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cadavre

Comme toujours. Il ne faut pas considérer le corps [le mort] comme un être humain. Sur la table, ce n'est qu'un objet scientifique. Lorsqu'on a compris ça, alors ça devient intéressant. Mais on n'y parvient jamais tout à fait.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: L'affaire Collini

[ légiste ] [ représentation ]

 

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être humain

Un honnête homme, n'est-ce pas ? C'est rare. J'ai maintenant soixante-quatre ans et, de toute ma vie, je n'ai rencontré que deux honnêtes hommes. L'un est mort depuis dix ans, l'autre est moine dans un monastère français. Croyez-moi, Leinen, les gens ne sont pas noirs ou blancs ... ils sont gris.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: L'affaire Collini

[ vertueux ]

 

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supplice

Avez-vous bien conscience que la torture fut abolie, entre autres raisons, parce qu’il arrive que des détenus avouent tout et n’importe quoi sous la contrainte ? Ils ne disent pas la vérité, mais simplement ce que leur bourreau veut entendre. Pendant l’Inquisition, toutes les sorcières ont eu des bontés pour le diable – c’est en tout cas ce qu’elles prétendaient pour peu qu’on les torturât assez longtemps. Même le pape a fini par admettre que ça ne menait à rien.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou p. 146

[ stupide ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ego

Nous nous figurons que ce que nous faisons est important et que nous le sommes tout autant. Nous nous croyons stables, tout comme l'amour, la société, les lieux où nous demeurons. Nous le croyons parce qu'il nous est impossible de faire autrement. Mais parfois nous nous immobilisons, une brèche s'ouvre dans le temps, et c'est à cet instant que nous comprenons : nous ne voyons jamais que notre reflet dans le miroir.

Puis, petit à petit, les choses nous reviennent, le rire d’une inconnue dans le vestibule, certains après-midi après la pluie, l’odeur de la toile humide, des iris, de la mousse vert foncé qui tapisse les pierres. Et nous nous remettons en chemin, comme nous l’avons toujours fait et comme nous le ferons toujours.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou

[ illusion ] [ mis en perspective ] [ illumination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Pour Eschburg, la photographie était bien plus qu'un métier. Il n'utilisait que de la pellicule noir et blanc, traitait par la suite ses épreuves au thiocarbamide et à l'hydroxyde de sodium. Il multiplia les essais, jusqu'à ce que les images prissent enfin cette tonalité douce et chaude qui apaisait le tumulte de toutes les autres couleurs dans son esprit. Le photographe lui disait qu'il fallait qu'il fît œuvre révolutionnaire, que la vocation de l'art était de provoquer et de détruire, que telle était la voie de la vérité. Mais Eschburg ne voulait pas être un artiste. Il entendait se créer un monde à lui, un autre univers, fluide, fugace et chaleureux. Et, au bout de quelques mois, il parvint à ce que les objets, les êtres et les paysages lui devinssent supportables en photographie.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou

[ personnalité ] [ singularité ]

 

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