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sens charnels

Moi, c’est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Il ressent plus finement, plus complètement que mon cerveau. Quand mon corps pense... tout le reste se tait. À ces moments-là, toute ma peau a une âme.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: La Retraite sentimentale

[ source ]

 

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enveloppe charnelle

Nous ne sommes pas conscients de la plupart des processus de notre corps, Dieu merci, parce que si nous l'étions, nous ficherions tout en l'air. Le corps humain est si élaboré, avec tant de parties... un système beaucoup plus vaste et complexe que ce que nous pouvons imaginer. L'idée que nous puissions en prendre soin consciemment est ridicule.

Auteur: Margulis Lynn

Info:

[ bio machine ] [ à notre insu ] [ neuro végétatif ]

 
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enveloppe charnelle

Selon la chercheuse microbiologiste Lynn Margulis, "10 pour cent de notre propre poids corporel sec est constitué de bactéries, dont certaines, bien qu'elles ne soient pas parties congénitales de notre corps, nous sont indispensables". En fait, un corps humain sain contient plus de cellules bactériennes que de cellules animales (les cellules bactériennes sont beaucoup plus petites). Nos corps sont en quelque sorte des microcosmes de la biosphère dans son ensemble.

Auteur: Bjornerud Marcia

Info: Reading the Rocks : Autobiography of the Earth

[ émergence ] [ incarnation solipsiste ]

 

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charnel

Ce qui comptait, c'était le baiser et, comme j'avais aimé le premier, j'en ai repris un, plus long, plus doux, et une de tes mains a frôlé ma joue pour remonter jusqu'à mes cheveux. C'était une main toute simple, cinq doigts tout au plus, un seul poignet, mais le passage d'une murène le long de mon oreille n'aurait pas produit plus d'électricité, depuis la nuque jusqu'au nombril, et même plus bas, juste en-dessous, là où les frissons se concentrent et pétrifient le bassin...

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ émotion ] [ femmes-hommes ]

 

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désir charnel

Elle avait des yeux d’un bleu d’orage, d’un bleu si dense que je l’imaginais, pleurant, faire des trous de ciel dans son mouchoir. Mais sa bouche, plus encore, me décramponnait, une bouche de vin hors d’âge, hors de portée, à boire fou, et debout. Cette bouche, j’avais envie d’y approcher ma main, d’en caresser du pouce la courbe humide et le velours, de la voir frémir, trembler d’attente et de soif, envie d’elle, l’ouvrir au souffle, lentement l’écarter, qu’elle s’ourle, haletée, pour cueillir le fruit rapide de sa langue que je voyais rosir sous la syllabe et sucer le caillou des sons. J’avais une envie tanguante de croquer dans ses lèvres, d’en crever le rouge bai, d’en avaler le jus jusqu’à la gorge et de laisser ma main faire, qu’elle cueille au creux ses seins, les enveloppe… Les tétons faire saillir, durcir en quête… La coucher sur les planches du pont, dures, elle souple par contraste, prendre sa bouche, tenir dans ma main sa nuque, que la tête ne bute, dans l’autre son sein glissant. Et laisser le chat fou sous sa robe marine sinuer jusqu’au fondant, jusqu’à la succulence… La sentir alors, tout entière – lâcher – se distendre comme un cordage qui trempe, tandis que flottent ses couleurs au-dessus d’une terre de planches. Sentir son odeur de femme, la lécher, écarlate, l’ouvrir, la laper farouche comme un vin de banquet, mordre dans l’abricot de ses seins, dans son omoplate nue. Puis entrer en elle, à un signe bleu, sur un sourire qui consent. La pénétrer, elle, à cru. Éprouver à quel point elle m’accepte, lent balancement, pluie du sang, fusion.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ baise ]

 

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