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culture apophatique

En un siècle où les médias publicitaires divulguent un nombre infini de sottises, l’homme cultivé ne se définit pas par ce qu’il sait mais par ce qu’il ignore.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info:

[ élimination du superflu ] [ tri discernant ] [ signifiant-insignifiant ]

 

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apophatique

Tous ceux qui vont et viennent
Me racontent de vous mille beautés
Et ne font que me blesser davantage,
Mais ce qui me laisse mourante
C’est un je-ne-sais-quoi qu’ils sont à balbutier.

Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: Le cantique spirituel, Strophe VII

[ . ]

 
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apophatique

La vérité parle par les formations de l'inconscient, soit ce que Freud met sous la même accolade: symptôme, rêve, acte manqué, mot d'esprit. Mais ces productions ne sont pas l'inconscient. Celui-ci est un savoir, savoir insu, sub-posé, qui a effet de vérité là où elle parle. Quel effet ? Celui de la marque de l'effacement du sujet, l'index de son énigme, le trait inscrit de l'absence de S2.

Auteur: Julien Philippe

Info: Dans "Pour lire Jacques Lacan", page 139 - S2 désigne un signifiant à jamais absent, ne répondant pas, refoulé irréductible.

[ origine ] [ secondaire ] [ émanation ]

 
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apophatique

La psychanalyse n’est réductible ni à la neurobiologie, ni à la médecine, ni à la pédagogie, ni à la psychologie, ni à la sociologie, ni à la science des institutions, ni à l’ethnologie, ni à la mythologie, ni à la science des communications, non plus qu’à la linguistique : et ses formes dissidentes se désignent d’elles-mêmes en ce qu’elles la font tout cela qu’elle n’est pas. À toutes pourtant elle a donné une inflexion décisive, et c’est de toutes qu’elle doit tirer son information.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Projet d’amendement aux statuts proposés par le docteur Sacha Nacht pour l’Institut de Psychanalyse, présenté à la discussion de l’Assemblée de la Société en janvier 1953 par le docteur Jacques Lacan au titre de Directeur provisoire de l’Institut de Psychanalyse

[ définie ] [ singularité ] [ transversalité ] [ facettes ] [ perspectivisme ]

 

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apophatique

Dans l’Antiquité ceux qui excellaient à faire parler le vide ne le faisaient pas en faveur des connaissances ou pour les lumières de l’esprit, mais bien au contraire, en faveur de l’efficience de l’Obscur.
Car, si les pensées sont difficiles à gouverner c’est souvent dû à l’abus des connaissances.
Se gouverner par les lumières et les connaissances, aboutit à de grandes déceptions.
Alors que se gouverner par l’intuition apporte le bonheur véritable.
En effet, savoir distinguer parfaitement raison et inspiration permet de comprendre toute chose.
C’est ce qui s’appelle utiliser le pouvoir de l’efficience obscure.
Dès lors, on est habile à suivre avec bonheur le rythme naturel de n’importe quelle situation.

Auteur: Lao Tseu Lao Tzi

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 65, page 161

[ naturel ] [ intelligence ]

 
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apophatique

Ô Seigneur Dieu, vous qui aidez ceux qui vous cherchent, je vous vois dans le jardin du Paradis et j’ignore ce que je vois, car je ne vois rien de visible. Et je sais seulement que je sais que j’ignore ce que je vois et que je ne pourrai jamais savoir. Et j’ignore comment vous nommer, car j’ignore ce que vous êtes. Et si quelqu’un me disait que vous êtes nommé sous un nom ou sous un autre, le fait que quelqu’un vous nomme m’indiquerait que ce n’est pas votre nom. Car le mur au-delà duquel je vous vois est la limite de la signification des noms. Et si quelqu’un exprimait un concept quelconque grâce auquel vous seriez conçu, je sais que ce concept ne serait pas vous, car chaque concept s’abîme dans le mur du Paradis. Et si quelqu’un évoquait une telle ressemblance et disait que vous devriez être conçu selon elle, je sais, pareillement, qu’elle ne vous ressemblerait point. De même, si quelqu’un, voulant donner un moyen par lequel vous comprendre, racontait ce qu’il a compris de vous, il serait encore très loin de vous. Car le plus haut mur vous sépare de tout ce qui peut être dit ou pensé, car vous êtes l’absolu de toutes les choses qui peuvent tomber sous un concept, quel qu’il soit.

Auteur: Cues Nicolas de

Info: Le Tableau ou la vision de Dieu, XIII, "Comment Dieu est vu dans son infinité absolue", §51, 1453

[ innommable ] [ prière ] [ impossibilité ]

 

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théologie apophatique

Il y a bien une sorte d’essence de l’être, puisque ce mot possède une incontestable intelligibilité : il ne signifie pas n’importe quoi. Mais cette essence n’est pas constituée d’éléments susceptibles, ou non, d’être intrinsèquement compatibles, comme les éléments de la définition du triangle ou du cercle. La possibilité de l’être n’est donc pas une affaire de non-contradiction d’éléments constitutifs. En réalité, l’idée d’être est définie par sa simplicité même, ou, disons si l’on veut, qu’elle ne comporte qu’un seul élément, qui est l’idée de "position absolue" ou encore de "position en tant que telle" […]. Toutefois, […] cette idée de position absolue n’est pas "absolument simple" puisqu’elle n’a de sens que par rapport à une non-position radicale : s’il n’y avait que de la position, il n’y aurait pas de position […]. Voilà donc ce que signifie parler de la possibilité de l’être.

Mais alors, il ne s’agit plus seulement d’une possibilité appartenant intrinsèquement à l’être. Elle est, semble-t-il, d’un autre ordre que l’être, puisque, s’il est vrai qu’on ne se pose qu’en s’opposant, la "position comme telle" qu’est l’être n’est possible que par son opposition. Et à quoi l’être peut-il bien s’opposer, sinon à ce qui n’est pas, c’est-à-dire au néant ? […] on pourrait tout aussi logiquement soutenir que c’est l’être qui est la possibilité du néant, puisque le néant n’est pas réellement concevable "en soi" (ce qui équivaudrait à lui conférer contradictoirement l’être), mais seulement comme un moindre être, une diminution de l’être, ou, à la limite, comme son anéantissement. […] il nous faut admettre que, de l’être et du néant, chacun est, d’une certaine manière, la condition de possibilité de l’autre : dans l’ordre de la pensée, l’être n’a de sens que de sa différence d’avec le néant, tandis que, dans l’ordre du réel, le néant n’a de sens que de sa relation à l’être qu’il nie. […]

La question est maintenant de savoir si cette analyse est applicable au cas de l’Être premier : qu’en est-il de la pensée de l’Être premier ? Est-on en droit de parler à son sujet de possibilité ? A priori, il semble bien que oui, car la pensée de l’être de tout être ne résulte pas d’une expérience relative à tel ou tel "étant", objectivement rencontré, et qui déterminerait l’idée que nous nous faisons de son esse. […] l’idée d’être surgit en nous à l’occasion de la rencontre empirique avec un objet, mais elle n’est pas fournie directement par cet objet. Etant innée, et donc indépendante quant à son sens de toute expérience particulière, elle garde une certaine unité de signification, quel que soit l’être auquel on l’applique, fût-ce l’Être premier. C’est précisément ce qu’on nomme l’unité analogique de l’être […].

S’il en est ainsi, on peut donc, et même on doit, parler de possibilité également pour l’Être premier, mais, évidemment, en un sens quelque peu différent, l’analogicité de l’idée d’être valant aussi pour l’idée corrélative de possibilité. Nous sommes donc autorisés à envisager l’idée de possibilité même pour l’Être premier ; plus encore, nous ne pouvons pas, spéculativement, faire autrement – à la condition d’admettre que cette Possibilité première, ou suprême, ne présente alors plus qu’une analogie lointaine avec celle de la possibilité de l’être second […]. […] s’agissant de l’Être premier, la Possibilité suprême dont nous parlons doit-elle être considérée comme une Réalité métaphysique, et même comme la Réalité suprême, absolue et infinie, sinon, il n’y aurait vraiment aucun intérêt philosophique à faire état d’une notion aussi peu commune. Ainsi envisagée, la Possibilité suprême apparaîtra comme le Principe surontologique (ou méontologique), autrement dit le Non-Être, dont le néant, hors duquel l’être existentiel fait saillance, constituera comme le reflet inversé, ultime et insaisissable.

Auteur: Borella Jean

Info: Penser l'analogie, L'Harmattan, Paris, 2012, pages 104 à 106

[ ontologie-théologie ]

 

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