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études

Les exercices scolaires n’ont pas d’autre destination sérieuse que la formation de l’attention. L’attention est la seule faculté de l’âme qui donne accès à Dieu.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, page 430

[ utilité ] [ contemplation ]

 
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étude du vivant

Ayez l'expérience du regard neuf. En observant des animaux actifs, on acquiert des connaissances plus précises, et bien plus rapidement, qu'en observant longuement des animaux morts.

Auteur: Abbott Donald Putnam

Info:

[ en mouvement ] [ contemplation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étude

Il y a une synthèse quand, en y combinant des jugements qui nous sont connus à partir de relations plus simples, on en déduit des jugements par rapport à des relations plus compliquées. Il y a une analyse quand d'une vérité compliquée on déduit des vérités plus simples.

Auteur: Ampère André Marie

Info:

[ mathématiques ] [ examiner ]

 

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études du genre

Pousser la déconstruction à son terme logique reviendrait à dire que la “femme” n’est qu’une construction sociale sans aucune base naturelle, que la “femme”, pour ainsi dire, n’est qu’un mot dont la définition dépend du contexte dans lequel il est discuté et non d’un ensemble d’organes sexuels ou d’expériences sociales. Ce qui rend pour le moins problématique l’expérience que les femmes ont d’elles-mêmes et la signification de leurs relations sociales. Cela remet également en question la base expérientielle sur laquelle le féminisme américain a historiquement fondé ses programmes politiques.

Auteur: Poovey Mary

Info: "Feminism and Deconstruction", in. Feminist Studies 14 n°1, 1988

[ contradiction ] [ gender studies ] [ nihilisme ] [ irréalisme ] [ socio-sexualité ]

 

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étude du langage

[...] à la base de la sémantique, il y a des unités irréductibles : les "sèmes" : unité minimale différentielle de signification. Ce qui me paraît étonnant, c’est d’une part que l’on puisse réduire les jeux de sens et les non-sens, les contresens à des unités différentielles, et d’autre part que l’on ait inclus la parole (et c’est très volontairement que je fais ce contresens, car toute sémiologie explique qu’elle exclut la parole, mais ce n’est pas vrai !) dans une science des signes en définitive visuels, le signe parlé-entendu étant assimilé, mais le modèle étant le "montré-vu".

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 259

[ contradiction ] [ critique méthodologique ] [ non-objectivable ] [ priméité-tiercité ]

 
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études religieuses

Cette admission de la raison, sous sa raison de raison, si l'on peut ainsi s'exprimer, dans le domaine proprement dit des choses de la foi, à côté de l'acte même de la foi et en dépendance absolue de cet acte, mais s'en distinguant au point de n'être plus, comme acte nouveau, acte de foi, mais, proprement et formellement, dans le sens le plus haut, le plus profond, le plus grand, le plus étendu, le plus divin, acte de science, — n'est pas autre chose que l'origine et la mise en exercice ou l'entrée en fonction, dans l'économie de nos sciences humaines, de cette science qui aura pour caractères distinctifs ceux-là mêmes que nous venons d'énumérer, et qui s'appelle de son vrai nom : la Théologie.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 437

[ définie ] [ harmonisation ] [ rationalisme ]

 
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étude comportementale

J'ai cette idée que, lorsqu'un homme rit, la plupart du temps il est répugnant à regarder. Le rire manifeste d'ordinaire chez les gens je ne sais quoi de vulgaire et d'avilissant, bien que le rieur presque toujours ne sache rien de l'impression qu'il produit. Il l'ignore, de même qu'on ignore en général la figure qu'on a en dormant. Il est des dormeurs dont le visage reste intelligent, et d'autres, intelligents d'ailleurs, dont en dormant le visage devient très bête et partant ridicule. J'ignore d'où cela vient : je veux dire seulement que le rieur, comme le dormeur, le plus souvent ne sait rien de son visage. Il est une multitude extraordinaire d'hommes qui ne savent pas du tout rire. Au fait, il n'y a pas à savoir : c'est un don qui ne s'acquiert pas. Ou bien, pour l'acquérir, il faut refaire son éducation, se rendre meilleur et triompher de ses mauvais instincts : alors le rire d'un pareil homme pourrait très probablement s'améliorer. Il est des gens que leur rire trahit : vous savez aussitôt ce qu'ils ont dans le ventre. Même un rire incontestablement intelligent est parfois repoussant. Le rire exige avant tout la franchise : où trouver la franchise parmi les hommes ? Le rire exige la bonté, et les gens rient la plupart du temps méchamment. Le rire franc et sans méchanceté, c'est la gaieté : où trouver la gaieté à notre époque et les gens savent-ils être gais ? (Pour ce qui est de la gaieté à notre époque, c'est une remarque de Versilov et je l'ai retenue.) La gaieté de l'homme, c'est son trait le plus révélateur, avec les pieds et les mains. Il est des caractères que vous n'arrivez pas à percer : mais un jour cet homme éclate d'un rire bien franc, et voilà du coup tout son caractère étalé devant vous. Il n'y a que les gens qui jouissent du développement le plus élevé et le plus heureux qui peuvent avoir une gaieté communicative, c'est-à-dire irrésistible et bonne. Je ne veux pas parler du développement intellectuel, mais du caractère, de l'ensemble de l'homme. Ainsi : si vous voulez étudier un homme et connaître son âme, ne faites pas attention à la façon dont il se tait, ou dont il parle, ou dont il pleure, ou même dont il est ému par les plus nobles idées. Regardez-le plutôt quand il rit. S'il rit bien, c'est qu'il est bon. Et remarquez bien toutes les nuances : il faut par exemple que son rire ne vous paraisse bête en aucun cas, si gai et si naïf qu'il soit. Dès que vous noterez le moindre trait de sottise dans son rire, c'est sûrement que cet homme est d'esprit borné, quand même il fourmillerait d'idées. Si son rire n'est pas bête, mais si l'homme, en riant, vous a paru tout à coup ridicule, ne fût-ce qu'un tantinet, sachez alors que cet homme ne possède pas le véritable respect de soi-même, ou du moins ne le possède pas parfaitement. Enfin, si ce rire, quoique communicatif, vous paraît cependant vulgaire, sachez que cet homme a une nature vulgaire, que tout ce que vous aviez remarqué chez lui de noble et d'élevé était ou bien voulu et factice, ou bien emprunté inconsciemment, et que fatalement il tournera mal plus tard, s'occupera de choses "profitables" et rejettera sans pitié ses idées généreuses comme des erreurs et des engouements de jeunesse.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, page 382

[ déductions ] [ observations ] [ rigoler ]

 
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