’est l’ignorance ou l’illusion qui sont considérées par la pensée indienne comme étant la source intarissable des formes cosmiques et du devenir universel. Le monde, tel notamment qu’il se présente dans l’expérience humaine, est une multiplicité en devenir incessant ; il est créateur de formes infiniment nombreuses. Mais ce monde-ci, c’est-à-dire le Cosmos tout entier, ne peut être, pour la métaphysique védantine, qu’une "illusion", à moins qu’il ne soit la projection d’une "magie" divine – car la seule réalité qui soit susceptible d’être pensée est l’être (sat) : l’Un, égal à soi-même, immobile, autonome, sans "expérience", sans devenir.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" page 28

[ védantisme ] [ idéalisme ]

 

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cosmogonie

En effet, [Atman] était grand comme une femme et un homme quand ils se tiennent embrassés. Son soi, il le divisa en deux parties : de là naquirent époux et épouse. Il s'unit à elle et de là naquirent les humains. Mais elle réfléchit : Comment peut-il s'unir à moi puisqu'il m'a engendrée de lui même? Eh bien! je vais me cacher ! Alors elle se transforma en vache; alors lui devint taureau et il s'accoupla avec elle; de là naquirent les bovins. Alors elle se fit jument; mais lui devint étalon; elle se fit ânesse, lui âne et il s'accoupla avec elle : de là naquirent les solipèdes. Elle devint chèvre, lui, bouc; elle devint brebis, lui, bélier et s'accoupla avec elle; de là naquirent les chèvres et les brebis. Et ainsi, il arriva qu'il créa tout ce qui s'accouple jusqu'aux fourmis. Alors il reconnut: "Vraiment je suis moi-même la création, car j'ai créé tout le monde de l'univers". Alors il se frotta ainsi (les mains devant la bouche) et il engendra de sa bouche comme sein maternel et de ses mains, le feu.

Auteur: Brihadaranyaka Upanishad

Info: Traduit par Paul Deussen

[ espèces animales ] [ mythologie ]

 

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cosmogonie

Pour comprendre aussi complètement que possible ce dont il s’agit, il convient de se reporter avant tout à la tradition vêdique, qui est plus particulièrement explicite à cet égard : suivant celle-ci, en effet, "ce qui est épars", ce sont les membres du Purusha primordial qui fut divisé au premier sacrifice accompli par les Dêvas au commencement, et dont naquirent, par cette division même, tous les êtres manifestés. Il est évident que c’est là une description symbolique du passage de l’unité à la multiplicité, sans lequel il ne saurait effectivement y avoir aucune manifestation ; et l’on peut déjà se rendre compte par là que le "rassemblement de ce qui est épars", ou la reconstitution du Purusha tel qu’il était "avant le commencement", s’il est permis de s’exprimer ainsi, c’est-à-dire dans l’état non manifesté, n’est pas autre chose que le retour à l’unité principielle. Ce Purusha est identique à Prajâpati, le "Seigneur des êtres produits", ceux-ci étant tous issus de lui-même et étant par conséquent regardés en un certain sens comme sa "progéniture" ; il est aussi Vishwakarma, c’est-à-dire le "Grand Architecte de l’Univers", et, en tant que Vishwakarma, c’est lui-même qui accomplit le sacrifice en même temps qu’il en est la victime ; et, si l’on dit qu’il est sacrifié par les Dêvas, cela ne fait aucune différence en réalité, car les Dêvas ne sont en somme rien d’autre que les "puissances" qu’il porte en lui-même.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Symboles de la science sacrée", pages 283-284

[ processus initiatique ] [ védisme ]

 

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cosmogonie

"Qu’est-ce là, demandai-je, quelle est cette musique si puissante et si suave qui me remplit les oreilles ?" - "Il s’agit de ce chant, me répondit-il, qui, en unissant des sons définis par des intervalles inégaux, tout en respectant une différence réglée selon la proportion de leurs parties, est produit par la poussée et le mouvement des sphères elles-mêmes ; ce chant qui, par le tempérament des aigus et des graves, fait de ces sons variés un mélodieux accord. Car de si grands mouvements ne peuvent s’accomplir en silence, et la nature veut qu’aux extrémités de la gamme, les intervalles rendent d’un côté des sons graves et de l’autre des aigus. Voilà pourquoi la sphère céleste la plus élevée, celle qui porte les étoiles et dont la révolution est la plus rapide, produit un son aigu et fort alors que, de notre côté, c’est le cercle de la Lune, plus bas, qui produit le son le plus grave, puisque la Terre, neuvième sphère, demeure immobile au centre du monde, constamment enfoncée dans la région la plus basse. Quant aux huit autres sphères, dont deux sont animées de la même puissance, elles produisent sept sons définis par des intervalles différents : ce nombre est pour ainsi dire le nœud de toutes choses. De savants hommes ont réussi à imiter cette musique avec des instruments à cordes ou par leurs chants se frayant ainsi la voie d’un retour vers notre région ; et de même tous ceux qui, supérieurs par leur génie, ont cultivé les sciences divines, sans quitter la vie humaine. [...]

Dans le cas présent, le son produit par le mouvement extrêmement rapide de l’univers entier est si fort que les oreilles humaines sont incapables de le percevoir. C’est de la même façon que vous ne pouvez regarder le Soleil en face : vos yeux et vos sens sont anéantis par sa lumière."

Auteur: Cicéron

Info: "Le Songe de Scipion", trad. Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2023, pages 84-86

[ harmonie ] [ antiquité ]

 

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cosmogonie

" Le 11 novembre de l'année dernière (1572), lorsque, après le coucher du soleil, j'ai regardé les étoiles dans le ciel clair comme d'habitude, j'ai pris conscience qu'une étoile nouvelle et inconnue se trouvait dans le ciel… " (Tycho Brahe, De Nova Stella, 1573). L’astronome danois Tycho Brahe était facilement reconnaissable avec son nez " en or ", un nez factice perdu lors d’un duel à l’épée. Et Tycho avait bel et bien un flair en or ! C’est lui qui comprit le premier que l’univers n’était pas éternel et immuable comme le pensait Aristote. Grâce à ses instruments, il mesura la position de la nouvelle étoile avec une précision 10 fois meilleure que l’œil nu et il démontra qu’elle ne bougeait pas sur la voûte céleste, c’était donc bien une étoile, une nova stella !

Dans les prochains jours, nous allons à notre tour être les témoins de l’apparition d’une nouvelle étoile ! L’origine de ce mécanisme nous parle aussi de nous…

Savez-vous que plus de la moitié des étoiles vivent en couple ? Et comme pour nous lorsqu’un couple est trop fusionnel, ça finit souvent mal. L’une des deux étoiles finit par dévorer sa voisine. Le couple d’étoiles T Corona Borealis, situé dans la constellation du même nom, est aujourd’hui visible uniquement au télescope. Tous les 80 ans environ, la naine blanche du couple (à ne pas confondre avec blanche neige, car c’est une naine et pas l’héroïne de Disney) se penche sur le corps de sa voisine, une belle géante rouge, et en profite pour la cannibaliser. Et pourtant, elle devrait le savoir, la bouchée stellaire provoque toujours chez elle une indigestion qui se manifeste par un excès de fusions nucléaires. Et pour notre plus grand plaisir, ce baiser stellaire la rend 1600 fois plus brillante au point de devenir aussi brillante que l’étoile polaire et donc visible à l’œil nu.

D’accord, mais c’est pour quand ? Les estimations sont incertaines, mais probablement en ce mois d’avril 2024. Ça me gêne un peu quand même que l’on se réjouisse d’un acte de cannibalisme cosmique responsable d’une bombe thermonucléaire… Mais bon, on sait tous que la vie de star peut être explosive. On attribue cette sentence à Tycho que j’apprécie particulièrement : " Dans la vie il ne faut pas briller, mais être ! ".

Auteur: Elbaz David

Info: Sur Linkedin, printemps 2024

[ astrométrie ] [ historique ] [ citation ] [ duos ]

 

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